Avis - Nannerl, la soeur de Mozart

elle s'est sacrifié pour son frère et son père alors qu'elle avait du talent

En stylisant un max, Féret réussit à rendre chaleureux et terrifiant ce clan Mozart que domine Marc Barbé, impressionnant. Cocktail d'histoire et de fiction, cette fresque bouleversante vibre de la passion interdite de Nannerl pour son art. " Il ne fallait pas qu'elle disparaisse une seconde fois ", selon Féret

Avant tout, j'aime l'histoire. Si vous allez au cinéma voir un tel film, il faut être passionné par l'histoire, les intrigues et les fastes des Cours royales Les costumes, le mobilier (pas assez de scènes sur les meubles) et pratiquement pas de scènes sur les belles façades du jardin de Versailles, c'est dommage. Ce qui ne m'a pas plu : La profondeur des scènes dans lesquelles le cinéaste a su garder l'authenticité de l'époque (la pénombre dans les chambres le soir, ce manque de lumière qui a donné plus de poigne à ce film), la soeur du Dauphin enfermée depuis pratiquement sa naissance, qui n'avait jamais vu son frère et qui, finalement déçue par un prétendant qu'elle avait à peine entrevu, décide de prendre les voiles dans le couvent où on l'envoie à peine sevrée. La vie des progénitures des rois n'étaient pas à envier. Les premiers des lignées avaient plus de chance (mais quelque fois cette chance était "un fruit empoisonné").