Avis - La Petite Jérusalem

La Rédaction - 11 nov. 2006 à 02:48
 Mankour Smahi - 1 juin 2009 à 19:33
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Mankour Smahi
1 juin 2009 à 19:33
Le film lui meme, le malaise d'une adolescente qui est prisonniere de sa religion, alors que le bon dieu aime voir la gaieté sur son croyant.
Gilda Andrieux
5 oct. 2007 à 11:37
Il parait que dieu est amour? Il faudrait avertir les gens....
Nelly Rosenberg
11 nov. 2006 à 02:48
Le jeu des personnages était sensible et très bien joué. Beaucoup de talent. J'aimerais que les films américains s'inspirent de la psychologie des films français.
Ce film aborde avec beaucoup de délicatesse la souffrance d'une adolescente qui est partagée, tiraillée entre sa religion ses convictions, ses pensées. Cette jeune femme ne sait plus faire de liens et tout se complique par une histoire d'amour sans fin et sans début... j'ai beaucoup aimé aussi comment la femme des thermes remettait en confiance la soeur tout en la rassurant dans sa religion ; la religion n'interdit pas le plaisir et le désir... voilà. Ce qui ne m'a pas plu : Il est vrai que la manière dont est ammené le rapprochement du couple (soeur-beau-frère) est très délicate et il est dommage de l'avoir quelques peu formalisée.
Alain Blaque
28 déc. 2005 à 17:25
Pas grand chose, trop de longueurs, trop de langueurs. Ce film effleure l'orthodoxie ainsi que la cassure familiale sans jamais rentrer dans le vif du sujet. Ce qui ne m'a pas plu : Un sujet effleuré qui en fait un petit film.On est loin de Kadosh d'Amos Gitaï qui fut sans doute l'inspirateur de K.Albou.
André Lanoux
24 déc. 2005 à 19:28
L'action de la règle coutumière et de l'interdit oral religieux dans la vie des individus en famille. Leurs pouvoirs nés des dépendances qu'elles soient affective, éducative, religieuse, financière. La femme pivot de la vie, gardienne du reçu dans sa maturité et rebelle dans son adolescence nous le montre. Elle vit devant nous sa révolte, sa douleur laissant à chacun ses questions et sa solution. Leurs scènes intimes nous ravissent par leur simplicité sobre et leur beauté. Ce qui ne m'a pas plu : La scène dans laquelle on voit l'homme reprendre le goût du corps de sa femme alors que ce qui précédait l'annonçait avec délicatesse.
L'ambiance, la simplicité, une page de vie, ces femmes si vraies et si touchantes et ce milieu religieux inconnu jusqu'à ce film, ce milieu qui interpelle, parce qu'on a envie de savoir. Du très bon cinéma d'auteur.
L'atmosphère qui est suggérée. Le grand respect vis-à-vis des deux femmes. La découverte de la vie d'une famille juive orthodoxe confrontée à la modernité et à l'antisémitisme. Ce qui ne m'a pas plu : Certaines scènes paroxystiques.