Avis - Gabrielle

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 Anonyme - 6 mars 2016 à 17:22
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Marie Christine FEUTRIE
27 oct. 2013 à 11:43
Francois LAFORET
27 oct. 2013 à 00:07
Marie-Paule SCHREIBER
22 oct. 2013 à 10:12
ca va pour lé effets
pas mal du tout
Jessica Henique
5 oct. 2007 à 11:37
très beau film
alan planque
5 oct. 2007 à 11:37
nul
Maruina TAMA
5 oct. 2007 à 11:37
j'ai beaucoup aimer, il parlait d'arc ange certain déchu et d'autre fidèle au volanter du ciel
laetitia tardif
5 oct. 2007 à 11:37
pas mal
catherine thaoret
5 oct. 2007 à 11:37
special
Un décor qui satisfait les lecteurs de Conrad selon moi, quelques ajouts de scènes parfois pensées ... Ce qui ne m'a pas plu : Chéreau enfonce son cinema droit dans le mur avec cette adaptation selon moi très ratée. Un jeu d'acteur qui ne convient pas toujours à la situation, une atmosphère poussée à la limite du supportable... Chéreau s'eloigne trop de sa source "Le Retour". Plusieurs passages m'ont également enormément déplus. Je pourrais donner pour exemple le passage dans la salle de bain, quand il trouve et lit la lettre... Le jeu de miroir a été trop réduit, il aurait pu faire quelque chose de très intéressant et de très beau à la fois cinématographiquement et esthétiquement mais il s'est réduit à simplifier ce jeu de miroir par de simples aller et venu de la salle de bain à la chambre, en passant par les couloirs... En quelques mots, Chéreau n'a pas su adapter "Le retour", une oeuvre remarquable de Conrad, une oeuvre que Chéreau a su baffouer en supprimant toutes les parties intéressantes et en en rajoutant certaines trop longues, ennuyantes et sans intérêts.
Quel film ! Quels acteurs ! Isabelle Huppert est belle tout simplement, touchante en femme blessée...un de ses plus grands rôles selon moi ! Pascal Greggory est également incroyable en homme d'abord sûr de lui puis désespéré... Patrice Chéreau est un des plus grands réalisateurs français actuels !
Patricia P.
15 oct. 2005 à 13:57
Le jeu d'Isabelle Huppert, au sommet de son, l'ambiance et la montée en puissance de la pression, l'athmosphère de cette époque très bien retranscrite, la recherche dans la réalisation...
Yvette Pathier
10 oct. 2005 à 01:33
Ce qui ne m'a pas plu : Sombre et ennuyeux du début à la fin.
Rien, un peu trop ch.... à mon goût.
Franck Despesse
2 oct. 2005 à 17:19
Après "Intimité", Patrice Chéreau film avec "Gabrielle" la non-intimité si l'on peut dire. Nous sommes en 1912, dans une maison bourgeoise, où le gratin de Paris se réunit tous les jeudi pour affirmer une chose puis son contraire. Parmi un cercle d'habitués et de nantis, on ricane, on échange, on s'amuse à avoir le dernier mot. Ce petit monde est réglé comme du papier à musique, et le maître de ses lieus (Pascal Gregrory, remarquable de justesse), est fier de celle qu'il appelle "la pièce la plus splendide de ma collection", qui n'est autre que son épouse, Gabrielle, jouée par Isabelle Huppert. Mais soudain, l'horloge se dérègle quand Grabrielle laisse à son mari une lettre de rupture. La fuite de Gabrielle va alors sonner le glas de ce couple d'apparât. Essentiellement soucieux de paraître et d'agrandir le cercle de ses relations, le mari est soudain pris de panique, face au scandale que provoquera cette rupture. Le couple apparemment soudé va alors se briser à grands fracas, comme la carafe en cristal que le mari fait tomber à la lecture de la lettre. Adaptant une nouvelle de Joseph Conrad, "Le Retour", Patrice Chéreau met en scène son film comme une pièce de théâtre, en enfermant ses protagonistes dans un huit clos luxueux mais étouffant, espionnés par les domestiques où toute intimité est réduite au néant. Pascal Greggory joue à la fois le désarroi et de la honte, l'arrogance de l'époux offensé, le mépris. Il est tour à tour odieux et pitoyable. Quand Gabrielle revient de ses quelques heures d'errance, elle éclate de rire lorsque son époux lui annonce son pardon. Plus rien ne compte pour elle, qui annonce froidement :" le pire que j'ai fais, c'est de revenir" et fera payer à son époux son incapacité à l'avoir définitvement quitté. Commence alors un dialogue impitoyable entre les deux êtres, qui auront l'un pour l'autres des mots qui blessent. Chéreau fait référence au cinéma muet de l'époque, en soulignant certaines des répliques du film par des inscriptions écrites, qui semblent faire écho aux dialogues. Les silences sont aussi forts que les dialogues, par les gros plan sur les visages, dont on semble toucher le grain de la peau. Chéreau, tout en filmant le mépris, arrive à nous émouvoir par son génie de réalisateur et fait de l'histoire de ce couple une histoire intemporelle : peut-on impunément continuer de vivre avec quelqu'un que l'on n'aime plus ? Ce qui ne m'a pas plu : Chéreau passe du noir et blanc à la couleur, sans que l'on saisisse vraiment l'intérêt de ce jeu de style,qui n'ajoute rien à la qualité de sa réalisation.
Mike Funtana
1 oct. 2005 à 08:25
Quelques répliques intéressantes... Le décor... Ce qui ne m'a pas plu : Le jeu "hupperien" d'Isabelle Huppert, poussé à la caricature... l'alternance noir et blanc/couleur... les scènes longues, lourdes, incongrues, inintéressantes... la fausseté des dialogues et des situations... la chute finale qui sent l'envie d'en finir... (ce que l'on comprend fort bien).