Avis - Le Temps qui reste

La Rédaction - 31 oct. 2018 à 00:31
 La Rédaction - 31 oct. 2018 à 00:31
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Tout le monde revient sans cesse sur les scènes gay, en les critiquant ou en dénonçant leur caractère obscènes : mais sachez qu'Ozon est un homme avant d'être réalisateur, et que par hasard il est lui-même gay. Dans toute sa filmographie il est légitime qu'il ait son point de vue sur les choses, et qu'il présente des réalités qu'il connaît. Les scènes en question sont super soft, elles ne font que montrer ce qu'est une partie de la vie de nombreux homos de l'âge de Romain. Et elles ont un sens caché qui apparaît peut-être plus clairement quand est familier du milieu... Le sexe fait partie de la vie, il n'y a rien d'obscène là dedans, même quand on y mêle des chaines, du cuir et des drogues. C'est la vie humaine qui est ainsi. Et j'apprécie ce film pour sa franchise, car aux abords de la mort, il n'y a plus aucune raison de parler de la vie avec une langue de bois.
Je ne l'ai vu qu'une fois. J'aime bien voir un film plusieurs fois quand il est intéressant. Je sais que j'ai beaucoup aimé, que le petit rôle de Jeanne Moreau m'a marquée et que la froideur du jeu de Melvil Poupaud est parfaite. Oui, un film à revoir.
maryline pogoda
24 mai 2010 à 12:23
marie-christine pétremann
11 mai 2010 à 19:07
Ce qui ne m'a pas plu : N'ai rien ressenti devant cet homme qui meurt! Le personnage est trop "froid "(Oh pardon!...mais les cons meurent aussi)difficile de s'attacher à lui. Jamais, on nous explique pourquoi, il se coupe du monde avant l'heure, ses rapports avec sa famille sont à peine évoqués... gôut d'inachevé.
JEROME BARBIER
5 oct. 2007 à 11:37
poignant!
Nicolas Dürr
5 oct. 2007 à 11:37
Emouvant, tout simplement !, ou comment un jeune homme apprenant qu'il est atteind d'une maladie incurable, va s'organiser pour vivre le temps qui lui reste, tout en pudeur et va, en particulier, transmettre la vie et assurer sa postérité avant de partir.
Thomas DUPUY
5 oct. 2007 à 11:37
François Ozon
Regis Marchand
5 oct. 2007 à 11:37
très beau film de françois Ozon avec : Melvin Poupaud et Jeanne Moreau
vincent meslier
5 oct. 2007 à 11:37
La solitude, le silence et l'essentiel
cécile COVLET
5 oct. 2007 à 11:37
passke j'ai un faible pour melvil...
Monique Clénet
5 oct. 2007 à 11:37
Trés beau film palestinien
Céline SOURIMANT
5 oct. 2007 à 11:37
C'est pas bon pour le moral...
martine simonin
5 oct. 2007 à 11:37
un film magnique , plein d'amour , de tendresse entre deux êtres
Hugues GOUPIL
5 oct. 2007 à 11:37
Magnifique
Sylvie LE GUENNEC
5 oct. 2007 à 11:37
film de F Ozon sombre mais belle interprétation de Melvil Poupaud et Jeanne Moreau
laurent le faucheur
5 oct. 2007 à 11:37
A voir
vincent Barthelemy
5 oct. 2007 à 11:37
en DVD tres beau film !
julien mazzoli
5 oct. 2007 à 11:37
de François Ozon,avec Melville Poupaud et Jeanne Moreau
SOPHIE CARABAJAR
5 oct. 2007 à 11:37
de François Ozon, un réalisateur que j'adore. Melvil Poupeaud va mourir dans moins de deux mois. Beauté de la lumière, des corps qui s'entremêlent...
roxanne augsburger
5 oct. 2007 à 11:37
Formidable :)
renaud etienne
5 oct. 2007 à 11:37
François Ozon pleurs assurés
mangifique! tout y est!
Jérôme VALENTIN
5 oct. 2007 à 11:37
Ozon a osé
Marc BEVERAGGI
5 oct. 2007 à 11:37
Un récit désenchanté d'Elia Suleiman qui dresse le portrait de la vie quotidienne des Palestiniens qui sont restes sur leur terre natale après 1948, ces Arabes Israéliens minorité de leur propre pays. Triste et drôle, parfois très décalé avec un regard lunaire, un film qui peut désorienter voire ennuyer par le manque d'action. La violence israélienne lors de la conquète de 1948 choque.
mathilde oury
5 oct. 2007 à 11:37
Songeons-y
Laurence LATHIERE
5 oct. 2007 à 11:37
François Ozon
Agnès LAUGIER
5 oct. 2007 à 11:37
un film qui me parle ... tout simplement
Colette Poupaud
1 avril 2007 à 13:43
C'est un film dur et fort, joué en finesse et retenue...merci aux deux acteurs et surtout à Melvil Poupaud. Ce film m'accompagne car je l'ai vu alors que mon frère Alain Poupaud affrontait si dignement et si secrètement aussi, sa mort...Si vous lisez ces lignes Melvil, sachez qu'Alain(cousin de votre père) vous ressemblait beaucoup, bien que marqué par la vie et la maladie...Pour moi ,qui l'aimait affectueusement, votre film devient un petit hommage à sa grande douleur et à sa grande dignité. Voici une perspective étrange, un peu inédite, du cinéma...
Fabien Santerre
31 oct. 2006 à 18:04
C'est un super film, très touchant... A voir et à revoir absolument ! Pour moi je dis bravo à François Ozon s'est un de ses meilleurs films ! Ce qui ne m'a pas plu : Juste un peu la "scène boîte gay" un peu glauque et sombre.
Kétévan Mirianashvili
21 mars 2006 à 15:43
La réalisation de François Ozon qui m'a marqué depuis 5 fois 2. Melvil Poupaud est remarquable! Et puis qu'est-ce qu'il est beau ! C'est un film réaliste et très touchant qui touche le fond de l'âme. Aussi c'est un des meilleurs films de notre temps.
Serge Bettencourt
24 déc. 2005 à 01:10
Superbe film, scénario sobre, économe sur le plan du geste et de la parole : tout est dit dans le regard de Melvil Poupaud, acteur prodigieux ; Jeanne Moreau, quant à elle, incarne son propre personnage... Il n'y a aucune concession au voyeurisme et encore moins à l'obscénité. La scène avec le couple est d'une grande beauté, chacun étant animé d'un désir aussi puissant que divers dans sa motivation. Et la fin, eh bien, elle surgit là où le spectateur espère qu'elle interviendra : lorsque se termine pour Romain la lucidité de quelqu'un qui sait devoir vivre le plus intensément possible ses derniers moments (ce qu'il fait) et que commence le brouillard de l'agonie, le cauchemard inutile des journées qui se confondent avec les nuits sur un lit d'hôpital, son corps dépérissant livré à l'impuissance de la médecine et aux ravages des "traitements". Ce qui ne m'a pas plu : La scène dans la boîte de nuit gaie m'a déplu. Ce n'est pas parce que ce photographe est homo qu'il fallait le mettre dans une cave sordide avec des crânes rasés au regard de malades mentaux.
Pierre Moulin
21 déc. 2005 à 15:48
- le jeu de Melvil Poupaud - la crédibilité, l'intimité du point de vue (*) Ce qui ne m'a pas plu : - la gratuité, voire l'obsénité incompréhensible de certaines scènes. - ça décolle pas. On a pas vraiment une histoire...conséquence de (*)
Raphaël Galvez
17 déc. 2005 à 19:34
Voilà, c'est juste pour dire que le cinéma français peut être fier de posséder un réalisateur aussi créatif , original et sensible que François Ozon. Enfin un réalisateur qui sait aussi bien faire rire que pleurer et qui ne tombe jamais dans la facilité et le cliché. Avec "le temps qui reste", Ozon raconte l'histoire d'un jeune homme qui apprend qui ne lui reste que quelques mois à vivre. Comment rattraper le temps perdu ? Comment profiter de celui qui nous reste ? Et comment retrouver les autres ou tout simplement se retrouver soi-même? François Ozon ne sort jamais les violons et touche à ce qu'il y a de plus profond en l'Homme , dans sa fragilité, sa force et son impuissance face à la mort . Les acteurs sont totalement impliqués dans leur rôle et finalement, on souffre avec eux et on pleure, du début jusqu'à la fin ... Alors merci François Ozon, merci de nous montrer que le cinéma, c'est aussi de l'émotion de la vérité,et de la sincérité et pas que monstres, gorilles destructeurs ou autres extra-terrestres ...
Pascale RINGUET
13 déc. 2005 à 09:32
Ce film est un crève-cœur. Un jeune homme, mourant, choisit de refuser tout traitement et de vivre les quelques jours qui lui restent seul, absolument seul. Il choisit de faire le deuil des vivants et s’applique à se montrer antipathique à tout son entourage et de ne leur laisser que remords et culpabilité. Ce jeune homme n’est pas sympathique. C’est le monde à l’envers. Dans une telle situation «on» cherche l’amour, la compassion, à laisser de soi une belle image ou à vivre «le temps qui reste» dans l’urgence en réalisant tout ce qu’on n’a pas pu faire… Romain est différent et au fond, peut-être a-t-il raison : quand rien ne va plus, quand la fin est proche, c’est sûrement l’enfance qui nous appelle vers des plages bretonnes… Romain c’est Melvil Poupaud, beau et athlétique au début puis beau et squelettique à la fin, un sourire d’ange, une démarche de plus en plus incertaine et chancelante, il se révolte à peine sinon par quelques larmes, quelques sanglots et un long cri déchirant, à se claquer la tête contre les murs. Malgré la progression implacable de la maladie, malgré la fin qui se rapproche inéluctable, le film ne déploie ni pathos ni scène racoleuse. Après l’exécrable « 5X2 » François Ozon réussit l’exploit de nous tirer les larmes sans violon et sans tirade explicative. Cet anti-héros avance jusqu’à cette plage de sable où il s’offre une dernière glace au chocolat qu’il savoure des yeux avec gourmandise, mais les métastases au foie l’empêchent d’aller au bout de cet ultime plaisir qui le ramenait aux douceurs de son enfance. Avant le plongeon dans la mer, il aura essayé de dire au revoir à ceux qu’il aime malgré tout… mais lorsqu’il dit « pardon », il est seul et personne ne l’entend. Seule sa grand-mère aura droit à ses confidences Et la grand-mère c’est Jeanne Moreau, capable d’entendre qu’elle est la seule à pouvoir le comprendre puisque comme lui « elle va mourir bientôt ». Jeanne Moreau est sublime et magnifique, belle et magique, émouvante et consolante. En deux scènes, elle nous rappelle ce qu’est une actrice : une présence indiscutable…et lors de ces deux scènes on n’a aucun doute : Jeanne Moreau et Melvil Poupaud sont une grand-mère et un petit-fils. Entre ces deux-là il s’est vraiment passé quelque chose et là, notre plaisir de spectateur est à son comble et à travers le brouillard qui embrume le regard on se prend à rêver d’une grand-mère comme elle, qui ne juge pas, qui ne conseille pas, qui dit « je t’aime ». Voilà, des acteurs magnifiques, une histoire forte racontée simplement, c’est le cinéma. Ce qui ne m'a pas plu : Le cancer...
Le jeu de Melvil Poupaud et de Jeanne Moreau et de Daniel Duval... et c'est tout ! Ce qui ne m'a pas plu : J'ai beaucoup aimé ce qu'a fait Ozon auparavant mais j'ai été cette fois extrèmement déçu. Les scènes dans la boite gay sont superflues et racoleuses. ; la scène de sexe avec le copain est trop violente même si on comprend parfaitement son état d'esprit. Le coup du couple à trois, du bébé, du notaire, cela fait un peu trop cliché ! Je m'attendais à beaucoup d'émotions mais je n'ai pas ressenti grand chose.
Charline Cormier
7 déc. 2005 à 15:19
Le personnage qui se dit "à quoi bon" et finalement quand arrivent ses dernières heures pense que ça vaut quand même le coup de laisser une trace sur terre et autant que celle-ci soit positive pour les gens qui restent. F. Ozon est juste à la limite du mélodrame, il n'en aurait pas fallu plus. Impossible de rester insensible face à cette histoire et de ne ne pas se mettre à la place de Melvin Poupeau et de se demander ce que l'on ferait à sa place. Ce qui ne m'a pas plu : Impossible de ne pas pleurer !
Julie Grandpierre
4 déc. 2005 à 13:45
Pas grand chose...à part la seule réplique valable entre Romain et sa grand-mère "tu es comme moi, tu vas mourir bientôt" ; ce qui d'ailleurs montre le cynisme ahurissant de l'anti-héros. Ce qui ne m'a pas plu : Tout : les scènes de sexe voyeuristes (et encore je pèse mes mots) qui n'avaient rien de sensuelles, on se sent sali en les regardant. Le scénario est pitoyable, la fin n'en est pas une : dans la salle où j'étais, tout le monde s'est regardé l'air ahuri quand la lumière est revenue, se disant que ce n'était pas possible de faire une daube pareille.
Pierre Cinema
3 déc. 2005 à 22:44
L'histoire, le thème abordé ; l'évolution de la psychologie de Romain, sa réaction face à la mort, les traits d'union faits entre son enfance et le présent qui nous livrent des éléments de sa nature profonde. Ozon ne change pas son personnage pour en faire un saint ou un martyr, c'est juste un jeune "dans le vent" qui affronte à sa façon le destin que nous avons tous en commun mais que lui rencontre trop tôt... Ce qui ne m'a pas plu : Le "stéréotypage" du milieu gay...
Madeleine GONI
1 déc. 2005 à 21:01
L'histoire, les acteurs, les prises de vue, l'amour. Ce qui ne m'a pas plu : Rien.
Vera Lucia SPENCER
1 déc. 2005 à 21:01
La réplique suivante : Mon mari et moi on vous trouve beau...On se demandait si vous voudriez coucher avec moi... Ce qui ne m'a pas plu : TOUT... Ce filme est une grosse daube, on pourrait imaginer qu'une personne de 31 ans se sachant mourrante, décidant de ne pas se battre vivrait ce qui lui reste de la vie avec passion... s'éclate et laisse d'elle une belle image de fin...Mais non!