Avis - Mon colonel

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 Anonyme - 19 févr. 2016 à 21:48
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manuel lallement
18 oct. 2010 à 16:43
Jean Michel Royle
29 janv. 2008 à 01:10
Le contexte de l'époque. Le film tourné en Algérie. Certains pieds-noirs ont reconnu leurs maisons. Ce qui ne m'a pas plu : Le manichéisme. L'oubli de la terreur systématique sur les communautés. Exactions, mutilations, massacres dus au FLN. Les pieds noirs pris pour des insouciants. Le parti pris de Costa Gavras, proche historiquement du FLN. On rappellera que c'était des départements francais.
bouleversant Robinson Stévenin
Stéphanie Ancher
5 oct. 2007 à 11:37
bon film et très bonne musique d'Armand Amar ....
Nicolas Dürr
5 oct. 2007 à 11:37
Avec un jeune homme, interprété par Robinson Stévenin, qui va partir faire la guerre d'Algérie et va se confronter à un colonel optu, interprété par Olivier Gourmet, nostalique d'une époque coloniale qui se termine.
Marcel Leo Léger
5 oct. 2007 à 11:37
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Henri Pouillot
15 janv. 2007 à 11:08
La réalité d'une situation vécue par un certain nombre de jeunes de cette époque. Témoin moi-même de la torture en Algérie, à cette époque, dans d'autres conditions puisque j'étais exécutant et non décideur, je pense que ce film apportera des éléments de réfexion sur ces pratiques indignes de ce 21ème siècle. Mais hélas, cela reste d'actualité puisque l'élite de l'armée française revendique un cadre juridique à la Torture pour notre pays.
Eric Farges
18 nov. 2006 à 18:49
Le film est complexe. Là où on aurait pu s’attendre à l’opposition entre un colonel monstrueux face à une jeune recrue entièrement pure, le film donne à voir comment des individus évoluent lentement vers le pire. Le lieutenant va ainsi être amené de façon très « rationnelle » à participer à des actes violant les principes juridiques dont il est le représentant. « Mon colonel » permet ainsi de saisir le point de vue des bourreaux sur la pratique de la torture (un peu comme J. Littel dans les Bienveillantes). De là à justifier l’inhumain, il n’y a qu’un pas que ne franchit heureusement pas le réalisateur. Le calme et le sérieux dans lequel officient les bourreaux (un peu à l’image d’Eichmann) suffit à condamner ces actes sans en faire trop. Le spectateur prend conscience de la lente dérive d’individus incapables de réaliser l’inhumanité de leurs actes. Le film dénonce aussi l’hypocrisie des acteurs politiques de l’époque (et notamment F. Mitterrand) déléguant ce « sale boulot » aux militaires dont ils ne voulaient pas reconnaître les méthodes mais dont ils savaient tout. Le film n’en dénonce pas moins parallèlement les attentats du FLN, même s’il ne les place pas pour autant sur le même plan. En fait, le film constitue une violente critique de la guerre en général, et encore plus de son inhumanité, dont il dénonce l’absurdité. Au final, « Mon colonel » est un film brillant qui ne restitue que trop bien la logique et la rationalité des bourreaux. Il fournit une trame qui permettrait probablement de rendre compte des tortures de Guantanamo aujourd’hui sans pour autant les justifier. On ne peut que regretter que ce film soit sorti dans une indifférence générale, qui traduit bien la sensibilisation du public à cette question, beaucoup plus douloureuse et épineuse que celle de la participation des « Indigènes » à la première guerre mondiale. Mais peut-être est il tout simplement trop tôt pour pouvoir entendre la leçon que nous assène « Mon colonel ». Comprendre et condamner la barbarie humaine ne sont pas deux choses contradictoires, au risque sinon de retomber dans un manichéisme faisant le li de la barbarie.