Avis - The Tudors - Saison 1

La Rédaction - 16 janv. 2011 à 22:24
 Anonyme - 27 juil. 2014 à 23:34
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jean goudmand
26 avril 2011 à 18:07
Londres 1536. Henri VIII épouse Jeanne Seymour, sa troisième femme, celle qui lui donnera le fils légitime qu?il exige et qui lui succèdera sur le trône d?Angleterre en 1547, sous le nom d?Edouard VI. La troisième saison de The Turdors, diffusée par Showtime, débute par ce mariage et ouvre le chapitre de la période la plus sanglante du souverain, qui règna pendant près de 40 années sur l?Angleterre. On comprend facilement pourquoi Henri VIII reste un sujet d?inspiration pour les séries historiques. Le bonhomme s?est marié six fois, il a fait décapiter deux de ses épouses, Anne Boleyn et Catherine Howard (la cousine d?Anne). Il en a répudié une autre, Anne de Clèves, après seulement six mois d?union. Il a exigé l?annulation de son premier mariage avec Catherine d?Aragon parce qu?elle ne lui avait pas donné d?héritier mâle. Il a provoqué la rupture avec le Vatican et le pape Clément VII (sur un problème personnel - le divorce avec Catherine) et donc avec le catholicisme, et a mené son pays à l?anglicanisme. Ne renonçant devant rien, il obligea sa fille Marie à le reconnaître comme le chef de l?église et à admettre son illégitimité héréditaire. Peu importe, elle deviendra reine en 1553 et gardera le nom de Marie la Sanglante (Bloody Mary) pour les persécutions menées contre les protestants en tentant de rétablir le catholicisme. Une vie remplie d?autant d?événements ne pouvait que passer à la postérité. Elle offre évidemment un intérêt historique, mais n?est pas facile à traduire dans une fiction. C?est à cette tâche bien ardue que s?est attaqué le scénariste britannique Michael Hirst. Restituer la complexité des enjeux personnels, politiques et religieux de l?époque constituait une gageure, même en profitant d?un format long comme l?offre une série télévisée. C?est loin d?être réussi. Au total, on a le sentiment d?osciller entre une biographie qui aurait pu être rédigée par André Castelot et un scénario du genre ?une soirée chez l?ambassadeur?. Les costumes et les décors font beaucoup pour qu?on oublie les coupes imposées dans l?histoire. Le nombre des scènes suggestives a nettement diminué depuis la saison 1, ce qui est normal puisqu?Anne Boleyn (Natalie Dormer) n?est plus dans le registre de la séduction: elle a conquis le roi et s?est fait couper la tête. Petit détail anecdotique qui ne fait rien pour aider la série: la seule scène dénudée de ce premier épisode de la saison 3 est recouvert par un flou qui n?a rien d?artistique. On n?imaginait pas en regardant The Tudors chercher un spectacle indécent, mais au moins la morale est sauve. En 1536, Henri VIII est déjà un homme diminué physiquement après avoir été victime d?une blessure à la jambe lors d?une joute équestre. Il ne peut plus, par exemple, monter à cheval, cela n?empêche pas la série de continuer à le montrer comme un jeune étalon. De ce point de vue, Jonathan Rhys Meyers devrait très vite cesser d?être le candidat idoine pour incarner un souverain qui, peu à peu, va être frappé d?obésité et d?impuissance. Dans la série, Henri continue de ressembler à un adolescent irascible. Une scène grotesque: le roi veut dicter une lettre à Cromwell. Devant le peu d?empressement de ce dernier à s?asseoir et à s?exécuter, il lui met une tarte derrière la tête comme on le ferait à un môme récalcitrant. Donc, Henri reste très juvénile dans ses gestes, mais admettons que c?est ce qui fait son charme aux (beaux) yeux de Jeanne Seymour (Annabelle Wallis). L?adaptation, qui est souvent approximative, ne peut guère compter sur les dialogues pour se sauver. Voici deux exemples empruntés au premier épisode. Henri se présente dans la chambre de Jeanne pour honorer leur nuit de noces. Servantes, favorites, courtisanes, dignitaires religieux et intimes de la cour sont présents pour lui présenter leurs respects avant ce moment tant attendu. Henri entre et semble contrarié par cette foule. ?I don?t think we need to proceed in public. Not this time.? Evidemment, tout le monde se retire. Le diplomate Francis Bryan se présente chez Lady Marie (la future reine d?Angleterre) pour lui faire signer un acte de renoncement à ses prétentions successorales. Devant le refus de la jeune femme, il y va de sa petite menace : ?If you were my daughter, I would smash our head against a wall until it was soft as a boiled apple.? Evidemment, Marie signe la requête royale, sans prendre la peine de la lire. L?un des seuls thèmes prometteurs (et cela aurait certainement fait un chouette scénario) est celui de la dissolution des monastères, consécutive à la mission confiée à Thomas Cromwell (à ne pas confondre avec Oliver), le conseiller du roi et l?un des principaux artisans de la réforme religieuse. Le soulèvement des fidèles du Yorkshire et du Lincolnshire est montré, mais avec trop de parcimonie dans ce premier épisode. Il y a là une veine à explorer pour les chapitres à venir. D?autant que cela permet de faire des détours par la résidence papale de Castel Gondolfo qui est un endroit verdoyant et magnifique. Au fond, l?histoire du conflit entre Londres et Rome est nettement plus intéressante que celle des maîtresses successives d?Henri VIII. Dans cette galerie de portraits, James Frain qui prête ses traits à Cromwell est le seul qui tire vraiment son épingle du jeu. Pour le reste, on a une série qui ne fait rien pour vous faire vous sentir au début de la Renaissance et qui se résume à quelque chose comme ?bienvenue chez les riches et les puissants?. Si tout cela n?était pas tourné dans des costumes et des décors qui font époque, on pourrait se croire n?importe où ailleurs, dans une dynastie familiale de puissants banquiers ou d?industriels au XXe siècle. Il y a eu des exemples récents dans ce domaine, notamment un qui fut arrêté après la deuxième saison. Je vous laisse deviner son nom.
JEAN CHARLES PREVOT
1 avril 2011 à 22:12
authentique.
DAVID REMOLEUX
16 janv. 2011 à 22:24
valerie verzele
3 nov. 2010 à 08:54
l'histoire d'henri VIII et sa cour...moi qui aime l'histoire..costumes magnifiques..musique du générique...les acteurs...une histoire qui se devait d'être adaptée à l'écran au vu de sa richesse en événements! Ce qui ne m'a pas plu : des scènes parfois très violentes, celles d'exécutions....le final de la saison 2 est éprouvant en ce sens...
Alain GALOIN
22 sept. 2010 à 01:08
Nadege RAMS-LEFRANC
15 sept. 2010 à 13:33
Héléna ROLLAND
3 août 2010 à 17:25
cathy leroux
24 juin 2010 à 20:55
georges blasy
10 avril 2010 à 18:25
Annie BARBOTTE
8 avril 2010 à 12:19
Emilie Carnet
25 juin 2009 à 09:39
J' adore l ' histoire , en plus il est trop Mignon Henry dedans !!! en attente impatienment de la saison 4