Avis - Oxhide II

De voir incarné les métiers menacés de disparition, l'étude des manies, la friction inter-générationnelle. Le rôle que la réalisatrice (29 ans seulement, mais déjà beaucoup de recul par rapport aux cruautés de l'existence) s'est réservé, en délicieuse empotée poussant très loin le bouchon... Le bruit du train toutes les demi-heures. L'inquiétude globale, l'absence de perspectives qui plane sur ce trio et sur l'affaire de cuir menacée de cessation d'activité. Ce qui ne m'a pas plu : - L'excessive lenteur (dès le travail du cuir, tout est en temps réel comme si c'était réservé à la famille, une bonne demi-heure de trop pour un public) - La caméra fixe comme un planton posté devant la table où tout se joue. L'absence de transitions. L'absence de lumière du dehors (la seule fenêtre en arrière-plan indique la nuit) - Le fait de ne jamais voir les chats (ils auraient pu enlever l'impression d'austérité de la première moitié du film) - L'absence de rebondissements sur la maniaquerie (cela aurait pu être beaucoup plus hilarant)