Avis - Les Amours imaginaires

Bonne B.O, Dalida ne me quitte plus depuis 3 jours... Et pourtant je ne suis pas vraiment fan de Dalida!

Un film d'une très grande sensibilité. Les personnages charismatiques à la Almodovar, un bel esthétisme et de l'originalité dans la prise de vue. La bande son magnifique et de l'humour (l'aspect dialogues et expressions québécoises ajoute un peu de comique...).

on se reconnait facilement dans certaines scenes, c est assez troublant...

Kitsch dans les décors, les costumes, les couleurs filtrées, les ralentis. L'accent québécois. Le jeune Nico-Niels-statue grecque blonde. Le clin d'œil de la fin... Mmm Louis... La musique pas toute jeune, bang bang ! Un bon moment, on se marre quand même. Ce qui ne m'a pas plu : Trop kitsch, trop coloré, trop de ralentis, trop d'accent québécois, trop de boucles blondes sur la tête de Nico-Niels. Et trop de clopes ! Berk, c'est limite si on n'en sentait pas l'odeur. C'est meurtrier !

Pas grand chose... Il pourrait y avoir quelques belles scènes si on ne s'ennuyait pas autant. Seul le côté un peu "atypique" de l'accent québecquois apporte un petit quelque chose d'original. Ce qui ne m'a pas plu : Extrêmement décevant. Pas d'histoire, une mise en scène ultra-conventionnelle, des ralentis interminables...

Je n 'ai pas aimé : trop lent

superbes prises de vue de Xavier Dolan

La performance d'un surdoué. La sélection à Cannes dans la catégorie "Un certain regard". Ce qui ne m'a pas plu : L'histoire : y en a-t-il une ? La musique : n'importe quoi. Les dialogues : incompréhensibles à cause de l'accent québécois. La scène de masturbation. Les coupures noires, les filtres, les ralentis, les effets spéciaux, etc.

Dolan pointe avec justesse et drôlerie le désordre contemporain des sentiments. Des ralentis chics, des acteurs filmés de dos et une bonne bande son font qu'il impose un style bien à lui.

Sorte de "Jules et Jim" où un jeune éphèbe, sosie de Louis Garrel en blond, use et abuse du cœur de deux amis transis, une belle fille plutôt intello et un petit gay émouvant (Xavier Dolan dans le rôle). Le film est rythmé par des monologues du jeune homme et de la jeune femme qui racontent en plan fixe leurs passions amoureuses, façon vécu. Gare à l'accent québécois ! Les acteurs sont épatants, les dialogues assez fins. Et clin d'œil génial à la fin ! Bande son éclectique et qui colle parfaitement au film.

L'histoire, la mise en scène, l'image, le jeu des acteurs, le style et le rythme du film. C'est un film qui marquera le cinéma, la preuve d'un grand talent (celui d'un réalisateur/acteur/scénariste de 21 ans !). Et la promesse d'une œuvre neuve, fraîche et puissante.

Confirmant qu'il n'était pas qu'une simple sensation de festival, Xavier Dolan signe un second film encore plus épatant que le précédent. D'une grande beuaté formelle, Les amours imaginaires séduit par sa vigueur et son romantisme échevelé. Niels Schneider (sosie blond de Louis Garrel) est très juste, personnage ambigu dont on ne sait jamais vraiment s'il est naïf, manipulateur ou sincère. Monia Chokri est aussi parfaite, elle porte à merveille les tenues des années 50. Bref un très bon film av