Avis - J'enrage de son absence

La Rédaction - 29 mars 2014 à 10:56
 La Rédaction - 29 mars 2014 à 10:56
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très déçue. sujet intéressant, acteur principal émouvant, mais film artificiel et invraisemblable, des longueurs, la fin avec la musique est mélo et frise le ridicule. dommage
Il y avait longtemps que je n'avais pas apprécié un film français comme celui-ci ! Comédiens grandioses. Très bien ficelé sous toutes ses coutures.
Genevi? LOUIS-COUVREUR
9 déc. 2012 à 16:22
C'est drôle je n'arrive pas à me sortir de ce film d'hier. Vraiment le jeu des acteurs est superbe, que ce soit William Hurt, Alexandra Lamy, l'enfant ou le mari, tous m'ont impressionnée même si la scène finale est, à mon goût, insupportable mais voulue ainsi. Des silences éloquents, des mots tous bien choisis et pesés, pas de larmoiements inutiles et une petite pointe d'accent qui éloigne encore davantage ce père muré dans la souffrance. Il ne peut s'accrocher qu'à cette femme ayant connu, vécu et partagé cette même douleur, et cet enfant qui n'est qu'un rêve vivant de ce qui n'est plus. Alors, il aurait fallu reconstruire, mettre un pas devant l'autre mais comment est-ce possible lorsque le coeur ne bat plus au bon rythme ? C'est la survie, mais aussi une lente agonie jusqu'au prochain lever du jour... s'il se lève. Ce serait déplacé de dire "j'ai aimé" car ce serait avoir aimé un deuil... alors je n'ai pas aimé, j'ai goûté, partagé, ressenti ces émotions qui m'ont bouleversée. GLC
Bon film, fort, analyse subtile d'une situation devenue paradoxale et dramatique, d'un père qui n'a toujours pas fait le deuil de son fils et en cherche un autre de remplacement. Film alerte n'inspirant pas d'ennui.
Film avec un scénario intéressant, mais la fin est à l'opposé de l'ensemble de l'histoire, à moins que je l'eusse préférée toute autre, avec plus d'amour et de solidarité. Les difficultés pour l'ensemble d'une famille à suporter la disparition d'un enfant. Pourquoi la mère mais la volonté de sans sortir et pas le père ? Film joué par d'excellents acteurs.
Un film assez morne, triste, froid, à l'image de Sandrine Bonnaire...
j'ai aimé ...sauf le déferlement de violence à la fin..un peu limite pour être vu par un enfant de 8 ans..
C'est un film magnifique, dont on ne sort pas indemne. On est submergé par l'émotion dès les premières images, et cela grace au magnifique jeu des acteurs. Un grand moment de cinéma qui nous est offert avec beaucoup de générosité. Merci à toute l'équipe du film.
A voir. j'ai été surprise par ce film Bien joué Parfois un peu lourd
Voilà un film fort, qui peut se lire à plusieurs niveaux : un père morbide qui essaie de voler l'affection de l'enfant que son ex a eu avec un autre père, après le décès de celui qu'ils ont eu ensemble ; mais aussi une réflexion sur la difficulté pour la mère de faire le deuil et alors le fantôme de la cave incarne ce passé qui ne passe pas ; mais encore un hommage à la vie qui renaît dans la mesure où on arrive à s'arracher au passé qui est mort ; mais enfin une réflexion sur les pères qui peuvent être mortifères comme l'homme de la cave ou engendrer à la vie, comme le père de Paul. Un film lent, puissant, qui laisse une forte empreinte. Merci Sandrine.
Nelly Moaligou
30 oct. 2012 à 22:26
C'est un film grand public, adroitement réalisé, alerte... Une famille recomposée d'aujourd'hui, et qui va de l'avant. Banale cave, quelques reliques stockées avec le vélo du fiston, 7 ans, adorable. Les dialogues ne restent pas rêver, les prises de vue virevoltent dans et autour de l'immeuble, au ras de cette vitre basse où le drame se noue... Le charme du petit garçon (Jalil Mehenni) opère tout de suite (le chut, sa manière très vive d'occuper l'espace...). Mise en scène, direction d'acteurs, tout sent la passion du travail bien fait en droit fil des expériences de l'actrice. Sandrine Bonnaire pour la deuxième fois derrière la caméra est à son affaire, dans la manière de peaufiner les angles, glisser dans le décor une forme de signature (silhouettes féminines proches de la sienne, boutique et galettes biologiques) sans jamais perdre le fil narratif. Nombre de diversions permettent pourtant de souffler, rendant fluide le recentrage sur l'enfant avec son fantôme au caveau (William Hurt), le nouveau copain adulte en tant que "père de son frère mort" autant que complément bienvenu de son vrai père (le long Augustin Legrand), ce type réglo, joueur, enfin tant que rien ne l'énerve... Et puis Mado, la mère terre-à-terre (Alexandra Lamy), personnage ambigu avec son secret qui n'en est pas un. Elle craque, remet le couvercle sur sa gêne jusqu'à ce que... Lors du déchaînement des derniers plans, l'attitude féminine peut même jeter un peu d'ombre sur l'ensemble.