Avis - La Prochaine fois je viserai le coeur

La Rédaction - 24 nov. 2014 à 19:15
 Lumières de la ville - 3 janv. 2015 à 16:39
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Lumières de la ville
3 janv. 2015 à 16:39
Un film sombre centré sur un flic psychopathe . On est mal à l'aise devant la banalité du mal . Le tueur de l'Oise qui ne peut pas résister à ses pulsions de meurtre est magistralement interprété par Guillaume Canet . Ambiance glauque avec une scène d'ouverture particulièrement réussie .
Glaçant dans l'horreur. Un bon scénario tire d'une histoire vraie. Bonne interprétation.
Excellente interprétation de Guillaume Canet qui habite totalement le personnage de ce gendarme psychotique . Décors dépouillés seconds rôles de grande qualité. Ce n'est pas un film pour se distraire, c'est quasiment un documentaire qui relate la folie meurtrière d'un homme .
Film lent mais qui relate la véritable histoire du gendarme tueur. CANET est impeccable dans le rôle de ce tueur psychopathe.
Correct sans plus.
sonia barbier
30 nov. 2014 à 02:56
Un film très sombre qui m'a mise très mal à l'aise. A aucun moment je ne pouvais oublier qu'il s'agissait d'une histoire vraie, que j'avais d'ailleurs à l'époque suivie avec beaucoup d'intérêt, et du coup impossible d'être en empathie avec cet assassin à qui je ne peux trouver aucune excuse, si ce n'est sa folie. Je trouve que les victimes et leurs familles sont les grandes oubliées de ce film et l'on survole l'enquête de gendarmerie. C'est l'angle que le réalisateur a choisi de prendre et j'ai trouvé ça un peu dommage. Toutefois Guillaume Canet est très crédible dans ce rôle - certainement un des plus difficiles de sa carrière - et Ana Girardot est émouvante au possible dans sa soif incroyable d'être aimée.
Pas mal.
Isabelle Cauvet
27 nov. 2014 à 15:36
"La prochaine fois je viserai le coeur", le troisième long métrage de Cédric Anger raconte l'affaire du tueur de l'Oise, Alain Lamare dans le film Frank, entre 1978 et 1979. Frank est double. IL PORTE son blouson alors il agresse, tue les jeunes filles au physique proche de celui de la jeune fille en fleur du poster de David Hamilton collé sur le mur de son appartement. IL ENTRE dans l'uniforme de gendarme alors avec ses collègues de la brigade il enquête et recherche le tueur, "ce salopard". Le spectateur va suivre l'histoire de l'intérieur c'est à dire qu'il suit le quotidien et les agissements de ce tueur très complexe, ceci est la grande originalité du film. L'image est sombre parfois glaciale voire givrée, elle reflète bien l'ambiance pesante renforcée par une musique envoûtante de Grégoire Hetzel, BO qui accompagne parfaitement la noirceur, la peur et les tourments du tueur. Décoration et costumes seventies sont très soignés. Le casting est tout aussi réussi avec unemention spéciale pour Guillaume Canet dont le visage figé, tel un masque, laisse deviner une souffrance extrême, un secret dérangeant, inavouable. Le réalisateur a pris le parti de ne pas juger ce tueur fou qui échappe à toute logique, un homme malade qu'on arrive à plaindre malgré l'atrocité de ses actes.
nul, lent, non credible, l'histoire ne tient pas. film purement alimentaire
bof - aucun intérêt, je me suis ennuyée - dommage pour G. Canet
J'ai regardé ce film car habitante de Crépy-en-Valois, je me souviens très bien de ce tueur de l’Oise. C'était stressant... Guillaume Canet est excellent dans ce rôle si difficile, car se mettre dans la peau d'un malade ce n'est pas facile. Chapeau Monsieur Canet.
Film "douloureux", très bien interprété, un peu lent peut être, à mon goût! Mais mérite d'être vu
Ce film sait transmettre la face cachée du comportement de l'humain dans sa vie sociale, professionnelle, dans ses relations aux autres ; l'interprétation des acteurs et actrices, les émotions qu'ils savent faire passer sont glaçantes de réalité, mêlant amour et cruauté d'un être prisonnier et victime de ses pulsions interprété magistralement par Guillaume Canet et d'une jeune femme n'ayant de cesse d'être aimée et oscillant constamment entre émancipation et culpabilité également superbement interprétée par Ana Girardot.
aucun intérêt. Film plat. J'ai perdu 2h de ma vie. il ne vaut même pas un téléfilm
Film noir, glauque...mais la prestation de Guillaume Canet est un pur régal, à fond dans son personnage comme d'habitude...incohérences effectivement dans le scénario...avec toutes les empreintes qu'il a laissées, il aurait pû être démasqué depuis le début...!!!
De Papincourt
16 nov. 2014 à 02:00
Le cinéma français ne se porte vraiment pas très bien... http://laisse-pas-trainer-tes-spoils.over-blog.com/2014/11/billet-de-l-apres-seance-la-prochaine-fois-je-viserai-le-coeur-6-5-10.html
Bon film, sombre, dérangeant. Contrairement aux avis ci-dessus, aucune empathie pour ce personnage. Canet nous gratifie d'une interprêtation de haut niveau. Certaines incohérences dans le scénario, mais passionnant quand même.
Un film sombre, malsain, dérangeant et pourtant très émouvant. On arrive à prendre le personnage de Franck en pitié, on a de la compassion pour lui, et il est même possible de s'attacher à un personnage aussi détestable. Guillaume Canet joue son rôle à merveille, ainsi qu'Ana Girardot. Tous deux sont magnifiques. Le personnage de Franck est certainement le plus grand (et "beau") rôle qu'a joué Guillaume Canet jusqu'à présent. Félicitations !
Je ressors de l'avant première à Bordeaux, totalement conquise par ce film noir et quasi dérangeant par la certaine empathie que l'on peut ressentir vis à vis de ce coupable au dessus de tout soupçon, pétri de souffrance lui-même. Après une amitié d'une dizaine d'années, j'ai moi-même appris qu'un de mes proches était un pédophile. La première fois que j'ai conscientisé cette phrase horrible "j'ai un ami pédophile", cela m'a profondément perturbée évidement. Un méchant ne l'est jamais à 100% et c'est toujours très dérangeant de le réaliser. Les nombreux faits divers en témoignent. Le choix du réalisateur de se placer dans la peau de ce tueur qui souffre et ne jouit nullement de ses passages à l'acte est courageux et original dans le monde de films traitant des tueurs en série. Il est à mon sens beaucoup plus "facile" de réaliser un film comme "Seven", par exemple, dans lequel aucune identification au tueur n'est possible. Le jeu de Guillaume Canet est époustouflant ! BRAVO !!!