Avis - Brodeuses

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 Valerie MOUSSERON DUFORT - 5 juil. 2011 à 16:24
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Valerie MOUSSERON DUFORT
5 juil. 2011 à 16:24
stéphane soularis
19 nov. 2010 à 21:04
isabelle devailly
8 sept. 2010 à 16:36
CHRISTIAN LEBRUN
14 avril 2010 à 17:07
ghislaine calvary
14 avril 2010 à 13:08
Laurence Papin
12 avril 2010 à 10:04
Emmanuel SCHEIDT
8 avril 2010 à 21:07
Excellent film intimiste. Superbe de finesse et de délicatesse. Actrices extraordinaires.
Je suis restée suspendue à ce film, je crois que je n'ai manqué aucun geste, c'est magnifique - bravo pour le commentaire de Mickael qui nous régale par sa finesse et sa poésie. Ce qui ne m'a pas plu : Rien ne m'a déplu.
Claudie Auzole
11 oct. 2008 à 08:26
Justesse et délicatesse des émotions d'une jeune fille loin de la vulgarité de la star académie, qui a un réel talent ds son métier. le problème de la grossesse n'est pas dramatisé, mais pris à sa juste mesure puisque cette fille n'a pas que ça ds sa vie, mais aussi un métier. problème du deuil aussi dont on se sort ds la solidarité autour d'un travail. Ce film est une bouffée d'air frais au milieu de toutes ces dramatisations à l'américaine qui sont mortifères et rélèvent du voyeurisme le plus inutile. Ce qui ne m'a pas plu : J'ai même aimé la simplicité des décors, alors.....
Anne-Laure LEDOLLEY
5 oct. 2007 à 11:37
A ma mère ...
Nathalie BOASE
5 oct. 2007 à 11:37
J'aime la relation qu'entretiennent l'adolescente et sa patronne, toutes s'entre-aident sur le plan psychologique... La fin est belle et laisse place a l'imagination.
Claude BURGKHALTER
5 oct. 2007 à 11:37
Sortie en salles 10/2004
pascale delamer
5 oct. 2007 à 11:37
Superbe Ariane Ascaride La beauté des broderies de Lesage, l'artisanat d'art promu au 1er plan une superbe histoire d'amour entre une jeune fille et une femme qui va lui transmettre tout son savoir
sylvie desbordes
5 oct. 2007 à 11:37
Tourné en Poitou...On est chauvin ou pas...
Benjamin CHASTAGNIER
5 oct. 2007 à 11:37
Avec la belle Lola Naymark... La plus belle actrice française du moment :-) (enfin, c'est juste mon avis)
florence bruneteau
5 oct. 2007 à 11:37
émouvant
christelle conrad
5 oct. 2007 à 11:37
sur arte, très calme ,très chouette
Nathalie NOEL
5 oct. 2007 à 11:37
trés emouvant
Marjorie ROUSSEAU
5 oct. 2007 à 11:37
J'ai adoré étudier ce film avec caro, dommage que notre exposé n'ait pu prendre fin.
Françoise POTHIER
5 oct. 2007 à 11:37
Film qu'on pourrait qualifier de naturaliste. Réflexion sur un métier artistique (broderie) et la maternité. Un film émouvant avec une Ariane Ascaride éblouissante et sobre en même temps et une jeune héroïne magnifique de justesse et d'émotion.
Mickael Bonnot
12 mars 2005 à 14:00
C’est un art, un passe-temps mélodieux, c’est une passion et un savoir-faire… La broderie est définitivement un Art… Il s’agit du premier long-métrage d’Eléonore Faucher, film dont on se souvient après être sorti de la salle, un film aux couleurs sensibles et maternelles. Les jours passent…Un autre univers à présent…C’est l’histoire d’une femme, Madame Mélikian. Elle avait un fils, parti trop tôt dans un accident de moto, et vit désormais seule, sans mari. Elle tient un atelier de broderie, connu par Christian Lacroix, pour ne citer que lui…. Le goût de la broderie embaume sa maison mais les images du souvenir demeurent…C’est là que réside le secret des mères endeuillées : elles ne donnent pas seulement à manger, elles ouvrent plutôt les yeux… Claire se fait embaucher chez cette dame, en toute solennité. Fil après fil, être à nouveau soi par le biais d’un autre à l’intérieur de soi… De l’autre côté Claire, à un bout de la vie, dans ce premier état de future maman où nous naissons si longuement, et aidée et soutenue par Madame Mélikian, elle se met à voir, enfin… Ce scénario, c’est le ventre de Claire qui semble grossir en puissance, cajolé par cette surabondance de sensations, de perceptions, d’interrogations et ce n’est plus seulement un corps qui se constitue par la grossesse…c’est aussi cet esprit prénatal qui se met en place, lieu de toutes les expressions possibles. On voit Claire dans la glace, c’est une image qui appartient au monde. La jeune femme n’est plus dans le monde, mais au-dedans d’elle-même. Avoir un enfant oui, revenir dans un autre monde… Deux femmes, deux destins, des affects, des peurs, des ratages et des illuminations. Solennité, résignation muette, chacune lit dans le regard de l’autre, s’apprécie dans leur art commun qu’est la broderie… Arrière plan sur des machine à broder, et superposition d’existences à broder, pour le bien-être, ou plutôt le mieux-être de chacune….L’atmosphère respire la lourdeur, et se juxtapose à une légéreté plus tendre, plus chaleureuse, où le temps paraît s’arrêter, lui aussi stoppé par le raffiné de l’instant des deux femmes… Deux femmes toujours, l’une à la cinquantaine, cheveux corbeau, élégante, dressée de noir de la tête au pied…en passant par les idées…Une femme classe en définitive… L’autre, une jeunette rouquine bouclée, cachée derrière des lainages et autres foulards aux couleurs chaudes… L’opposition s’écrit avec un grand O, la différence physique s’observe. Madame Mélikian enracinée dans ses habits noirs, sombres, au même titre que ses pensées dépressives, reflet de l’âme oblige… Les beaux jours finiront par revenir avec fragilité. Claire encore, qui dans son corps de femme, caresse son ventre, commence à le montrer, devant une mère aveugle… La réalisation elle-aussi part dans le cœur des personnages… L’éblouissement est pénible pour Claire, ce bébé à venir n’est qu’un accident, et comment ne pas commettre ce meurtre d’amour ? Pis ce corps qui devient gros, laid, un corps bientôt accouché, qu’en penser ? Et pourtant, quel beau ventre devant cette caméra, que de formes nettes et délimitées… On devine dans cette rondeur tous ces bruits nouveaux, ces rythmes utérins, ces sensibilités violentées par des goûts, des odeurs et des saveurs étrangères, brutales mais tellement délicieuses. La relation entre Claire, future maman, et Madame Mélikian est fusionnelle… C’est par Claire que cette mère endeuillée trouve cet accord existentiel…Entre les deux, il ne s’agit pas que d’une présence ou d’amitié, il s’agit de la présence rendue. Une présence qu’on avait perdue, qu’on portait en soi comme un espoir irréductible, qui était une attente. Et puis ce fils perdu en accident de moto…et ce bébé à naître, chez l’Autre, Elle, Claire. Ce film parle dans une douceur tranquille, belle… On ressent la présence des deux femmes par un de ses côtés, par un de ses effets de côté : c’est dans la broderie certes, également dans le regard, une courbe du visage, une manière de se montrer, de marcher, un profil du corps…et on est seulement pris sous le charme. D’un côté, une femme tout en noir, avec une voix rauque, de l’autre une voix un peu plus fluide, mélodieuse ; c’est une complémentarité qui réchauffe… Madame Mélikian, après cette tentative de suicide, n’éprouvera plus le poids de se supporter et de se faire vivre au jour le jour. La présence de Claire l’a réconcilié et la réalisation n’en finit pas de « faire voir », de regarder, de scruter ce qui nous fascine ainsi… La sensualité fait partie intégrante du récit et de la réalisation, et les sens sont mis en avant, pour que le spectateur rentre dans ce monde du silence artistique : le frottement des vêtements, des tissus, le travail minitieux d’une robe de Lacroix, le tintement des perles, la dentelle travaillée, et d’autres instants plus parfumés, olfactifs… Tout est douceur, lenteur, saveur, les finitions transpirent du travail d’artiste, la broderie atteint des sommets paroxystiques…Pléonasme d’un art qui se suffit à lui-même, baladé silencieusement par ces deux artistes aux mains d’or… Alors on ferme les yeux, on n’a plus besoin de voir dans ce film, on allume le regard intérieur – la vision – et l’on s’y suspend… Merveilleux jeu d’actrices … Madame Mélikian est interprêtée par Ariane Ascaride, que l’on avait grandement remarqué dans « Mon Père est Ingénieur », un film très dur où son personnage devenait autiste suite à un choc émotionnel. Ariane revient ici dans un rôle très sobre, d’une solennité qui glace et réchauffe en même temps. Le personnage est charismatique, l’actrice d’une justesse remarquable. Lola Naymark joue Claire et ce rôle lui semble fait « sur mesure ». D’un charme énivrant, d’une conviction profonde, l’actrice est à saluer avec enthousiasme et élan. Il fallait tous ces détails dans ce film pour être en état de comprendre la grossesse. Certes, le sujet me passionne, les relations précoces mères-enfants- également, mais je n’épuiserais pas avec des mots tout ce vaste domaine qu’est la grossesse. Ce n’est pas une raison pour ne pas essayer d’en rendre compte, de préciser en quoi cet état intense de complétude est un pur état de présence. Les deux voies sont possibles dans ce film : celle d’une mère perdue sans son fils, et celle d’une autre, qui va le devenir, et qui va donner vie… La vie contre la mort…la mort envers la vie… Cette grossesse a ceci de particulier qu’elle combine ces deux voies et aboutit à une présence singulière, extraordinaire… Ce corps de Claire, cette descente en soi, cette présence de soi à soi… La grossesse est finalement un chemin dans ce film, et comme sur tout chemin, on observe des arrêts et des embûches. Ce qui ne m'a pas plu : Ce film n'est que sensations, et je ne peux le critiquer.
Sylvie Traveau
30 nov. 2004 à 13:46
J'ai apprécié les magnifiques couleurs ou prises de vues, tout dans les nuances de roux de l'actrice aux paysages automnales. La finesse du travail des brodeuses pour la scène finale. Ce qui ne m'a pas plu : Peut-être un peu de longueurs...
Marie-José Durand
14 nov. 2004 à 21:20
Une petite merveille sur le plan esthétique.
Sophie Ducordeaux
11 nov. 2004 à 20:37
J'ai beaucoup aimé la simplicité de la mise en scène qui permet de mettre en valeur toute la vérité de la vie en campagne, la réalité des personnages, de mettre en lumière leurs sentiments, leurs difficultés, leurs faiblesses et leur force. Beaucoup de suggestions qui laissent la place à notre esprit de déambuler dans l'histoire qui se trame sous nos yeux et donc de s'identifier. Le casting est parfait, chaque personnage trouvant sa place. La broderie n'est qu'un moyen de rapprocher les êtres entre eux comme un trait d'union entre des destinées bien différentes. L'héroïne principale est merveilleuse de naturel. Le scénario est juste. Pour résumer, j'ai aimé ce film parce qu'il n'y a rien de trop, tout est à sa place, comme dans la vie, comme dans la nôtre. Ce qui ne m'a pas plu : Si on ne s'attache pas à la beauté des paysages, aux détails de la mise en scène, on peut alors y trouver quelques longueurs