Avis - Nobody knows

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 Joelle GALLO - 6 juil. 2010 à 14:51
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https://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/2201436-nobody-knows/

Adeline Decaux
5 oct. 2007 à 11:37
Hirokazu Kore-Eda
philavanh guichard
5 oct. 2007 à 11:37
film japonais inspiré d'un vrai fait divers: une maman qui abandonne en plein Tokyo ses quatre enfants
ghislaine ngo sieu hong
5 oct. 2007 à 11:37
difficile de retenir ses larmes devant ce film surtout quand on est maman
Nicolas Jeandidier
5 oct. 2007 à 11:37
Superbe film japonnais, plein de poésie, où l'on suit la vie d'une fratrie progressivement abdanonnée par leur mère.
Yohann DEREUME
5 oct. 2007 à 11:37
Film japonais de Kore Eda Hirokazu, juste, magnifique, touchant, avec une légère touche d'humour qui ne laisse pas en froid et permet de varier les émotions. Un contrôle des acteurs génial...
Sebastien Souris-Thibert
5 oct. 2007 à 11:37
Bouleversement total !!! Beau. Tres beau.
Florent Dechiron
5 oct. 2007 à 11:37
Kore-Eda Hirozaku
Bien aussi
olivier gonnet
5 oct. 2007 à 11:37
film japonais
Christophe Clarey
5 oct. 2007 à 11:37
Daremo shiranai
Chandenier Stéphanie
5 oct. 2007 à 11:37
Un film japonais très poignant
geraldine davoine
5 oct. 2007 à 11:37
Bouleversant. Du grand art.
Valentine LEBERT
5 oct. 2007 à 11:37
Un film super émouvant et qui montre le véritable courage des enfants asiatiques !!
hélène courtaigne
5 oct. 2007 à 11:37
magnifique et trés triste
Francois SANTAIS
5 oct. 2007 à 11:37
De Hirokazu KORE-EDA
Dominique ALBI
5 oct. 2007 à 11:37
un film poignant à voir absolument
Christophe Castello
5 oct. 2007 à 11:37
Une claque émotionnelle
The Hoang VAN
5 oct. 2007 à 11:37
Un film simple, sans artifice et bouleversant. Une réussite !
chef d'oeuvre
Aurélie Chavigny
5 oct. 2007 à 11:37
Très émouvant
Julien VILLE
5 oct. 2007 à 11:37
Tellement seul
Aurélia Méda
5 oct. 2007 à 11:37
Un en mot : émouvant, si je rajoute un deuxième : poignant. Une histoire douce et amer. M JP.
Jean-Baptiste Doulcet
16 oct. 2006 à 20:44
Une infinie émotion, un film qui passe d'abord par le coeur. La technique impressionnante laisse quand même la part belle aux sentiments d'une délicatesse absolue. Un des plus beaux films sur l'enfance jamais réalisé. Ce qui ne m'a pas plu : Quelques longueurs, mais vraiment infimes.
Julia Menesguen
14 juin 2006 à 00:29
Il n'y a pas assez de place pour écrire tout ce que j'ai a dire sur le film de Kore-eda! Contrairement à l'avis donné sur ce site, je trouve le film de kore-eda d'une complexité très vénérable ! En réalité il y a un tas de détails qui mettent le spectateur sur le destin tragique de ces quatres enfants (au niveau des plans, qui ne sont pas si court que ça au passage, aux longs silences, et aussi l'innocence des personnages) c'est une véritable descente jusqu'à la plus misérable des misères qui s'opére progressivement tout au long du film. Je trouve ce film très réussi et allez faire un tour sur ce site > http://www.plume-noire.com/cinema/critiques/nobodyknows.html (la critique est assez juste).
Mickael Bonnot
12 mars 2005 à 14:04
L’heure est au temps du comment de l’éducation, de quelle manière, avec quelle aide, quels contacts et nous n’avons jamais autant parlé de la nécessaire évolution des relations entre parents, enfants et professionnels… Cela implique de la prévention dans la protection de l’enfance et ce film n’a d’autre ambition que celle d’interpeller, d’une part, à la négligence et l’insouciance d’une mère en proie à son immatûrité, et de signaler, d’autre part, dans le cadre des relations parents-enfants-professionnels, les possibles pistes d’adaptation et d’amélioration du dispositif de prévention. Ce long film tragique japonais de 2h21, proposé par Kore-eda Hirokazu, nous dévoile une sombre histoire familiale, celle d’une mère qui finit par abandonner ses enfants, et les laisse livrés à eux-mêmes. « Nobody Knows » ou « Personne ne sait » et effectivement, personne ne sait ce drame éducatif qui est en train de se dérouler, ni les gens de l’HLM, ni les gens de l’extérieur… L’histoire… Nous sommes à Tokyo où une jeune femme et son fils ainé débarquent pour venir habiter un appartement… Tout deux se présentent devant les propriétaires du logement, et le tour est joué pour émménager… Dans le même temps, autre plan, des cartons à défaire et à monter… Dans trois de ses cartons, trois enfants encore vivants, progéniture de cette jeune femme… Une petite fille de 4 ou 5 ans, une autre d’environ 10-11 ans, et le petit frère de 6 ans dirons nous… Les consignes sont claires : ne pas faire de bruit, vivre dans ce deux pièces exigus, ne pas se mettre à la fenêtre pour éviter d’être repéré, et bien entendu, aucune sortie extérieure, pas d’école, de lien social, pas d’échange… Ah si, la plus grande fille est autorisée à faire la lessive, sur le balçon… Seul le fils aîné officiellement présenté se chargera de faire les courses, de jouer le chef de famille, lorsque maman sera amenée à s’absenter, un peu trop souvent par ailleurs… On la devine au départ partie pour raison professionnelle, et on se rend vite compte que cet argent envoyé de temps à autre n’est pas sans raison… Elle « abandonne » ses enfants, sinon mentalement, du moins, physiquement… Ainsi s’opère le quotidien de ces jeunes enfants, nourri par le nouveau chef de famille âgé de 12 ans, Akira, vaillant, brave et de surcroît réaliste quant au sort qui lui est réservé, ainsi que ses frères et sœurs… Il s’improvise donc veilleur du bien être des autres, s’occupe des courses, des repas, de la toilette, de l’argent restant… Le scénario de ce film est douloureux, indigeste, incisif : on entre dans le cœur et les tripes des personnages qui à défaut, d’exprimer leur ras-le-bol de vive voix, le font par gestes, par regards, toutes et tous murés dans leur solitude, capturé dans un deux-pièces entre quelques jouets, linges, et immondices qui s’accumulent… Une histoire bien glauque, ponctuée par le rythme des saisons, telle une dégradation qui n’en finit pas de toucher, de s’appesantir sur le sort des gamins, bientôt rejoints par le mutisme et le renoncement, en touche finale pour le vol, la manche alimentaire… Scénario étudié encore pour montrer cette détresse intérieure, comme s’ils ne s’agissaient plus d’êtres humains, mais de fantômes inconnus de l’état civil et des services sociaux. Ne parlons pas de l’école…la mère leur a clairement expliqué l’inutilité de cette drôle de structure ! La réalisation se concentre sur le quotidien misérable des gamins et beaucoup d’endroits récurrents viennent danser dans l’œil de la caméra : tout d’abord, ces escaliers que l’on monte et que l’on redescend pour revenir dans cette prison cloîtrée, ces lieux sur l’école, synonyme d’envie d’y être et d’impossibilité, ce balçon trop souvent pris pour cible pour mieux montrer l’appel du dehors, ce magasin si souvent fréquenté, ces employés compatissants… Tant de lieux, le drame est devant la caméra à tout instant… Puis un jour, les enfants décident de gagner la liberté, jours printaniers se succèdent, et le sourire s’affiche enfin…un peu moins timidement, comme la quintessence d’une libération enfin atteinte. L’aîné finira par tomber sur des jeunes de son âge, se lient d’amitié avec eux… Ces loustics viennent squatter dans l’appartement, sans réélle considération, apportant leur console de jeux et s’éclatant au maximum. Les saisons passent, triste noël solitaire, déchéance officieuse de l’autorité parentale… Cette réalisation qui percute de plein fouet au détour d’une négligeance vestimentaire, de l’électricité, du gaz et de l’eau coupés, d’un corps inerte suite à un accident domestique, d’un avion qui passe dans la nuit, au dessus du corps mis sous terre… Il faut préciser que la portée tragique de ce film montre aussi l’autre côté du miroir, à savoir qu’un enfant, porté par le poids des carences éducatives, peut aussi réagir par lui-même, et sentir en lui pousser des ailes inconnus ! La réalisation distille aussi tous ces passages où l’on sent cet esprit de solidarité, de chaleur humaine entre cette fratrie, et la cruauté des scènes laisse parfois place à un sentiment plus léger, plus chaud, plus sécurisant… Je crois au pari de la résilience dans ce film et du bien être que l’on peut apporter, afin que le jeune puisse retrouver un sourire, et cela, à bien des niveaux. Si les conséquences des carences éducatives sur les victimes doivent évidemment animer les actions des intervenants (inexistants dans le film, sauf peut être la présence d’une adolescente solitaire qui se manifeste de temps à autre ) et remuer le public , il ne faut pas sous estimer également les capacités de digestion, de récupération et de transformation de ces enfants, pour peu qu'ils disposent d'un bagage psychologique et affectif suffisant, du soutien de l'entourage et d'une capacité à parler de ce qu'ils ont subi et à être entendus, y compris par la justice. Cette " résilience" naturelle peut et doit être soutenue, voire induite par un maximum de personnes que les victimes rencontrent, en particulier quand l'aide de la famille est défaillante. Il vaut mieux faire le pari de l'existence de capacités de restauration et les soutenir ; il sera toujours temps de constater qu'elles sont insuffisantes chez certains ! On dira sûrement que mon dernier paragraphe est utopique, compte tenu des relations sociales nulles au cours du film… Mais il est peut être préférable encore d’avoir une mère absente qu’une mère violente… Dans le cadre de mon travail, je rencontre des contextes atroces, allant des viols, à l’inceste, en passant par des attouchements sexuels, ou des situations de milieu carcéral…et je me dis qu’il faut se méfier des dépressions qui dorment. Ainsi sait on que des dépressions dans l'enfance occasionnent à l'adolescence un risque de comportements antisociaux et agressifs multiplié par 10 par rapport à ceux qui n'ont pas été déprimés. On sait aussi que de nombreuses dépressions passent inaperçues du fait de leurs manifestations trompeuses : échec scolaire, provocations et indiscipline, errance et fugues, prise de risques....et que, faute d'être identifiées, elles ne sont pas soignées et donnent lieu à des réponses éducatives inadéquates. Il me reste à dire quelques mots sur le jeu des acteurs, ébouissants… Prix d'Interprétation Masculine au festival de Cannes à 14 ans pour le jeune garçon, Yagira Yuuya, qui endosse avec brio la qualité de son personnage désorienté ( Akira ). Kitaura Ayu est assez convaincante dans le rôle de la mère, et finit par agacer, tant dans sa voix crispante que dans ses propos tenus… Le personnage est irresponsable, l’actrice est touchante… Les enfants jouent bien, la tristesse se lit sur leur visage, rien n’est dit ou exprimé, tout est douleur au fond d’eux… Somme toute, si la séparation ne doit pas constituer une fin en soi entre l’enfant et sa mère, il en va autrement lorsque la mère abandonne physiquement ses enfants… Ce film met en jeu des systèmes de valeurs et de représentations, des modèles et des pratiques qui peuvent diffèrer, voire s’opposer par rapport à une éducation dite normale, du moins suffisamment équilibrée pour permettre un bagage psychologique et affectif louable. Cet état de fait dans ce film, cette réalisation discrête et intense, créent un important décalage, qui renforce l’incompréhension réciproque, entre les attentes des enfants et les pratiques de la mère… On se trouve ainsi face à des parents démissionnaires : les pères se sont envolés dans la nature et la mère s’éclipse on ne sait où, pour ne plus revenir. Un traumatisme de la séparation se crée automatiquement et le film dévoile l’absence des pères dans le cadre de l’exercice parental… Certaines situations montrant qu’ils ne sont vus que dans les moments de crise… Ainsi, le manque d’argent vient à gagner les enfants au foyer, et un faisceau de difficultés sur le plan économique et social apparaîssent de plus en plus. Situation de précarité, problèmes de l’inconfort du logement, insalubrité, surpopulation…et mort d’un être… « Le film tout entier est un songe claustro hanté par une fatalité lancinante » . Ce qui ne m'a pas plu : Une certaine longueur parfois, mais qui ne déstabilise pas pour autant...
Géraldine Dubois
28 janv. 2005 à 08:51
"Nobody knows" fait partie de ces films touchants et bouleversants, ne laissant personne indifférent face au sort de ces quatres enfants laissés à l'abondon par leur mère. On les suit dans leur quotidien, et on se met à espérer que leur avenir sera meilleur... Bref, un film fabuleux ! Ce qui ne m'a pas plu : Seule note négative au tableau : quelques longueurs par ci par là...
Sarah Kournik
22 janv. 2005 à 20:28
Ce film est très touchant. On voit l'évolution de l'histoire pas à pas et l'effet produit est bouleversant. Les acteurs, malgré leur jeune âge, jouent remarquablement.
Francois Lamay
12 janv. 2005 à 15:23
Poignant, très bien réalisé, à partir de quelques images une émotion forte...
J'ai trouvé l'ambiance de ce film remarquable. A la fois opressante, fascinante... En même temps, il ne s'agit pas d'un sujet très joyeux, mais le jeu des acteurs reste tout de meme très naturel. Ces acteurs sont d'ailleurs très attachants. En fait, je pense que le scénario n'est pas mal, mais que c'est l'ambiance qui y règne qui donne toute sa force à ce film très intéressant. Ce qui ne m'a pas plu : Certaines scènes auraient pu être supprimées car pas extrêmement utiles à la compréhension de l'histoire.
La simplicité des personnages ce qui n'empêche qu'ils ont chacun une personalité bien affirmée, des émotions assez fortes dès les premières scènes... Et aussi le personnage d'Akira, très impressionant et que j'ai beaucoup admiré durant tout le film. Je pense que c'est un film à voir à partir de 12 ans. Personellement il m'a vraiment vraiment vraiment marqué ! Ce qui ne m'a pas plu : Pff ! Mais quelle question quand même !
Un scénario très bien écrit, des acteurs qui reflètent cette simplicité de l'enfance... et un silence qui peut tout vous raconter. Il y a aussi une musique qui vous berce dans ce monde d'enfants livrés a eux mêmes qui est magnifique.
J'ai aimé la simplicité du réalisateur et des acteurs, le naturel des réactions qui rappelle celle du documentaire. J'ai apprécié egalement la sensiblité qui émane de ce film. Ce qui ne m'a pas plu : Les actions sont un peu lentes, d'ou la durée du film.
Jerome Napas
20 déc. 2004 à 19:56
Le silence évocateur et la simplicité de l'enfance mise en valeur font de ce film un moment de poésie intelligente et pure qui reflète très bien le Japon. Des acteurs (très) jeunes mais fantastiques ! Bravo, un film superbe... Ce qui ne m'a pas plu : Peut-être un tout petit peu long...?
Megumi Momoko
15 déc. 2004 à 16:05
Très touchant, une fin à l'orientale, ça change des grosses productions, et les acteurs jouent vraiment très bien ! Ce qui ne m'a pas plu : 2h20, faut pas exagerer non plus...
Yann Le Loarer
12 déc. 2004 à 01:04
Un sujet grave (une mère qui abandonne sa progéniture) ... et une question : comment concilier la supposée légèreté de l'enfance avec la pesanteur du drame ? Et c'est là l'essence du film ; des enfants qui n'auraient pas dû être confrontés à l'impensable et qui, tout en faisant face à de nouvelles responsabilités vont parvenir tant bien que mal à préserver en eux un semblant d'innocence, d'insouciance... ça a l'air glauque ? Pourtant le film se refuse à tout misérabilisme, tout mélodramatisme pleurnichard... ça s'appelle la dignité ! Et personne ne peut vous l'enlever !
Qualité du metteur en scene et des acteurs, maturité du jeune Akira.
Très beau film, les acteurs sont superbes surtout celui qui joue Akira c'est un très bon acteur, le scénario est dur et triste mais sans aucune violence c'est très réussi !!
Quelle justesse ! Quelle beauté ! Quelle poésie ! Quelle mélancolie ! Quel scenario ! Et surtout quels acteurs !
Aurélie B.
18 nov. 2004 à 20:57
Film poignant et juste mais qui a la pudeur de ne pas être racoleur ni violent. Ce qui ne m'a pas plu : Quelques longueurs...
La dure réalité de la vie. Les moments d'enfance préservés malgré tout.