Avis - Les Mots bleus

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 françoise Anton - 9 avril 2010 à 15:06
Cette discussion concerne un article du site. Pour la consulter dans son contexte d'origine, cliquez sur le lien ci-dessous.

https://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/2197608-les-mots-bleus/

françoise Anton
9 avril 2010 à 15:06
C'était vraiment un très beau film, je ne suis pas déçue. Triste, beau. Un film magnifique.
Emouvant
ISABELLE Art DOYE
5 oct. 2007 à 11:37
Alain Cormeau Avec Sylvie Testud, Sergi López, Camille Gauthier
Amandine Genre
5 oct. 2007 à 11:37
Sylvie Testut et Sergio Lopez ...
PASCAL AUZIALE
5 oct. 2007 à 11:37
Splendide ! mais prévoir boite de kleenex à proximité....
jean-patrick poirier
5 oct. 2007 à 11:37
super
Jean-paul GAUTIER
5 oct. 2007 à 11:37
superbe! plein d'humanité, de tendresse! Que d'émotion!
Vanessa HALABOWSKI
5 oct. 2007 à 11:37
émouvant
marie-beatrice deckmyn
5 oct. 2007 à 11:37
histoire d'apprentissage à la communication en langue des signes à travers la communication de l'amour.
Stéphanie NEVEUX
5 oct. 2007 à 11:37
Sylvie TESTUD; une actrice qui ne fait pas de vague mais qui crève l'écran, et surtout dans ce film.
severine bonner
5 oct. 2007 à 11:37
tres beau film
Violaine CANTAGREL
5 oct. 2007 à 11:37
bien bien bien
Mickael Bonnot
28 août 2005 à 14:25
Quand l’idée d’écrire cet article a germé – idée simple au demeurant-, je me suis demandé sur la manière dont il conviendrait de donner aux accents du film la vraie symbolique sur un sujet si vaste, si lourd et si troublant. Alain Corneau fait main de maître dans son nouveau film « Les Mots Bleus ». Nous entrons dans un film aux couleurs très sensibles, aux nombreuses nuances, où tout n’est que charme, finesse, regards, guidance éducative et espoirs… Le scénario d’emblée nous donne le ton. Deux bonnes heures où, évidemment, il va falloir répondre à des questions qui induisent une forte réflexion sur notre société. Ces esprits embrouillés des personnages féminins , il va falloir les apprivoiser, les solliciter, redoubler d’efforts, et ne pas oublier ces traumatismes du passé qui dictent frontières et interdits. Une histoire touchante, dépouillée, relativement sobre, avec cet oiseau chanteur-poête qui influe ou régule les aléas de la nature humaine… Ce film est avant tout centré sur l’Amour d’une mère envers sa fille, sur cette filiation unique, inscrite dans l’absence d’un père démissionnaire. Cet amour qu’Anna écrit, dessine, tente de montrer par ses moyens, et la poésie du film n’en finit plus de nous désarmer. Il suffit de lire, la gorge nouée parfois, pour que s’efface toute velleité d’expliquer les enjeux du film… Nous nous laissons aller par la mémoire individuelle des personnages, et le scénario bat la mesure dans la rencontre de Vincent, dont on devine qu’il est un peu le moteur du film – à la fois éducateur, animateur, confident, complice… Chacune de ses histoires, de ses bouts de passé demeurent le reflet d’un destin propre et singulier, dont il s’agit d’apprécier la libre inspiration… La réalisation est d’une sobriété et d’une solennité redoutable, comme si l’on poussait une lourde porte qui ne donne pas seulement sur les souvenirs ( fussent-ils bons ou mauvais ), mais débouche aussi sur un monde où se confondent le bien et le mal, où la mémoire repose dans le vide d’une éternelle énigme… Pourtant, cette même réalisation ne s’épanche pas sur les détails du passé, peut être trop personnel, trop intime… Le réalisateur semble vouloir se pencher sur les jours à venir, afin de les enrichir d’un sentiment nouveau ou d’une émotion neuve, toujours basée sur la progression et ce combat pour fuir ce silence… Des images encore qui se centrent sur le personnage de la mère, dans ces pages d’amour et de pardon, en lien avec une douleur, un manque ou une dette existentiels. Et toujours ces mots, ces dessins, ces clins d’oeils, ces expressions juvéniles d’une enfant qui, par la force de ses mots et de ses gestes, engendrent en nous une conviction pleine et émouvante. Le jeu d’acteurs respire la justesse, avec une mention très spéciale pour la petite fille Camille Gauthier ( Anna ), très expressive et d’une prestation parfaite. Sylvie Testud ( Clara ) semble être d’une pudeur remarquable dans le film, avec ses joies et ses tristesses, et toujours ces tourments montrés sans le moindre exhibitionnisme. Le jeu de l’actrice fait la différence tout simplement… Enfin, Sergi Lopez ( Vincent ) se livre pas à pas au cours du scénario, et son histoire comporte des trous énormes palliés sans doute par ses espoirs, son travail, ses rencontres, le reste… L’acteur trouve pleinement sa place dans le film et l’attendrissement des trois personnages principaux ensemble explique tous les silences du monde. Tout finit par passer par les sens, les regards, les étreintes... Un film au final, où l’on passe d’une main de mère fragile, à une main d’enfant... Et cette main de l’enseignant qui bouleverse quand la plongée a été profonde et répétée, avide d’espoirs et de lendemains…Un ensemble d’une infinie délicatesse, d’espérances, de croyances, où l’on quitte la brume pour entrevoir les rayons du soleil, où la mélodie des oiseaux rajoute une note colorée et fleurie. Et le « tout » accompagné sur cette magnifique chanson de Christophe, qui n’a jamais perdu de sa valeur et de son émotion…
Laurent Martel
26 mars 2005 à 17:26
Superbe histoire. Sylvie Testud prouve une nouvelle fois son talent. Une artiste qui je le souhaite remportera le César de la meilleure actrice. Sergi Lopez est grandiose. La petite Camille Gauthier interprète formidablement son personnage. Un scénario bien ficelé et une mise en scène bien mise en boite. Le titre prend toute son ampleur à l'issue du film...