Avis - La Moustache

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 Anonyme - 4 janv. 2014 à 20:47
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rolland dao duy
20 juin 2010 à 09:13
la performance de Vincent lyndon Ce qui ne m'a pas plu : perplexe sur la fin du film
marie-christine pétremann
11 mai 2010 à 19:03
Marie-Paule IVON
6 mai 2010 à 23:18
LOIC ROMESTANT
5 oct. 2007 à 11:37
c'est l'histoire d'une moustache
vincent pardon
5 oct. 2007 à 11:37
terrible !!!!!
emilie mercier
5 oct. 2007 à 11:37
Acteurs excellentissimes, scénario génial
Grégory PLASSAIS
5 oct. 2007 à 11:37
Un vrai film psychologique sur la folie !
André Devarenne
5 oct. 2007 à 11:37
renversant
Bruno Grenier
5 oct. 2007 à 11:37
Je m'en fout je porte la barbe
ANTOINE LEREBOURS
5 oct. 2007 à 11:37
tout simplement déroutant...
Céline Le Saux
5 oct. 2007 à 11:37
Film très étrange mais j'adore la liberté d'interprétation laissée aux spectateurs.
LUDIVINE LAURUT
5 oct. 2007 à 11:37
super compliqué,on réfléchit du début à la fin et c'est finalement pas mal!
Eric LACHEMISE
5 oct. 2007 à 11:37
Un film magnifique ! Vincent Lindon y est exceptionnel
sophie ravain
5 oct. 2007 à 11:37
film d' emmanuel Carrere avec emmanuelle Devos et Vincent Lindon, pour l'atmosphère
Pas facile de comprendre mais bon, ca va : c'est pas bien compliqué, il faut prendre le film "à l'envers", au début on voit l'eau comme vers la fin à Hong Kong... En fait, l'histoire commence à Hong Kong, le début du film, il rêve, il cauchemarde. En fait, à Hong kong il se coupe la moustache et s'endort avec sa femme... Là il reve, un rêve absurde comme on en fait tous quelquefois. Plus le film passe, plus dans le rêve il cherche une solution pour s'en sortir... Comme parfois lorsqu'on rêve de truc pas très cool et qu'on se réveille en pleurs ou en sueur, en ce disant que ce n'était qu'un rêve, juste avant le réveil, on est souvent prêt du but, on sait qu'on a trouvé la solution... Humm pas très claires mes explications hein ?
Anaïs Heluin
11 févr. 2007 à 13:47
Une remarquable figure de style, l'exploit accompli que de parvenir à captiver le spectateur à partir d'un fait à priori banal, insignifiant... Impropre à première vue à faire l'objet d'un film. Cependant derrière l'interrogation suscitée dans un premier temps par le titre du film puis par une amorce savamment mise en scène, se profile toute une dimension largement supérieure au simple rasage d'une misérable moustache. Il fallait bien tout l'art de Vincent Lindon pour exprimer avec une telle force de conviction les aléas retors des méandres psychologiques d'un quadragénaire à la vie a priori également banale, celle d'un cadre aisé marié à une femme "bien sous tous rapports"... Cet homme donc, à la situation bien assise, voit sa vie mentale basculer suite à sa décision, fruit peut-être d'une certaine remise en cause inhérente au difficile passage de la quarantaine, de se couper la moustache. Au delà de la situation particulière de cet homme, et c'est là que réside principalement l'exceptionnelle efficacité du film ainsi que paradoxalement le désarroi qu'il génère inévitablement, le spectateur se voit renvoyé à ses propres incertitudes, inquiétudes insondables et obscurs démons refoulés... D'où l'aspect profondémment dérangeant qui se dégage de l'ensemble, oppression d'autant plus forte que l'espace dans lequel elle s'exerce est des plus réduit en ce qu'il s'agit du cerveau humain. La réaction de l'entourage révèle t-elle dès lors la folie du personnage en question, une suprême indifférence permettant de conclure à l'égocentrisme exclusif de l'Homme ? A vrai dire ce ne sont pas, à mes yeux du moins, les réponses potentielles à ces questions pourtant non dénuées d'intérêt qui constituent l'intérêt premier du film, car déterminer des réponses précises aurait pour conséquence inévitable de réduire de façon dommageable les réfléxions suscitées par le film. La proximité de la folie, les critères distinguant celle-ci de la lucidité, les liens inextricables entre imagination et folie, imagination et création... constituent un premier réseau de réflexions enchevêtrées. Un second peut encore être distingué, à savoir tout ce qui concerne les relations entre les hommes, leur raison d'être, leur sincérité et leur profondeur, mises en question à la perfection aussi bien par le biais de dialogues sciemment faux, alibis visant à cacher une incompréhension voire une indifférence réciproque, que par de longs intervalles de silence lors desquelles notre réfléxion prend le relais, insensiblement guidée par les vas-et-viens continuels de l'acteur. A Tokyo par exemple, lorsqu'il semble décidé à fuir sa confusion, à se fuir lui-même ; est-il réellement parti seul, fait-il abstraction de la présence de sa femme que l'on voit resurgir quelques temps après d'on ne sait trop où ? Pourquoi chercher une «vérité» en tout cela, qui ne reste dans tous les cas que pure fiction ? Fatalement c'est à notre statut de spectateur, passablement installé devant un écran projettant le plus souvent un subsitut de réalité que nous sommes brutalement renvoyés, dans toute la fausseté de notre rapport à la fiction, à notre avidité à saisir les évènements heureux et à déplorer les autres... Rien n'étant propre à satisfaire les aspirations naturelles du spectateur, celui-ci ne peut alors que se retourner vers lui-même (sans quoi il sombrera vite dans l'ennui, ce dont semblent témoigner nombreuses personnes n'ayant vraissemblablement pas adhéré à l'expérience...).
Intéressant et assez innovant pour le cinéma français. Les histoires qui jouent avec le temps et avec le cerveau du spectateur sont souvent les meilleures. Prenez un cachet pour la tête quand même avant.
Elisabeth Gélis
6 août 2005 à 19:41
L'ambiance lourde pesante, le côté prise dans la toile de l'araignée, le plus fou n'est pas celui qu'on croit. Le jeu de Vincent Lindon. La lenteur, la métaphore que représente cette moustache ?
Patricia Moran
6 août 2005 à 09:39
Le projet ambitieux du réalisateur si c'est de mettre le spectateur dans l'embarras. Jusqu'au dernier plan, toutes les interprétations sont permises. Le spectateur risque de repartir pas content qu'on ne lui ait pas donné la solution. J'ai décidé, avant de me lever de mon siège, que le personnage avec ou sans moustache, se réveillait et que tout n'avait été qu'un rêve mais de ceux qui prennent tellement le pas sur la réalité qu'on finit bel et bien par croire qu'on est fou quand le resultat, bien réel, est une idée fixe. Disparue la sérénité ! Pour moi, ce n'est pas une histoire de fous. L'interprétation reste ouverte même si chacun se fait sa propre idée. A la fin, soit il se réveille et sa femme lui dit réellement : "tu l'as coupée finalement" ; soit, on reprend tout à zéro.... ! Que cela ne donne pas envie au réalisateur de faire LA MOUSTACHE II ! Ce qui ne m'a pas plu : L'enchaînement, sans enchaînement justement, bien qu'il m'ait fait un peu penser au rêve mais seulement après coup car, sur le moment, je n'ai pu m'empêcher de m'assoupir, ce qui n'a rien arrangé ! Heureusement, mon compagnon n'a pas dormi au même moment, donc et c'est dommage, j'ai raté de bonnes vues du port de Hong Kong. Je n'y retournerai pas pour les voir !
Arthur Devedjian
28 juil. 2005 à 23:28
Ce qui ne m'a pas plu : J'ai rarement vu un film aussi mauvais, et pourtant je suis bon public et des mauvais films j'en ai vu quelques-uns... La moustache est un film d'une lenteur insupportable, il dure 86 minutes mais en le regardant, on a le sentiment que le temps s'est arrêté tant on regarde sa montre souvent. L'histoire pourrait-être intéressante, un homme devient fou du jour au lendemain, comme ça, après tout, pourquoi pas ! Les acteurs sont bons, c'est incontestable, mais le projet du film n'existe pas. On passe du coq à l'âne, lentement, sans lien logique. Le spectateur se démerde pour mettre les points sur les i et les barres aux t, sous prétexte qu'on est libre d'interpréter ce qu'on veut : est-ce lui ou elle qui est fou, ou les deux ? On n'a aucune clé pour se faire un avis et s'intéresser au film. Il n'y a pas d'élément pour savoir : est-il fou parce qu'on le prend pour fou ? Le film ne répond à aucune question, c'est juste un constat, un mec devient fou, comme ça... ah bon ? Il est vraiment malade ? Il guérit ? Il se passe quoi ? Que disent les médecins ? Non, il est juste fou... A Paris, à Hong Kong ou ailleurs... Il est fou, ok mais on va pas faire tout le film là dessus, on va avancer un peu, non ? Bah non... Alors oui, c'est un film sur la folie, donc c'est normal que le réalisateur soit un peu fou... Admettons, mais que le spectateur se fasse chier, c'est normal ça ? A la rigueur, il aurait fait un film sur l'ennui, j'aurais compris, sur le mépris aussi, mais je crois que ça a déjà été fait... Restait donc la folie... et maintenant ? Maintenant, pas dur, on évite Emmanuel Carrère, soigneusement !
Très vite la situation se corse. La scène dans l'ascenseur est remarquable : aucune parole mais beaucoup d'expressions. On se demande souvent si ce n'est pas elle la plus atteinte des deux... Finalement il ne demandait pas grand chose , juste un peu de reconnaissance pour être heureux !
Christophe Lefebvre
20 juil. 2005 à 14:31
Très chouette film pour plein de raisons. Mais le plus intéressant est la réaction des personnes qui ne l'ont pas aimé parce que le film ne donne pas de clés sur un plateau d'argent. Cher public, voilà l'occasion pour vous de changer votre regard, le monde n'est pas ce que vous croyez...
Julie Brossard
20 juil. 2005 à 13:33
Les résumés que l'on trouve du film sont intéressants, ils titillent notre imagination et notre questionnement, on se demande "personne n'a vu qu'il avait coupé sa moustache, c'est une blague, un complot, une histoire de skyso ?". Et puis on va voir le film, et là, rien ne s'éclaircie, au contraire ! Plus le film avance, plus on assiste à la descente aux enfers du héro, plus on est, nous mêmes, angoissés ! On ne voit que ce que vit (ou croit vivre) le héro, le réalisateur ne nous laisse aucun indice, aucune aide, pour savoir où se trouve la "vraie vérité". A la fin du film, les gens sont complétement interloqués ! Après un long silence dans la salle, les spectateurs se sont mis à discuter entre eux, pour essayer de "trouver la vérité". Mais en fait, je crois qu'il n'y a pas de vérité ! Je crois qu'en fait, le réalisateur veut tout simplement nous mettre dans le même état que le héros, qui ne sait plus où il en est, et ça marche, ça marche même vraiment très bien ! Je crois que le film nous ramène à nos propres peurs... J'ai un ami skizo et j'ai retrouvé dans le film des choses prochent de lui, j'ai pu entrevoir la détresse dans laquelle il se trouve... C'est mon avis du film, mais peut-être que l'histoire raconte une toute autre vérité... Qui sait vraiment ? La Moustache est vraiment un très bon film, qui nous fait réfléchir plusieurs jours encore après l'avoir vu.
Ernest D'Angelo
16 juil. 2005 à 17:25
Un détail physique peut-il être le départ d'une descente aux enfers ?Rarement un film français n'a su traiter les dégats que notre inconscient peut provoquer là ou seule la psychanalyse pourrait sortir Marc de sa psychose obsessionnelle. Carrère entraine le spectateur, avec l'aide de la musique de Glass, dans un voyage ou l'on ne sort pas tout à fait indemne et nous invite à réfléchir sur notre condition humaine fondée sur le regard de l'autre.
Le scenario : un couple comme tant d'autres partageant les joies et les petits soucis de la vie quotidienne. Il décide de la surprendre pendant qu'elle s'est éloignée quelques minutes en coupant sa moustache. A son retour sa femme ne remarque rien. Frustré, il se sent humilié par l'indifférence de son épouse et se braque. Enfin elle l'informe qu'il n'a jamais porté de moustache, est-ce possible? Le doute s'installe, sa raison vacille. Il est malade mais qui est malade. Petit à petit les indices s'égrennent pour nous éclairer, il y a tout d'abord le refus de la vérité puis la fuite pour oublier. Il sait qu'il va la perdre. Un film noir sans concession servi par un excellent Vincent Lindon qui ponctue un drame actuel qui a pour nom la maladie d'alzeihmer. Ce qui ne m'a pas plu : Une histoire cruelle.
Serge Vassal
11 juil. 2005 à 22:11
Vincent Lindon, c'est tout. Ce qui ne m'a pas plu : Le suspense peu angoissant, car il ne repose sur aucune logique claire : la fin qui ne correspond pas à l'action que l'on essaie de suivre péniblement, la partie à Hong-kong longue et déconcertante.
Daphné Martines
10 juil. 2005 à 14:58
La musique, les acteurs, la mise en scène aérée, la fin. Ce qui ne m'a pas plu : La fin... (oui... c'est bien, mais c'est déroutant).
Lydie Cargemel
8 juil. 2005 à 10:48
J'aime généralement Vincent Lindon dans ses rôles de composition. Ce qui ne m'a pas plu : Ce film m'a semblé décousu, répétitif a certains moments. Il m'a parut très très long et sans réellement d'action. Près certaines scènes, j'ai eu l'impression de n'avoir pas vu toutes les scènes. Le manque de cohérence ou de logique m'a beaucoup troublé.
Sophie Charles
6 juil. 2005 à 21:38
La musique de Philippe Glass, les vues du port de Hong Kong. Ce qui ne m'a pas plu : L'histoire incompréhensible, tout est lent et répétitif.