Avis - Va, vis et deviens

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La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
Anonyme - 18 nov. 2015 à 17:52

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https://www.linternaute.fr/cinema/tous-les-films/2184648-va-vis-et-deviens/

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Anonyme
18 nov. 2015 à 17:52

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Anonyme
7 juil. 2015 à 03:07

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Anonyme
10 nov. 2014 à 20:15

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Anonyme
27 mars 2014 à 11:49

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Fabrice
18 nov. 2009 à 22:59

J'ai plus qu'adoré ce film. Il est touchant du début à la fin, parfois triste, drôle aussi. Je voudrais surtout critiquer le critique du site : - "Radu Mihaileanu napporte aucune réponse" : depuis quand un film DOIT apporter des réponses ? Un film (un bon film) doit nous poser des questions, il doit nous faire réfléchir et celui-ci le fait formidablement bien. Je ne regarde pas un film en attendant des réponses ! Surtout sur des sujets aussi complexes que ceux traités ici. - "Un film trop consensuel" ? Ne nous met-il pas en face de la réalité ? Qu'est-ce qui est le plus consensuel ? Regarder ce film riche, réaliste sur les idées principales, émouvant à tous les égards, extrêmement humain, que pour ma part je ne suis pas prêt d'oublier ! Ou bien peut-être voir un enfant mourir de faim au journal de 20h entre la dernière querelle politique et le dernier défilé de haute couture !? A peine le gigot digéré on a déjà oublié cet enfant, de toute façon il est déjà sûrement mort ! Ce film est une extrapolation poétique et politique de ce bout de reportage abrutissant du 20 h ! - Consensuel ? Ce film ne met-il pas le peuple israélien en face de ses incohérences ? Ce père de famille qui veut rester pour voter pour la paix, cet autre père qui prend un noir pour satan et lui refuse sa fille à cause de sa couleur de peau alors que son peuple a été chassé, comme celui de cet enfant, cet arabe qui empêche ce soldat de soigner son fils en l'insultant et lui crachant au visage. Nous n'avons pas le même dictionnaire ! - Quant à la "qualité cinématographique" du film, je ne suis pas critique du 7ème art pour en parler, mais il est quand même truffé de petits détails, d'instants, de cadrages serrés sur un regard, un pied, par exemple la première fois qu'il quitte ses chaussures pour marcher sur la terre, et que la caméra filme seulement ses pieds on se croirait en Afrique, comme lui, et ce genre d'instant, ce film en est bourré et pour ma part en tous cas ce sont ces petits clins d'ils, ces petites finesses qui participent à un grand film !

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Anaïs Heluin
4 mai 2006 à 00:54

Un film dont l'ouverture : l'image d'une mère au regard vide de tristesse, son enfant mort dans les bras, est tout à fait représentative de l'ensemble du film...C'est l'unité toute empreinte d'un symbolisme fort qui parvient à capter notre attention et nos émotions tout au long de cet hymne fabuleux. Un hymne à quoi, peut-on se demander ? La question rejoint celle que l'on se pourrait se poser quant à l'unique parole de la mère, abandonnant son enfant en Ethipie : va, vis et deviens...L'unique apparition de cette femme et sa formule vont véritablement scander l'intégralité des étapes du film. Dans un cri déchirant ce n'est qu'à la fin que de façon peut-être trop prévisible nous la reverrons ;et pourtant pas à un seul moment elle n'a quitté le film :plus que l'aventure du jeune Schlomo, c'est l'ombre dentelée de la Mère qui plane au dessus de ce dernier qui est le centre véritable du film. Car l'Africain au visage angélique que se révèle être le courageux bambin suivra sans détours quasimment l'ordonnance "prophétique" de sa mère. Il est allé quand il quitta l'Ethiopie pour Israël, se familiarisant peu à peu avec la Nouvelle Jérusalem juive; il vécut quand, balloté entre amour, haine, rancune et désespoir, se clarifia le geste d'amour de sa mère ainsi que l'expérience d'un monde aux travers multiples ; il devint quand lui fut enfin révélée sa vocation, quand enfin il put vivre sans se cacher...Somme toute, c'est une histoire touchante de simplicité, mais également loin d'être dénuée de profondeur que nous offre ce film, dont l'arrière-plan historique lui confère ce qu'il faut de crédibilité, évitant ainsi de faire tomber l'ensemble dans une excessive naïveté dont il n'est pas exempt cependant. Abusivement optimiste direz-vous? A cela je répondrais que la tendresse douce-amère laissée plusieurs heure après le visionnage du film est loin de nous envelopper d'une totale légèreté crédule :la dureté sous-jacente ne s'efface heureusement pas derrière une tournure qui peut contenter les âmes les plus sensibles. Pour terminer: un hommage essentiel à la Nature, le souvenir du contact de la terre chaude sous des pieds nus, l'invariable regard de la lune sur la vie de chacun...La spontanéité enfin, qui sont bien là les valeurs qui à juste titre devraient pouvoir faire naître en nous un optimisme sans faille. Ce qui ne m'a pas plu : Difficile à dire, tellement j'ai été bercée du début à la fin par le film...On pourrait peut-être à la limite regretter l'aspect quelque peu vague du contexte historique.

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