Avis - Blood and bones

La Rédaction - 8 mai 2010 à 00:35
 Ludovic CATARD - 14 janv. 2012 à 21:15
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Ludovic CATARD
14 janv. 2012 à 21:15
Gael BARROUX
26 août 2010 à 18:58
trop bien a telecharger
Donovan JOUBERT
7 juin 2010 à 10:26
film de combat trés bien fait rien a dire j'ai pas vu mieu....les combat son d'un réalisme iréprochable.
claude cantiran
11 mai 2010 à 23:34
Julien MULATIER
8 mai 2010 à 00:35
virginie plouvier
5 oct. 2007 à 11:37
il dechire!!!!
gautier Roussille
5 oct. 2007 à 11:37
avec Takeshi Kitano, Magnifique, âmes sensibles s'abstenir...
bien
Leila Saker
27 oct. 2005 à 11:06
Ce film est une errance entre la vie et la mort, la violence et l'amour, les mauvais choix, la cruauté de la vie. On retrouve Takeshi Kitano dans un personnage magnifique de violence et de cruauté, au coeur incompétent à l'amour !!
Quand un monstre sacré, Takeshi Kitano, incarne un sacré monstre, cela donne du sang et des os, la fresque naturaliste et violente d’un homme parti de rien pour arriver nulle part. Pendant soixante ans, Kim Shun sèmera la terreur parmi les siens. Jeune immigrant coréen au Japon, son obsession de l’argent, sa violence exacerbée le condamneront à la solitude et au rejet. Le monstre, épousant les usages d’une époque troublée, restera fidèle à lui-même jusqu’au bout : monarque absolu d’un univers où il règne à coups de trique au milieu de femmes, enfants, maîtresses, débiteurs et employés. il vivra selon son bon plaisir au vu et au su de tout le monde. Servi par une réalisation (trop ?) classique, Takeshi Kitano est extraordinaire dans un rôle taillé sur mesure. Brutal jusqu’à l’écoeurement, voire jusqu’à l’absurde (cf. la scène où, foudroyé par une attaque il se frappe la jambe paralysée pour se relever et celle où, grabataire, il rassemble le peu de forces qui lui restent pour tenter de battre son fils avec sa canne) il transcende le film grâce à une interprétation aussi dure et monolithique qu’un roc. Pourtant, tout violent fût-il, le personnage principal n’en est pas moins complexe : quand il « euthanasie » sa maîtresse, c’est pour éviter qu’elle souffre plus longtemps, quand sa fille meurt, il entre dans une fureur qui le conduit à la paralysie, quand sa femme meurt à son tour, il s’approche de la procession funéraire pour mieux la snober quand on vient le chercher… La force de la réalisation, c’est d’éviter les explications psychologiques fastidieuses : la caméra est « monstrative », pas démonstrative. Bref, « Blood and bones » est un film qui existe par et pour l’interprétation de Kitano. Il recèle quelques lourdeurs (cf. une musique omniprésente et larmoyante) mais il figure magistralement la force destructrice de la violence d’un homme et plus largement, d’un pays.