Avis - Lady Vengeance

Le dernier film de la trilogie de la vengeance de Park Chan-Wook. C'est le pendant féminin de Old Boy. Toujours très dur (ames sensibles s'abstenir), toujours magistral. Je pense que c'est mon préféré !

avec tout le triptyque de Park Chan-Wook

que dire...un chef d'oeuvre comme bcp...ça monte crescendo et à la fin on a envie de se venger à sa place

Park Chon Wok au sommet de son art de réalisation : un sans fautes.

Ainsi que Sympathy for Mr. Vengeance et Old Boy

Ce film est sencé être un film violent et pourtant je mesuis écroulée de rire devant ce film surtout que je l'ai regardé en VO. Je n'ai pas eu besoin de le regarder plusieurs fois pour le comprendre une seule fois a suffi. Je suis raide dingue des fims asiatiques.

de toute beauté. un film esthetique avec des musiques plus belle les une ke les otre et puis une histoire de fou

De Park Chan Wook, qui confirme ici encore qu'il est un grand réalisateur.

de Park Chan-Wook

3 eme et dernier volet de park chan-wook a voir absolument

tres bon mais faut que j'arete les films coréens sont trop barges pour moi!

g kiffé

Le meilleur film de la trilogie de la vengeance de Park Chan-Wook

une des superbes fresques qui composent la trilogie "Vengeance" de Park Chan Wook (Corée)

sympathique

Park chan wook relate la construction d'une vengeance, superbement violent et prenant

La parfaite vengeance selon moi...

Le scepticisme qui me ronge et qui m'enclin à revoir ce film. Pour le reste : rien à dire tant le commentaire de Elgade est surpuissant. Ce qui ne m'a pas plu : Idem.

Park Chan Wook conclue sa trilogie de vengeance sur cette oeuvre décalée qui peut laisser perplexe au départ ! L'amorce de l'histoire présente le personnage en nous apprenant qu'elle a choisi elle-même d'aller en prison pour un meurtre qu'elle n'aurait pas commis, du moins pas directement. Là, c'est vrai qu'on ne veut pas savoir le pourquoi du comment. On s'en fout. On préfèrerait attendre la fin du film pour le savoir. C'est peut être à cause de cela qu'il n'y a pas les mêmes palpitations que dans Old boy. Le fait de révéler qui est le criminel, qui va tuer le criminel ( se venger ) et pourquoi il va le faire aussi tôt dans le film enlève de l'intéret. C'est certain. Mais arrivé à cet instant où plus aucun mystère ne retient notre attention, la chronique d'une mort annoncée prend forme. On cherche à savoir de quelle manière elle ( Lady vengeance ) va s'y prendre. Les quelques tentatives de retournement de situations sont courtes et inutiles concernant la manière dont le criminel entreprend de se défendre. Il n'y a pas le machiavélisme escompté, c'est dommage. Mais c'est là qu'on remarque que le film n'est pas axé là dessus, on voit à quel point le décalage du film est grand : des australiens qui débarquent au pays et allument des cierges, les parents des victimes( qui sont extraordinaires), la prisonnière qui se défonce au cunnilingus, le photographe jésuite, le maquillage de Lady, le tofu éclaté à la fin... Autant d'indices qui paraissent traduire l'univers décalé de l'histoire qui se finit la tête dans un gâteau à la crème dans la rue, en ayant pour morale : soyons pures! Extraordinaire ! En tout cas quand on est dedans ! Même quand ils décident de massacrer le tueur, les réactions sont génialement humaines et décalées vis-à-vis de la situation. Je pense que c'est la raison pour la quelle le réalisateur a choisi de ne pas filmer les scènes de massacres proprement dites. Cela aurait cassé l'univers du film. C'est bien mieux de filmer la sorties des parents ! C'est bien plus cynique, plus "humour". Ce film est axé sur de l'humour noir en fait. C'est une sorte de parodie de genre. De l'humour noir, du grotesque. Il a cherché à créer quelque chose de nouveau. Nous emmener dans une allégorie de l'humour noir et non dans la torpeur, le suspens, la surprise et tous les ingrédients de thrillers. Sympathie for lady vengeance est au thriller ce que "chat noir, chat blanc" est au film romantique. Il n'y a pas de surprise à la fin... Alors avec un film attendu comme celui là, il ne vaut mieux pas avoir d'a priori... Sinon on risque de ne pas savourer... Le réalisateur a respecté son style tout en ouvrant une porte. Il s'est conformé à son schéma classique en ajoutant quelques détails déroutants ( tofu, pistolet artisanal de Pirates des caraïbes qui sert à rien à part couper un bras à bout portant), si bien qu'on ne sait plus trop s'il faut rire ou non ? Si c'est une parodie ? Peut-être qu'il clot sa trilogie en la vengeant d'elle même( la trilogie ) ? Peut-être que la morale de la trilogie est finalement de renoncer au machiavélisme, de rester debout, fermer les yeux et mettre la tête dans du tofu. Il faut être pur, nous dit-il. Renoncer à toute cette violence. Et nous ne serons plus seuls. Finalement, dans le premier opus, l'homme ne renonce pas à la vengeance. La dernière image du film montre qu'il va mourir. Elle montre qu'il est seul. Il s'est vengé mais il n'y a plus personne pour lui. Il est seul et va mourir au bord d'une route. Dans le seond opus, l'homme ne renonce pas à la vengeance durant tout le film. Seulement, il se rend compte de son erreur assez tard. Il finira par se couper la langue en recouvrant la mémoire. Mais il ne tuera pas celui qu'il pourchassait. C'est lui-même, le pourchassé, qui a accompli sa vengeance en redonnant la mémoire au héros, qui se donnera la mort. On retient alors que celui qui a renoncé à accomplir sa vengeance s'en tire ( le héros ) et celui qui a accompli sa vengeance jusqu'à son aboutissement est mort, seul, dans un ascenseur qui descendait en enfer. L'enfer de la vengeance. Le héros n'a plus de langue car il n'a renoncé que très tard mais il n'est pas seul et veut être soigné. La dernière image est celle du héros, meurtri, tremblant, mais soigné par l'hypnotiseuse. Cette scène est filmée dans la neige d'un blanc maculé. Celui qui a renoncé n'est pas seul et la pureté intérieure, représentée par tout ce blanc, n'est pas loin... Il marche dessus. Dans le dernier opus, la vengeance est bien plus mesurée. Pas de scènes d'atrocités. Rien. La lady a même renoncé à se venger personnellement. Certes, elle concourt au meurtre de l'assassin en organisant la party. Mais elle n'y participe pas. De plus, elle propose aux parents-victimes de traduire l'assassin en justice OU de le martyriser. S'ils ne veulent pas la voie de la violence, elle leur explique que la justice fera le travail. La justice, pas elle. Cela montre à quel point elle a renoncé à succomber à la vengeance. C'est pourquoi tout le film se déroule sans tension, sans suspens, avec beaucoup de linéarité et de rires décalés. Cela pour montrer que Lady sait où elle va, qu'elle a renoncé à la violence et préfère retrouver sa fille, paisiblement , tout en offrant aux parents la possibilité de faire comme elle. Chacun a le droit de faire son choix. Céder ou ne pas céder. Les parents choisissent de céder. Et leur désarroi n'en est que plus grand à la sortie. Park n'a pas filmé les scènes parce qu'il a renoncé à la violence. Il nous montre le for intérieur de lady. Il ne nous montre que le résultat de la vengeance. Les parents n'ont plus leur enfant, ils sont tristes, pleins de sang, choqués (et c'est tourné de manière tellement cynique !). Ils se sont vengés. Ils sont seuls. Toute cette linéarité est là pour annoncer la fin d'une trilogie éprouvante et violente. Pour rappeler qu'il y a aussi autre chose dans la vie. Qu'il faut savoir renoncer à cela, et savoir sourire. Rire. Park donne la voie lui même dans son dernier film, en donnant cette morale. Dans la série , Lady est un épisode de clôture, foncièrement différent de part sa nature de pièce maitresse. De répondant au premier opus et d'écho au second, avec la gaieté et l'apaisement en plus. Il ne fallait donc pas rechercher là d'impressions fortes mais plutôt de fortes expressions. Ce qui ne m'a pas plu : Un film qui peut paraitre déroutant... Mais ce n'est pas désagréable.