Avis - Le Vieil Homme et la mer

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
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ALI IBEROUALENE
5 oct. 2007 à 11:37
La solitude est une mauvaise conseillère.
christian caubriere
5 oct. 2007 à 11:37
version dessin et version spencer tracy
justine fortuno
5 oct. 2007 à 11:37
trop bien
Silvère NOLFO
5 oct. 2007 à 11:37
Pasqu'il pêche un gros poisson!
VINCENT GUERIN
5 oct. 2007 à 11:37
d'Ernest Hemingway. De très belles lumières chaudes et une histoire émouvante.
Udayanga Amarasekara
20 déc. 2006 à 12:57
Selon le dictionnaire "Le Petit Robert", la main est une «partie du corps humain, organe du toucher et de la préhension situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts dont l’un, le pouce est opposable aux autres». Pourquoi cette partie du corps humain attire tant notre attention ? La main est l’organe de l’emprise. Comme l’écrit Roger Dadoun dans Psychanalyse et Politique (QSJ 2948 puf) « Vivre, c’est prendre - tenir, retenir, arracher, posséder et maîtriser ». Avec une valeur extrême comme organe d’activités humaines - sans lequel il est impossible de résister, exister et survivre – la main est catégorisée parmi les premiers objets d’inspiration artistique attirant l’œil et invitant à la reproduction. Les dessins des mains nous laissent des traces. Les peintures pariétales préhistoriques incitent à une curiosité immense envers ce sujet. Donc, que veut dire le destin ? Selon le vocabulaire technique et critique de la philosophie d’André Lalande, destin veut dire « proprement, puissance par laquelle certains événements seraient fixés d’avance quoi qu’il puisse arriver, et quoi que les êtres doués d’intelligence et de volonté puissent faire en vue de les éviter ». L’homme est condamné à son destin, et il ne peut s’en sortir que par ses manœuvres, maniements et main d’œuvres, c’est-à-dire par l’utilisation de ses propres mains. Ernest Hemingway( 1899-1961, Etats Unis), en écrivant "Le vieil homme et la mer », dessine une magnifique fresque littéraire sur le destin d’un vieux marin-pêcheur s’apellant Santiago. Ce marin passe quatre-vingt jours en mer sans rien attraper. Quand son appât est avalé par un gros poisson aussi grand que sa barque, sa main devient alors faible et maladive. Elle le trahit par faiblesse, suite aux combats à la main qu’il avait pratiqués avec des amis de bars, quand il était jeune marin. Malgré cette défaillance, il attrape le gros poisson, mais les requins en profitent jusqu’aux os. Au petit matin, les gens du village voient la gigantesque arête abandonnée sur le rivage, ce qui lui rend la dignité que le destin lui avait volée depuis des années. Ce moment est mis en relief par Alexandre Petrov (1957), le dessinateur russe, qui a réalisé cette histoire en un dessin-animé à partir d'une peinture à l’huile sur verre. Il a été largement récompensé, par exemple, l’Oscar pour le meilleur court-métrage d’animation en 2000. Avec une belle phrase, sous la plume de Jacques Bril nous terminerons cet écrit. Dans Petite fantasmagorie du corps (Payot 1994), il parle de « La main, représentation de la force et de la loi, métaphore de l’union, cette main que l’on « demande » et de ses fruits charnels, plus immédiatement outil essentiel de la condition humaine, cette main symboliquement référée à la vocation de l’espèce, pour la chiromancie, à la totalité de l’organisation du destin… »