Avis - Flandres

La Rédaction - 5 oct. 2007 à 11:37
 FRED - 8 mars 2012 à 23:34
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rien Ce qui ne m'a pas plu :tout . Difficile de tenir le coup pour visionner le film en entier , la tentation est grande d'accélérer le DVD ,tellement les scènes sont longues. LE SEUL INTERET DE CE FILM EST : comment a- t-il pu obtenir la Palme d'or ???? Pas de dialogues et le peu existant est consternant , acteurs tous mauvais , caméra paresseuse et distante , scènes de guerre ridicules ,rien ne prend !!!
Picut Juliette
6 janv. 2011 à 15:05
Vu ce film par la médiathèque de ma ville Senlis, difficile de comprendre le cru de ce film qui m'a dérangée de façon négative. Quand on pense que Cannes peut à la fois primer ce film et "Des Hommes et des Dieux", il y a de quoi être surpris. Je ne vois pas le monde paysan si bestial, ni la guerre si malpropre, c'est trop noir, pessimiste et irréel. Si le but, c'est de ne pas laisser indifférent, là c'est gagné, mais je ne le conseillerais pas. J'ai mis une étoile non pas parce que le film est mauvais techniquement, mais parce qu'il est dégradant thématiquement et que, pour garder l'esprit critique, mieux vaut s'informer sur ce que l'on produit dans ce monde.
MICHELLE KIEKEN
16 juin 2010 à 23:03
(Inoubliable et nul à la fois). Ce film est dérangeant. Bien que fictive cette guerre est très réelle (Irak, Afghanistan...) et le quotidien de Demeester est celui de nombre de soldats coalisés dont on parle en fait très peu dans les médias. Ce qui ne m'a pas plu : Pas d'acteurs, pas de dialogues, pas de scénario, pas de musique. Avec un budget conséquent ce film n'est finalement qu'une succession de vidéos amateurs violentes. On ne peut réellement "entrer" dans le film.
jlec Albator
5 oct. 2007 à 11:37
J'ai adoré ce film et j'aime beaucoups son realisateur qui a fait d'autre tres bon film comme la vie de jésus mais pas celui qu'on pense ta rien de religieux et puis cest tourné dans le nord pas de calais ma region de coeur
grégory walter
5 oct. 2007 à 11:37
de Bruno Dumont....
jeremy cappéré
5 oct. 2007 à 11:37
bruno dumont,cinéaste intransigeant signe là son meilleur film
jean-claude wydouw
5 oct. 2007 à 11:37
Bruno Dumont : c'est tourné à Bailleul, près de chez moi, et en plus c'est très impliquant...
Poulain David, un Des Acteurs Du Film
24 févr. 2007 à 01:06
C'était une de mes premières expérience. Bruno Dumont a le sens des choses, il exprime l'amour, le racisme, le viol, la guerre...
Cedric Drico
10 oct. 2006 à 13:50
Les paysages demon ch'nord... Ce qui ne m'a pas plu : Ce film c'est le néant du cinéma. De l'art de faire du vide avec rien, ni dialogues ni musique, tout sonne faux: des prises de vues de la guerre (comique au 3ème degré) aux dialogues insipides. Pourquoi prendre des acteurs non professionnels s'ils ne sont pas capable de transmettre une quelconque sensibilité...
Jean-Baptiste Doulcet
7 oct. 2006 à 12:31
La radicalité de la mise en scène, la profondeur de ses personnages, l'image magnifique, le discours poético-barbare d'une violence indispensablement inouie, la puissance rare de ce film. Une bombe. Ce qui ne m'a pas plu : les acteurs (ça passe ou ça casse...)
Anaïs Heluin
7 oct. 2006 à 11:52
Un paysage désolé, un horizon brouillé dans lequel le soleil fait rarement irruption... Une ferme comme tant d'autres dans cette région ; la région natale de Bruno Dumont, un endroit qu'il aime probablement, le désespoir y régnant au sein de la population ayant indubitablement inspiré ses oeuvres. Déjà dans la Vie de Jésus, c'était un de ces jeunes sans espoirs qu'il filmait sans aucune compassion, ses sentiments les plus nobles fièrement masqués derrière une apparente dureté à toute épreuve. Dans Flandres, la focalisation sur le personnage principal, André, jeune propriétaire d'une exploitation agricole, pousse le spectateur à examiner le moindre trait de ses expressions, à analyser l'orientation de son regard assurément empli d'une profonde tristesse résorbée. Car en effet, c'est une participation active du spectateur que requiert Flandres, l'absence de musique ainsi que le minimalisme extrême des dialogues insinuant subtilement la profondeur sous-jacente. La difficulté à qualifier ce film fait réellement prendre conscience de son caractère autonome, essentiel et irréductible. Certains en parleront comme d'un film de guerre ; mais après réflexion, pourquoi cette guerre anonyme passerait-elle devant l'histoire de Barbe et André ? Oublier une des composantes de ce film touchant assurément à l'universel serait au combien réducteur, le parallèle dressée entre l'arrière et le front, entre le drane de Barbe et celui de la guerre faisant converger l'ensemble des éléments du film vers des vérités communes. Le terme vérité peut d'ailleurs sembler assez impropre, "abstractions" étant alors peut-être plus approprié, ce d'autant plus que chacun selon sa sensibilité pourra affiner son analyse de façon personnelle. La difficulté de communiquer, de compréhension entre les hommes occupe à coup sûr une place prépondérante, de nombreux obstacles de natures diverses s'érigeant entre les êtres : la bestialité quasi-animale de l'homme d'une part, s'exprimant à travers la sexualité et la violence aveugle décuplée dans une situation de guerre, les aléas de l'inconscient de l'autre, contre lesquels les personnages mènent un combat aussi acharné que sur le front. Car chacun a ses démons : Barbe sensibilité exacerbée paradoxalement exprimée par une sexualité débridée mais dépourvue de sentiments ; André cet amour irraisonné pour la jeune fille qu'il ne peut posséder exclusivement. Le miracle de ce film est d'engendrer de telles interprétations à partir d'images d'une simplicité à priori extrêmes, mais dont le moindre détail vise assurémment à rendre percutant ne serait-ce qu'un mot, un regard, un paysage... En bref un hommage à Bruno Dumont, à son parcours de cinéaste intrépide n'ayant jamais cherché à imiter les pâles productions hollywoodiennes, demeurant haut et fier aux antipodes de ces dernières... Une preuve rassurante que de nos jours peut encore être reconnue l'originalité marginale d'une personne pleine de talent.
Michèle Jouve
30 sept. 2006 à 10:27
La sobriété, la vision réaliste de la guerre qui transforme les hommes, la peinture de ces jeunes sans projets, sans avenir qui les mobilise, leur solitude affective... Ce qui ne m'a pas plu : La violence et le réalisme des scènes, sans doute indispensables pour comprendre leur influence sur ces jeunes, trop longues.