Avis - La Tourneuse de pages

Se regarde comme une pièce de musique avec des crescendos! Malgré l'interprération solides des deux femmes, le crescendo redescend parfois sur un plat linéaire qu'on observe d'un oeil presqu'indifférent. Ce qui ne m'a pas plu : Vengeance accomplie mais on reste sur notre faim après avoir vu la dernière image (page?) comme si on était prêt à en voir plus....

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109000.html

Mmmm....

super film

Une jeune fille mise sa vie sur le piano. Lorsqu'elle retrouve par hasard la célèbre pianiste qui l'a faite échouée à l'examen le plus important de sa vie, elle décide de se proposer fille au pair...

belle vengeance ..

J'adore Catherine Frot, elle est géniale

c etait cool

Pour le jeu des actrices et l'atmosphère vénéneuse

Superbe film !!! j'adore l'actrice... elle joue aussi bien dans les comédies que dans les films dramatiques

Peu de dialogue, tout est dans l'ambiance...

bonne intrigue, revancharde!

malsain, mais bien realisé

ambigu mais excellent, j'adore le piano et toute la musique classique en général

Un tres bon thriller, plein de tension et de subtilite.

sublime film

quelle bande originale...

Denis Dercourt - 2006

bien aimé, on croirait du chabrol !

excellent film très bein joué.

Un fille très calme, avec de belles musiques, et assez émouvant.

Je trouve Catherine Frot excellente, comme d'habitude.

Un drame psychologique... j'aime beaucoup...

Encore là un thriller français bien ficelé. La musique y est également redoutable.

Une Catherine Frot boulversante. Un film où, pour une fois, on ne devine pas le dénouement.

bonne interprétation de catherine frot

Film français de Denis Dercourt,

La réalisation, les acteurs,... Ce qui ne m'a pas plu : On devine tout des le début, aucunes innovations, une pâle copie de Chabrol.

Un grand jeu de mot est à l'origine de ce film : Mélanie tourneuse de pages se refuse, elle, à tourner une page importante de sa vie. Le film la présente donc d'emblée dans une ambiguité, un mensonge. Cette tourneuse de page n'en tourne aucune en réalité. Mais Mélanie est prédestinée à la vengeance, par ses origines mêmes : elle est fille de bouchers. Elle est également prédestinée à cette violence, cette boucherie et cette cruauté psychologique qu'elle va exercer contre chaque membre de cette famille. Un film qui semblait presque comique en apparence, notamment grâce à la présence de Catherine Frot et de son jeu de pimbêche bourgeoise sans considération pour autrui. Mais l'irruption brutale du couteau de boucher qui vient trancher l'image, laissant apparaître au second plan Mélanie nous impose définitivement un genre radicalement différent : le film sera hâletant et la violence sera l'idéal de l'héroine. Et en effet, le film, progressivement, laisse s'installer une lourdeur, une atmosphère pesante, gênante. Le jeu de Mélanie François, basé sur l'introspection, la retenue, laisse apparaître un personnage très intérieur, précis, calculateur et finalement très effrayant. L'ambiguité revient dans son jeu puisqu'elle joue double : elle prend des risques et surtout elle joue deux personnages. D'ailleurs le prénom Mélanie est mixte, il est porté par hommes et femmes. Son prénom seul lui confère donc cette ambiguité intérieure : son côté cruel, rancunier, vengeur pour sa part masculine, son aspect sensible, sa violence psychologique, sa pureté pour sa part féminine. Ce mélange, cette indistinction créent du flou, du sombre, du ténébreux : qui est véritablement ce personnage complexe ? Mélanie vient d'ailleurs du grec "Melania", signifiant "de couleur sombre". Denis Dercourt nous transporte dans un univers sombre, un univers ténébreux où la vengeance et la violence sont maîtresses. La maison de campagne de la pianiste professionnelle est d'ailleurs reculée, à l'écart du monde. Le site même de la demeure nous indique d'ores et déjà que la société, ses règles et la bienséance ne sont plus. Mélanie va imposer sa vision de la vie, cette vie gâchée dont elle veut se consoler par la vengeance, le gâchis compensatoire d'une autre vie. Mélanie d'ailleurs se plaît davantage semble-t-il à efffrayer, à créer une atmosphère macabre, une ambiance de danger, de péril pour chacun. Elle donne finalement l'impression de vouloir surtout s'appliquer à semer la panique dans cette famille. La traque dans la maison n'est pas sans rappeler le "Shining" de Kubrick (du point de vue scénaristique) mais certains travelings appuient cet hommage sans pour autant rechercher à copier servilement. "La Tourneuse de page" est donc l'histoire de cette ombre (sombre) qui, n'ayant pas eu la chance de pouvoir jouer du piano pour gagner sa vie, va se trouver un autre jeu : celui de la violence psychologique. On la voit souvent avec les enfants, jouer à cache-cache, etc. Mélanie est finalement la joueuse par excellence : joueuse de piano, enfant joueur, comédienne (elle joue deux rôles à la fois) et parieuse (elle prend des risques énormes). Le film est donc basé sur le jeu et se joue du spectateur qui croie s'attendre à un thriller palpitant et qui au final se retrouve face à un film qui joue avec lui, le fait "tourner" en bourrique, lui fait croire à une issue fatale alors que la fin est ailleurs... Car le propre du réalisateur n'est-il pas de "tourner", de faire des tours de manivelle, comme de magie et de se jouer de nous dans une illusion complète ?

Les actrices. Ce qui ne m'a pas plu : D'un immense vide. On attend quelque chose qui n'arrive pas, film de supermarché pseudo-perverso-chabrolien d'une bêtise affligeante. Tous les clichés sur les musiciens sont là (étant musicien je le dis), c'est moche et longuement court. Pourquoi une sortie en salles ? Ceci est un téléfilm grotesque sans relief et sans profondeur, "film qui se ressent" dit-on... Va falloir se mettre à regarder du David Lynch...

J'ai trouvé ce film magnifique. Tout tend à créer une atmosphère unique faite de suspense et très souvent de tension palpable. Comme à son habitude, Catherine Frot se révèle une merveilleuse actrice au jeu tout en nuance, retenue et pudeur. Dans ce film, elle est quasiment manipulée de manière diabolique par Mélanie. Pourtant, on se prend à vraiment vouloir l'aider. A mon avis, elle mérite vraiment une récompense. De plus les morceaux de musique classique sont absolument formidables : ils s'accordent parfaitement avec ce film que je recommande vraiment de voir. Ce qui ne m'a pas plu : Le personnage de Mélanie, que, pour ma part, je trouve vraiment implacable et glacial.

C'est un bon drame psychologique avec Catherine Frot, très touchante, et Deborah François, très à la hauteur pour ses débuts. Ce qui ne m'a pas plu : Le sujet n'est pas banal, mais la vengeance est tellement intense que le film devient très lourd à regarder.

La vengeance est un plat qui se mange froid ! C'est l'impression que j'ai eue tout au long de ce film où le jeu des actrices se ressent dans les gestes et les regards. C'est un très beau film sobre, où on comprend bien le désespoir de l'élève qui se vengera et anéantira la vie de son professeur par tous les moyens sans que le professeur ne s'en aperçoive. La jeune est cynique, c'est ce qui fait la force de ce film. Dommage qu'il n'y ait pas eu de pub pour ce film.

Quel jeu des 2 actrices ! Catherine Frot est au top et la jeune Deborah François est une révélation. La vengeance de la jeune fille est à la hauteur de la grande déception que le personnage de Catherine Frot lui a fait vivre... Ce qui ne m'a pas plu : Le peu de pub faite par les médias... Ce film est sorti en août, ce qui n'est déja pas terrible. J'espère que le bouche à oreille marchera.

Le jeu des 2 femmes était haletant et je suis restée dans le film tout le temps. Ce qui est assez rare. Ce qui ne m'a pas plu : J'espérais qu'il y aurait eu une ouverture de Happy end. Mais bon, la vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Bizarre sentiment de malaise mêlé à de l'insatisfaction à la sortie du film causé par la disproportion entre la cause de la vengeance et sa mise à exécution, puis, après réflexion, splendide jeu d'acteurs à la sobriété glaciale ; transperce à l'image le trouble grandissant de la pianiste qui se prend et se laisse prendre dans le filet de son prédateur, transperce aussi cette terrible fêlure issue de l'enfance, fêlure qui deviendra blessure, puis déchirure dans laquelle se cristalisera une haine farouche que Mélanie mettra petit à petit à exécution.Soutenu par une superbe musique, ce drame psychologique nous tient en haleine, Mélanie n'est plus petite fille inquiète, elle devient machiavélique au point d'écraser "sa poupée chérie" qui lui a ôté toute possiblité d'échapper à son destin de fille de boucher. Construction filmique remarquable : espace, couleurs, plans, facilitant l'approche des personnages et n'oublions pas la symbolique à deux sens de l'archet.

Le jeu des acteurs(trices surtout) et la musique. Ce qui ne m'a pas plu : L'histoire est originale, mais peut-on croire à cette vengeance ? Moi je n'y ai pas cru !

Le jeu des acteurs, l'ambiance inquiétante, froide, quelque peu malsaine, la pointe d'humour vache (le violoncelle) et, par dessus tout, l'instrument de la vengeance.

L'interprétation de tous les comédiens. Quelle vengeance ! Ce film m'a captivé. On se demande à chaque instant comment cela va se terminer.

Scénario ficelé, actrices froides aux gestes réglés, minitueux et inquiétants menant à une vengeance angoissante et implacable.

Deborah François : une révélation. Une ambiance glaciale. On s'attend au pire à chaque seconde , et justement, ce film ne sombre pas dans le style grand guignol. La chute est à la hauteur. Excellente distribution.

Les comédiens, Catherine Frot en tête, sont magnifiques par leur sobriété et sensibilité de jeu. Mais j'ai été impressionnée par la jeune comédienne qui interprète Mélanie enfant. Peu de dialogue mais quelle présence ! L'atmosphère troublante et sensuelle du film nous tient en haleine de bout en bout, soulignée par la musique et une mise en scène soft qui mettent en relief la montée en puissance de cette implacable vengance. Effrayant mais magistral, une réflexion cruelle sur les "incidents" qui font basculer une vie. Un vrai régal !

Jeu subtil sur le thème de la vengeance. Suspens en continu.

La réalisation est sobre et efficace. Le jeu de la jeune Déborah François, parfaite dans ce rôle, et celui de Catherine Frot, égale à elle-même. Les décors apaisants qui contrastent avec l'atmosphère assez pesante du film. La musique, originale, qui s'accorde parfaitement avec la violence des sentiments de la jeune Mélanie. Ce qui ne m'a pas plu : J'ai trouvé la vengeance de Mélanie assez disproportionnée par rapport à l'incident qui l'a destabilisée pendant le concours.

L'ambiance, le jeu des actrices, l'intrigue, la musique superbe.

Le jeu des acteurs. Catherine Frot... renouvelée et surprenante. La sobriété de la mise en scène. Les choix musicaux originaux. Ce qui ne m'a pas plu : Vengeance d'enfant... mais tout de même ! Le coup du violoncelle ! La tête du petit maintenue sous l'eau.

Denis Dercourt, cisèle aux accents de la musique, un bijou de suspens qui vous tient en haleine pendant 85 minutes. Ce film hors des sentiers battus grâce à un scénario original aurait mérité une récompense à Cannes. Mélanie, une adolescente, se consacre entièrement au piano, ce qui la fait rêver et l'éloigne de la boucherie familiale. Suite à son échec au concours d'entrée au conservatoire, elle va se "mutiler" en refermant l'instrument à jamais, puis vouer une haine farouche à la présidente du jury, avec pour seul espoir la vengeance. La prestation de Deborah François (vue dans L'Enfant des frères Dardenne) est superbe. Catherine Frot étale tout son talent et la distribution est en tout point remarquable. C'est un grand film qu'il ne faut rater sous aucun prétexte.