Avis - La Question humaine

Un mur gris qui déroule comme un tapis compresseur, mécanique d'un système, des numéros effrités qui défilent, une voix off qui dit, du gris, du gris-bleu écaillé sur fond d'engrenage métallique; des hommes, dans leur costume sombre, tenue impeccable mais sévère, un attaché-case à la main, peu de femmes mais des femmes en robe noire telles des mantes tentatrices. Des images glaciales, des espaces vides sans âmes où l'on passe. On ne discute pas dans ce film, on n'échange pas, on s'observe, on s'épie.On dégraisse sans émotion dans l'entreprise; comme une chose, on jette "l'humain" pour la rentabilité. On restructure. Psychologue d'entreprise, Simon (Mathieu Almaric) est commandé par son patron (grosse entreprise allemande) pour enquêter sur le directeur général :Mathias Jüst (Lonsdale) et pour dresser un rapport sur son état mental dont on pressent qu'il pourraît porter préjudice aux résultats de la firme. Simon accepte promettant de conduire une enquête discrète mais très vite, il va se rendre compte du passé trouble du dirigeant, passé renvoyant à la Shoa. Pourtant le doute s'installe dans l'esprit de Simon quand il reçoit un courrier lui démontrant que le langage d'entreprise est identique au langage utilisé pour "la solution finale"; soldat d'entreprise, il se remet malgré tout en question au point d'en mélanger des images de l'holocauste avec celle de son présent; tout se brouille, doit-il faire éjecter son directeur? Jusqu'où peut-on aller? Pas d'actions mais des plans fixes; champs contre champs, caméra arrêtée sur des visages et leurs expressions contenues, un discours hâché qui nous fait passer dune rave party où les corps se déchaînent à une rafle dans un bistrot parisien, d'un spectacle de "fado" à un entrepot où des femmes trient chaussures et vêtements etc.. La remise en question de Simon est là, vive, douloureuse; la firme écrase (d'un coup de talon ou de crosse) ce qui s'appelle "humanité". Le cinéaste semble avoir voulu mettre en parallèle le langage déshumanisé du capitalisme avec celui utilisé par les nazis. On y parle licenciement technique, évacuation, liquidation, on dit "l'humain" en tant que "pièce d'un système", pièce jetable. Le trait est un peu forcé, peut-être un peu trop, mais il nous met en garde et pose la "question humaine".Superbe interprétation d'acteurs. Film déroutant, très difficile qui demande plusieurs lectures. Ce qui ne m'a pas plu : Le rapprochement avec l'holocauste mais je crois qu'il y a eu une étude sérieuse sur la similarité des langages.

Rien, ni l'image, ni le son, ni la mise en scène, ni le thème. Ce qui ne m'a pas plu : Tout, 2h 21' de perdues !

Rien. Ce qui ne m'a pas plu : C'est un film insupportable, beaucoup de gens sont sortis de la salle, c'est d'un ennui MORTEL et à peine concevable, le parrallèle avec la Shoah est une vraie provocation même si je comprends pourquoi le réalisateur a voulu le faire. Pourquoi Amalric s'est fichu dans un tel pétrin ? Je suis sortie très en colère, je me suis sentie prise en otage carrément, comme si on m'avait fait visiter Auschwitz par surprise sans mon consentement et une bonne préparation psy.

Si j'avais été scénariste, ce serait mon film

impressionnant, je souhaite revoir ce film

film a voir au moins une fois ...

Comme nous le précise Nicolas R., il est une réflexion sur les liens entre le nazisme et le système capitaliste. Du cinéma d'actualité à méditer !

Très bon film

Pas le dernier vu mais le dernier marquant !

Une réflexion sur les liens entre le nazisme et le système capitaliste. Du cinéma à méditer !

Enfin un film qui affronte les démons de notre époque. Vision partielle mais film magistral.

meilleur film de ma vie

intello!

Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval : une bonne question !!!!!

Le thème de fond est intéressant. Ce qui ne m'a pas plu : Il a fallu 90 minutes (!) pour comprendre où allait le thème. C'est très long et j'ai failli quitter la salle. Les personnages ne servent à rien dans cette partie du film. C'est très très très lent.

C'est un film qui fait réfléchir sur la société, sur la condition humaine et sur le monde dans lequel nous vivons où le côté humain vient après les intérêts financiers. Ce qui ne m'a pas plu : C'est un film assez confus et au début on a du mal à comprendre es aboutissants. Il ya beaucoup de longueurs.