Avis - Le 4e morceau de la femme coupée en 3

Bouh =S trop peur

rire

Habitué des avant-premières, j’ai eu l’opportunité d’assister ce lundi à la projection du premier film de Laure Marsac. Installé confortablement dans mon siège, j’ai toujours une petite appréhension pour ces jeunes réalisateurs qui présentent leur premier film… et puis vient la pénombre et ses premiers sons, premières images… impressions. Rapidement on se laisse prendre au jeu. La douceur de la musique, l’esthétisme de l’image fondus dans un propos décalé, nous entraînent dans ce « quatrième morceau » dont parle la réalisatrice. Cette histoire de permis de conduire fait alors place à des thèmes plus intimes. Des rêverie et candeur de l’enfance à ses manques, comment devient-on un adulte, un père, une mère et faisons nous face à notre fragilité caché. Construit en 3 actes très différents, le film pourra sans doute heurter certains spectateurs par la longueur du deuxième temps. Mais il faut savoir se laisser envahir par le fil du raisonnement et les objectifs de la mise en scène. Un magnifique premier film qui touche là ou cela fait du bien, un peu comme un bon livre qui vous ramène à vos propres souvenirs, nostalgie et paradoxes… A voir.

Douceur, légèreté, fluidité... Amertume

Podalydès (ouf). Ce qui ne m'a pas plu : Tout le reste. La pesanteur. La suffisance.