Avis - L'Homme sans âge

La Rédaction - 20 nov. 2007 à 09:22
 Anonyme - 28 déc. 2015 à 15:27
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https://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/2121645-l-homme-sans-age/

Pas grand chose, j'ai eu beaucoup de mal a rentrer dans cet univers... Ce qui ne m'a pas plu : Un peu tout, faut s'accrocher pour le regarder jusqu'au bout.
Sujet intéressant. Ce qui ne m'a pas plu : J'ai rien pipé après la première 1/2 heure.
Pierre Guitton
27 nov. 2007 à 23:49
Il est des mythes que l'on ne cesse jamais de revisiter. Le mythe de l'éternelle jeunesse est de ceux-là. Et Coppola, après avoir créé du mythe (le parrain notamment) s'attaque au projet faustien de l'accumulation des savoirs. Le savoir qui permet à la fois de lutter contre le temps et de mesurer son incapacité à maîtriser cette temporalité. C'est la foudre qui paralyse le héros (Tim Roth) dans une jeunesse retrouvée. Son corps aurait dû être bon à jeter à la fosse, en lambeaux, déchiqueté par les humeurs du climat mais voilà que l'homme survit, il revit même. Il devient ce qui se fait de plus plus précieux dans l'humanité : il a en lui le secret de la pierre philosophale, il porte les traces du secret de l'éternité. Pas étonnant que Hitler s'interesse à cet homme. Tous les hommes qui bâtissent leur mythes se rêvent une éternité pour demeurer dans l'actualité. Mais ce nouveau Faust a un double qui voit ne pas évoluer chacune de ces rides, qui le voit dans un âge bloqué, en supens. Le cours de la vie est soudain givré et coule pourtant. Et son double observe et commente. Il devient véritablement deux personnages : c'est un symbole de l'intensité qu'il déploie dans cette vie retrouvée. Il la vit tellement qu'il ne peut qu'être deux pour en ressentir les effets. De plus cela le place dans une logique d'acteur/spectateur, laissant comprendre par là que le mythe reste un spectacle de l'impossible. C'est donc une théorie de l'impossible que filme Coppola. Remonter aux origines du langage, telle est la mission que se donne le héros. Et il faudrait "plusieurs vies" pour y parvenir comme le lui dit avec justesse l'un de ses collègues. Or, cette foudre, c'est le doigt de Dieu qui désigne l'enquêteur et lui donne les moyens de sa mission. Cette vie de Dominic Mattei a été un mise à l'épreuve de sa ténacité et en récompense, le divine lui permet d'accomplir son ambition. Ainsi, Mattei est une sorte de prophète à l'envers, c'est un rétrophète : il porte la parole de l'avant, du passé, remonte dans le temps et tente d'écrire une histoire du langage et partant de l'humain dans ses comportements de langage. Mais il semble échouer, ne peut remonter qu'aux égyptiens. Sa femme vieillit à trop remonter dans le passé, elle se ride, se grossit, se salit d'un passé qui ne lui appartient pas. Mais les derniers mots du film ("where do I put the last rose ?") prononcés par cette femme qui a retrouvé la voix de sa jeunesse, ces derniers mots parlent de cette rose, cette dernière rose, symbole et découverte de l'origine première du langage : le premier des langages ne sera jamais plus qu'un symbole, cette rose, signe de la beauté, de la fraicheur, du premier matin du monde. Coppola pose une réflexion passionnante sur le statut de la langue dans nos vies: changer de langue, est-ce changer d'identité ? Dominic Mattei meurt en Martin Audricourt et sous une nationalité différente : l'origine du langage symbolisée par cette rose serait le signe d'une universalité de la langue, cosmopolitisme maîtrisé. Mattei est une tour de Babel à lui seul. Mais les rapports au double sont aussi directement influencés non pas seulement par le "Faust" de Murnau mais aussi par "Le portrait de Dorian gray" d'oscar Wilde. On se rappelle la fin de ce roman: gray est resté jeune et son portrait a vieilli a sa place. Assailli de questions métaphysiques, Gray poignarde le tableau et c'est un vieillard que l'on retrouve le couteua à la main alors que le portrait a retrouvé la jeunesse du modèle. Mattei, lui aussi, se rebelle contre cette image que le temps refuse de faire évoluer, il crée la scission avec son souble et brise le miroir. Il brise ainsi le lien avec Dieu, avec son attaché parlementaire dépeché par les dieux, son double le conseillait et l'orientait vers l'aboutissement de sa mission. Mais en brisant le miroir, il devient Job, Judas, traitre contre Dieu. Il nie la réalité et se pose en possible créateur, concurrent de Dieu qui se doit de le punir en lui ôtant ce super pouvoir, cette vie prolongée. L'homme sans âge, c'est un nouvel envoyé de Dieu sur terre, parmi les hommes non pas pour transmettre une parole mais pour remonter à ses origines, à celles du monde, celles de la complexité de l'homme et de ses failles.
Pascal Dufau
20 nov. 2007 à 23:14
Pour ma part, j'ai tout aimé. Certes, il faut aimer l'univers mystique de Mircéa Eliade pour apprécier au mieux ce film. Je comprends que ça puisse ne pas plaire. Ce qui ne m'a pas plu : Tout m'a plu.
Jean-Louis LE GAC
20 nov. 2007 à 09:22
Vu !
Jérôme Hergle
20 nov. 2007 à 09:22
Hallucinant retour de Coppola qui nous fait du Kubrick
DANIEL RICOUT
20 nov. 2007 à 09:22
C'est l'histoire d'un vieux professeur de philosophie, solitaire, qui arrivant au crépuscule de sa vie, fait l'amer constat de l'échec de sa recherche sur l'origine du monde, de la conscience par le biais de la quête du langage originel qui à occupé toute sa vie et pour laquelle il a sacrifié Noria, le grand amour de sa vie... Lisez et déposez vos commentaires sur: http://fr.netlog.com/clan/xmens/blog
corine noirot
20 nov. 2007 à 09:22
un très bon et long film!prévoyez du poc corn!
Christophe CHEVRE
20 nov. 2007 à 09:22
Jeunesse éternelle ou Amour ? Dilemne...
Bernard BOULINGUIEZ
20 nov. 2007 à 09:22
Drame de Ford Coppola (2007). 20h05. Découvert avec bonheur le 17/03/2009 via canal+
pierre rouyer
20 nov. 2007 à 09:22
coppola dans toute sa splendeur!
Willy Vasseur
20 nov. 2007 à 09:22
film de francis ford coppola.
Romain Lempire
20 nov. 2007 à 09:22
Du grand Coppola
Gaylord LETHIEN
20 nov. 2007 à 09:22
Dur à comprendre!!! ou peut etre faut il etre intelligent?
alexandre Gouessan
20 nov. 2007 à 09:22
pas top ce film vraiment chelou
deborah troszczynski
20 nov. 2007 à 09:22
du coppola mais je ne suis pas encore arrivé à tout comprendre
MELINDA BENOIT
20 nov. 2007 à 09:22
Du grand maître Coppola un chef d'oeuvre
Sonia ISIDOR
20 nov. 2007 à 09:22
idée intéressante mais il faut s'accrocher et la présence d'un deuxième personnage dans une situation similaire casse un peu le déroulement
SYLVIE DESREUMAUX
20 nov. 2007 à 09:22
Un film très space j'étais pas dedans
Jean-Michel Lecocq
20 nov. 2007 à 09:22
De Francis Ford Coppola (en dvd blue ray son hexaphonique surround dolby dbx...c'est pas vrai mais ça en jette !!!). Film génial et très étrange à la fois, j'ai pas tout compris et je vais le regarder encore et encore. Ce n'est plus un film, c'est de l'émotion en grande partie en raison de la musique qui est magnifique et de l'histoire... très troublante. Il y a dans ce film une esthétique hors du commun, quelque chose de spécial. On aime ou on n'aime pas, pour ma part j'ai aimé.
Krystow Durdan
20 nov. 2007 à 09:22
Bha difficile à décrire, à voir en tous les cas si on aime les films "schyzo maniaco dramatique..."
David Guillon
20 nov. 2007 à 09:22
Un film de Francis Ford Coppola à voir absolument...
tiphanie aigret
20 nov. 2007 à 09:22
toujours rien compris au film... Pourtant je n a meme pas dormi !!
bruno merlen
20 nov. 2007 à 09:22
trés beau thriller de Francis Ford Coppola
damien brisset
20 nov. 2007 à 09:22
De francis ford coppola, l hist d'un homme qui rajeunit pr pvr terminer l'oeuvre de sa vie
brigitte HUMBERT
20 nov. 2007 à 09:22
DE FRANCIS FORD COPPOLA
valérie lorenzelli
20 nov. 2007 à 09:22
BOF !
thierry lepagnol
20 nov. 2007 à 09:22
Je ne l'ai pas revu, mais j'ai enfin compris tout le film.
eric vincent
20 nov. 2007 à 09:22
rien compris !!!!!!
alex JOUNEL
20 nov. 2007 à 09:22
super film
Manuel LOPEZ
20 nov. 2007 à 09:22
Du grand Coppola..
Angélique TUAIRE
20 nov. 2007 à 09:22
Trop bien... enfin, il n'y a que moi qui aime ce genre de films mais j'assume
Christiane Quintin-Sultana
20 nov. 2007 à 06:38
J'ai tout aimé ; donc, je ne peux être d'accord avec l'auteur du seul avis déposé qui doit âtre beaucoup trop cartésien pour ce style de film...
Philippe Chircop
19 nov. 2007 à 16:18
Le moment de se lever pour quitter la salle après ce délire fantastico-philosophico-mystique à deux balles. Ce qui ne m'a pas plu : A peu près tout...