Avis - Ulzhan

La Rédaction - 28 avril 2008 à 23:09
 Jérôme Hergle - 19 août 2008 à 12:23
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https://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/2123553-ulzhan/

Jérôme Hergle
19 août 2008 à 12:23
Un très bon acteur jouant ce personnage tourmenté mais la lenteur et la musique ont eu raison de moi et j'ai vite décroché. Dommage.
Olivier Isnard
15 juil. 2008 à 15:43
Tout : l'ambiance, les personnages, l'histoire, les decors. Ayant travaillé 2 ans et demi au Kazakhstan, c'est un aperçu des diversités de ce pays. J'ai trouvé ce film magnifique.
Claudine Hal
5 mai 2008 à 13:32
Tout! et mon "avis" a déjà été retenu et apparaît en ligne sur ce site mais...j'ai confondu Dvorjak et... Borodine qui est le compositeur de l'oeuvre: Dans les Steppes de l'Asie centrale! Je souhaite que ce rectificatif apparaisse! Ce qui ne m'a pas plu : J'ignore encore si ce film a été tourné en allemand ou dans une autre langue ?
Claudine Hal
1 mai 2008 à 11:03
Attention: chef d'oeuvre absolu! on pouvait s'y attendre avec le concours de Schlöndorf, Carrière et Torreton. S'y ajoutent le magnétique David Benennt et la fraîche et lumineuse Ayahat Ksenbai. Le héros, Charles Simon choisit de se perdre dans les steppes de l'Asie centrale (jadis célébrées par Dvorak)et, après s'être délesté de ses économies en les distribuant à ceux qu'il croise, se trouve heureux d'avoir perdu son passeport et ne souhaite surtout pas qu'on lui en délivre un nouveau... il ne cesse de fuir les autres: referme les portes des camions dont les conducteurs veulent l'inviter à prendre place à bord lorsqu'il marche le long des routes; il choisit alors de poursuivre hors des pistes, loin de toute civilisation mais ça n'est pas si facile: partout, il est rattrapé par ses traces, qu'elles soient du passé comme les casernements des anciens camps de la mort des déportés juifs et tziganes ou actuelles comme ces forages de pétrole au milieu de nulle part mais étroitement surveillés par les autorités policières locales, tout aussi concentrationnaires. L'amour têtu et absolu d'une jeune fille qui a décidé de tout abandonner pour le suivre et lui venir en aide, pas plus que l'amitié, tout aussi gratuite et généreuse de cet homme, mi-chaman, mi-hyppie, digne descendant des grands mystiques de l'Inde éternelle (on pense à Gurdjieff,le caucasien, à son enseignement ésotérique, dans des ouvrages comme Rencontres avec des Hommes Remarquables, adapté à l'écran) ne réussiront à l'écarter de sa voie, la solitude dans la nature immense où il désire se perdre... Récit initiatique, conte moral, paysages sauvages et grandioses...les dernières scènes avec les chevaux dans les montagnes sous les tempêtes de neige ont fait écho en moi à celles de l'adaptation cinématographique des Cavaliers de Kessel, tournées en Afghanistan (ou en Iran?) longtemps les images de ce film resteront en moi, elles sont inoubliables! Ce qui ne m'a pas plu : J'aurais préféré voir et, surtout, entendre le film en V.O.
Sylvie Merloz-Folsi
28 avril 2008 à 23:09
Joli film à l'allure d'un road movie initiatique, c'est un parti pris très humble qu'a choisi, d'une façon étonnante, le célèbre Volker Schlondorf. La qêute initiatique d'un homme blessé sera couronnée de deux rencontres humaines : une jeune fille pure dont le sourire transmet le don, un être symbolique, brillamment campé par Heinz Bennett, vendeur de mots. Si notre personnage principal voulait se perdre dans un no mans land, il y gagnera, peut être la foi en l'homme, d'une etrange façon. Vision optimiste, consolatrice de l'humain saluee par volker schlondorf qui nous offre ici, outre le beau sourire de son actrice et les paysages contrastes de l'asie centrale, l'esperance qu'une part divine nous appartient, bel et bien. Ce qui ne m'a pas plu : Etait-il vraiment besoin du prétexte d'un drame personnel? Il me semble que cela raccourcit quelque peu le propos.