Avis - Nés en 68

Une très belle évocation de l'évolutin des moeurs depuis 1968. De grands et beaux sujets qui ont tant marqué nos 40 dernières années : l'avortement, la liberté sexuelle, le pacs, le sida,... Ce qui ne m'a pas plu : Des acteurs très justes qui jouent merveilleusement bien. Ils sont jeunes au début et on les fait très bien viellir.

Pratiquement tout, les acteurs sont très bien, Laetitia Casta étonnante après des débuts pas très prometteurs, l'histoire est crédible et le désarroi des enfants de 68 qui ont du mal à trouver leurs marques aussi, un film émouvant sans être pleurnichard, j ai beaucoup aimé les belles tuniques (à mon avis un peu trop poussé quand même..), les grands sentiments existent toujours, on n'abolit pas la jalousie ni l'amour et l'envie de se le dire.

Découvrir a peut prêt ce qu'il s'est passé en 68 car je ne m'étais pas encore né. C'est une histoire de jeuned qui veulent créer une communauté avec leurs règles et, au final, l'idée n'est pas mauvaise mais cela est impossible. Ce qui ne m'a pas plu : Il y a beaucoup trop de scènes à connotation sexuel.

J'avais très envie de voir ce film. Il est seulement pas mal. J'ai bien aimé les premières années jusqu'au milieu des années 80 et la fin .Le film aurait gagné à ne pas " passer tout en revue". Du coup je l'ai trouver un peu long. Ce qui ne m'a pas plu : Le film m'a semblé trop long notamment la période sida.

Voici une sorte de saga des quarante dernières années. Sur fond d'événements bien réels, le droit à l'avortement, le SIDA, la libération sexuelle, les tentatives de vie communautaire rurale, les expériences alternatives, la chute du mur de Berlin, la gauche au pouvoir en 1981, le PACS, Le Pen devant Jospin à la stupeur générale... Les spectateurs sont invités à suivre l'itinéraire de trois jeunes gens, une fille et deux garçons tout au long de ces quatre décennies. Les personnages sont attachants, engagés et libres à la fois et tellement attachants. Magistralement interprétés avec une mention particulière pour la belle Casta qui incarne Catherine, charismatique pilier du film. Une infinité de détails, tant dans les idées présentées que dans la gestion du quotidien, m'ont rappelé avec bonheur mon propre vécu au point que j'ai eu, souvent, l'impression d'assister à la (rétro) projection de ma vie depuis 68! J'ai eu la chance de voir le film en avant-première et de pouvoir en discuter avec les deux jeunes réalisateurs dont j'avais, en leur temps, apprécié "Drôle de Félix" ainsi que "Jeanne et le garçon formidable". (A noter que l'homosexualité et le SIDA sont des thèmes récurrents dans chacun de ses trois films). Ce qui ne m'a pas plu : Rien à jeter!