Avis - Pain noir

La Rédaction - 3 avril 2011 à 18:47
 marie laure refort - 5 oct. 2011 à 21:14
Cette discussion concerne un article du site. Pour la consulter dans son contexte d'origine, cliquez sur le lien ci-dessous.

https://www.linternaute.com/cinema/tous-les-films/2017869-pain-noir/

marie laure refort
5 oct. 2011 à 21:14
Encore un film sur l'enfance durant la dictature franquiste! Eh bien non, celui-ci est plus puissant que les autres, plus terrible et plus émouvant. Remarquable.
Les images sont splendides, les acteurs sont "vrais", jouent juste et le réalisateur nous transporte à la place de cet enfant placé en face de situation impossibles des quelles il essaie de sortir une vérité difficile à croire avec ce qu'il voit, ce qu'on dit, ce qu'on ne dit pas.
FREDERIC SANCHEZ
5 sept. 2011 à 15:50
C'est un film assez difficile car on reçoit en plein dans la figure la dureté des conditions de vie et donc des relations humaines dans l'après-guerre en Espagne. Heureusement, de nombreux moments de poésie et certaines images superbes (le cheval au début) allègent l'ensemble. Bravo au réalisateur et aux acteurs, on ressort bouleversé.
Thierry AUBEL
1 sept. 2011 à 15:24
Moaligou Nelly
3 avril 2011 à 18:47
Point fort du 21ème festival espagnol de Nantes 2011. Magnifiques prises de vue sur la cruauté des guerres civiles. Hallucinante minute de ce cheval sacrifié ! Ensuite, on est baladé un sacré bout de temps avant d'y voir clair, une atmosphère à la limite du fantastique venant par moments s'intercaler... Heureusement, il y a ce petit incarnant la lucidité. Ses grands yeux d'enfant découvrant l'indicible, son expression observatrice commencent à entêter. "Mourir pour des idées, l'idée est excellente"... Agusti Villaronga décrit le conditionnement familial par petites touches, pour en arriver au mouvement du cœur irrépressible. Ou comment l'on vient à bout du carcan obscurantiste quitte à passer pour un renégat. Un bon coup de balai sur toutes ces croyances idiotes qui font le lit des oppresseurs ! Audace qui, à notre époque frileuse de réfugiés dans le bipartisme, devrait déclencher la polémique, d'autant que histoire n'est faite que de ces sursauts !