Avis - Des abeilles et des hommes

La Rédaction - 19 mars 2014 à 11:11
 miper77 - 19 mars 2014 à 11:11
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Film à ne pas manquer quand on aime le miel et donc les abeilles, les fruits et donc... les abeilles, les apiculteurs et donc... les abeilles, menacées et déjà en bien mauvaise situation du fait des pesticides, et traitées dans certains pays sans aucune précaution ni aucun respect. A voir l'une des cènes finales en Chine. C'est d'un grand comique, si ce n'était tragique.
Tristan Michaud
27 nov. 2013 à 13:08
J'ai trop aimer votre film.
Je n'ai pas aimer je film j'ai confience en vous de faire plus mieu. Merci. Au revoir.
Jean-Louis LE GAC
12 mai 2013 à 19:49
élise LEBRETON
12 mars 2013 à 20:40
Corinne TOÏGO
12 mars 2013 à 19:37
Science, médecine et cie, par Fabien Gruhier, journaliste au service "Notre Epoque" du Nouvel Observateur 08.07.2009 L?angoissant mystère des abeilles mortes Cela commence à se savoir, jamais Albert Einstein n'a prononcé, et encore moins écrit, la fameuse phrase: «Le jour où les abeilles disparaîtront, l'humanité n'en aura plus que pour 4 ans». Cette citation bidon a été inventée en 1994, par un «communicant» génial et belge, pour les besoins d'une manifestation d'apiculteurs mécontents, à Bruxelles. Or la phrase sur les abeilles a... fait mouche. Tant mieux! Car la disparition des hyménoptères constitue un problème réellement angoissant. Ce n'est pas comme le fameux (et tout aussi apocryphe): «Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas», idiotie dont on afflige le pauvre André Malraux. Ou le: «Il faut laisser du temps au temps», tout aussi creux et dépourvu de sens, mais - hélas! - vraiment formulé par François Mitterrand. Contrairement au temps (qui manque de temps), ou à la spiritualité (faute de laquelle le présent siècle n'existerait pas), la disparition massive des hyménoptères pollinisateurs est une affaire sérieuse. Et surtout un vrai casse-tête scientifique, comme en témoigne le dossier très documenté que lui consacre le dernier numéro d'«INRA-Magazine». L'effondrement des populations d'insectes mellifères est constaté partout, sur tous les continents. Il concerne aussi bien les espèces sauvages que les espèces domestiques - même s'il n'a guère été exploré que sur ces dernières. Et les chercheurs, qui l'étudient pourtant depuis des années, s'avèrent incapables d'en découvrir la cause. Ce n'est certes pas faute d'en avoir identifié plusieurs, des causes - et même beaucoup. Beaucoup trop en somme! Depuis les parasites jusqu'aux prédateurs, en passant par les insecticides, ou l'inévitable réchauffement climatique. Sans oublier l'évolution des pratiques agricoles, avec diminution des «légumineuses nectarifères». Et bien d'autres facteurs encore. Le plus étonnant est que chaque pays a tendance à identifier son propre fléau national. En Belgique, on accable le varroa (parasite acarien). En Espagne, c'est «Nosema cerranae», un champignon microscopique. En France, on s'acharne sur les pesticides. Tandis qu'aux Etats-Unis, on n'a pas de mots assez durs pour qualifier l'«IAPV», alias «virus israélien de la paralysie aiguë». Alors bien sûr, lorsqu'ils se rencontrent dans des congrès internationaux, tous ces spécialistes sont contraints de parler d'une mystérieuse «maladie multifactorielle», ce qui ne nous avance pas beaucoup. Au secours, Einstein, reviens... LE MONDE 18/09/2009 Si la citation catastrophiste d'Einstein, qui prédisait l'extinction de l'homme quatre ans après celle de l'abeille, est apocryphe, les conséquences d'une disparition des insectes pollinisateurs seraient graves, estiment les chercheurs. Un tiers de l'alimentation européenne, en particulier les fruits et légumes, doit être pollinisé par des abeilles domestiques ou sauvages. "Nous aurons moins de nourriture, dans un monde en croissance démographique, prévient M. Neumann. Sans parler de l'impact de la disparition des abeilles sauvages." Essentielles à la préservation de la biodiversité, celles-ci disparaissent elles aussi à un rythme inquiétant. Gaëlle Dupont Par conséquent, la cour a déclaré Mme Robrolle et sa soeur « coupables du délit de publicité mensongère ». Un délit qui n?est pas sans rappeler l?attribution au père de la théorie de la relativité de la formule « si l?abeille disparaît, l?humanité en a pour 4 ans [1] », faite par la patronne de Terre d?Abeilles ! Car comme l?a confirmé le conservateur des Albert Einstein Archives de l?Université hébraïque de Jérusalem, Roni Grosz, « il n?y a aucune preuve qu?Einstein ait jamais dit ou écrit cette phrase ». D?ailleurs, selon les recherches du spécialiste israélien, « Einstein n?avait pas de compétence particulière ni même d?intérêt pour l?écologie, l?entomologie ou les abeilles » [1] Cette formule a fait le tour de France à l?occasion d?une campagne nationale de publicité de l?association de Béatrice Robrolle, Terre d?Abeilles, en avril 2007.