Avis - L'Ivresse du pouvoir

La Rédaction - 21 avril 2010 à 11:02
 Isabelle FIGEAC - 15 févr. 2011 à 22:18
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Isabelle FIGEAC
15 févr. 2011 à 22:18
isabelle de champs de saint léger
21 nov. 2010 à 15:45
Corine LEGER
18 sept. 2010 à 12:25
Jean claude CAPRON
13 sept. 2010 à 09:01
FLORENCE LECHALLARD
21 avril 2010 à 11:02
Marie Hélène ARLOT
17 avril 2010 à 20:01
dominique verdure
9 avril 2010 à 18:55
J'ai aimé l'interprétation d'Isabelle Huppert, mais surtout, ses gants rouges; je trouve qu'avec eux, on nous donne la vrai image du juge : une femme forte et fragile à la fois. Ce qui ne m'a pas plu : La rupture d'avec son copain. Je la trouve peu convaincante.
Christine Milly
1 avril 2006 à 05:15
Tout. Cette femmme jusquauboutiste au point de se déshumaniser pour La Justice! Jeu minimaliste autant dans les "non-dit" que dans les dialogues. Pas un mot de trop. Pas assez de mots pour que son mari la comprenne. Un bourreau de travail qui sur le terrain maîtrise les situations et déboulonne avec maestria les "corrompus". Certes elle est "terrible" mais au moins elle le sait. Si l'évocation de l'affaire Elf et de la juge Eva JOly ne fait pas l'ombre d'un doute, c'est mal connaitre Chabrol que de ne pas comprendre que l'avertissement du début est un"clin d'oeil. Chabrol et Huppert au sommet!! Grand hommage à ce que devrait être la vraie justice . L'affiche est une réussite ,noir et blanc "aux gants rouges".Huppert très féminine mais androgyne par son côté "tueuse". Ce qui ne m'a pas plu : Ce qui dérange c'est que son jusquauboutisme pousse son mari au suicide, elle est d'un cynisme à ce moment-là ! Mais c'est Chabrol et c'est Huppert
Michel Prolhac
30 mars 2006 à 14:06
Peu de choses!! C'est du mauvais Chabrol. Ce qui ne m'a pas plu : Surtout le jeu d'Isabelle Huppert,sec et tranchant. Le personnage falot de Bruel Et un Berléand qui n'est pas crédible.
Kétévan Mirianashvili
28 mars 2006 à 16:43
Ce que j'aimerais remarquer sur ce film, c'est le style du Chabrol et la performance d'Isabelle Huppert.
Pas grand chose. Ce qui ne m'a pas plu : Beaucoup de Chabrol au générique... Personnages caricaturaux, rythme pas franchement soutenu. Propos discutables.
Marie Izoulet
27 mars 2006 à 14:27
Je ne sais pas car je me pose encore la question sur le prétexte du cinéaste, qu'a-t-il voulu faire? Le portrait d'une juge d'instruction dont les pouvoirs sont immenses, qui dominée par une volonté de justice sociale veut démanteler une organisation mafieuse de détournement de biens sociaux ; ou bien a-t-il voulu tracer le portrait d'une femme de loi, qui comme le chasseur, jubile de sentir la fin annoncée du gibier au point qu'elle en perde son humanité, telle une guerrière, elle traque avec jouissance perdant d'ailleurs toute vigilance : ivresse du pouvoir, capacité d'avoir le droit de vie sur l'autre, cela éblouit, trouble au point d'en perdre sa lucidité, donc sa raison. Certes, on reconnaît facilement l'affaire Elf et ses protagonistes même si Chabrol le dément. Ce qui ne m'a pas plu : Le discours traîne, pas de rythme, les personnages falots aux contours imprécis, le drame familial caricatural, la surveillance rapprochée de la juge grotesque, le jeu d'Isabelle superficiel, il ne sonne pas vrai, le rôle du neveu (connivence avec la juge) superflu comme une pièce rapportée, bref je n'ai pas aimé.
Liliane Collomb Vinolo
22 mars 2006 à 18:34
Bien joué. La façon de montrer le sordide et la lâcheté. Très intéressant. Ce qui ne m'a pas plu : L'histoire par elle-même, malheureusement à quelques détails près, c'était du vécu.
Elisabeth Durand
22 mars 2006 à 17:04
Les acteurs ; essentiellement la présence d'Isabelle Huppert et toujours autant de force à travers ses personnages. Ce qui ne m'a pas plu : Mise en scène ennuyeuse..... J'ai failli m'endormir. Le film vallait bien 3,50 euros.
Noelle Mazzone
19 mars 2006 à 13:34
Le sens de l'humour ...d'Isabelle Huppert dans la façon de traiter un sujet sérieux ! Une comédie hors du commun magistralement interprétée... Ce qui ne m'a pas plu : Certains passages traînent en longueur.
Anaïs Heluin
18 mars 2006 à 13:02
Après une cohue assez révélatrice de la nature du film à l'entrée du cinéma, l'impression suivant la projection n'en est pas moins puissante. Curieusement, c'est l'hymne à la Femme qui se dégagea pour moi tout d'abord plus que le reste, sentiment probablement renforcé par la pâleur voulue des rôles masculins, celle du mari, rendu ridicule par la grandeur de sa femme; puis celle du malheureux si l'on puit dire, président de Elf, aussi chétif qu'est grande sa fortune et sa propension à l'arnaque. Une cigarette à la main, avec une désinvolture savemment étudiée, l'avocate qu'est Isabelle Huppert parvient à nous captiver lors des nombreux interrogatoires qui jalonnent le film. Cela permet alors d'échapper à l'aspect convenu que l'on aurait pu craindre, versant dans la vulgaire dénonciation d'abus intolérables certes, mais trop bien connus pour véritablement surprendre...Ainsi, suite à un léger dépassement de l'impression première, le double sens du titre s'impose clairement à l'esprit : l'ivresse du pouvoir, dans notre horizon d'attente, est tout d'abord celle du groupe Elf, ce qui peut sembler ensuite trompeur compte tenu du comique des membres de la firme. C'est bien l'ivresse du pouvoir de la terrassante avocate qui ressort du film, bien que la bête finisse en quelque sorte terrassée par les tentacules d'une organisation mafieuse...L'ivresse du pouvoir justicier touché en son coeur par l'ivresse du pouvoir financier sans vergogne..Au moins pas d'optimisme excessif !! Ce qui ne m'a pas plu : Le film, dont n'est aucunement question ici de remettre en cause l'attrait, m'a paru décroître d'intensité au fil du temps...Au bout d'une heure à être littéralement tenu en haleine par des discours explosifs, le rythme semble s'apaiser, si bien qu'à la fin nous ne sommes pas assez déçus de sortir de la salle..La trame dramatico-sentimentale du film y contribue probablement à forte dose, sans paraître servir les desseins véritables du film. Pourtant ce n'est pas que le personnage du mari, ainsi que je l'ai dit, ne présentait aucun intérêt, mais la tournure finalement donnée au personnage m'a semblé excessive, le suicide venant à mon sens inopportunément s'ajouter à l'immensité de la tâche d'épuration à effectuer par la seule avocate. Pour ne rajouter qu'un point secondaire et anecdotique, le personnage incarné par un chanteur perd toute crédibilité, son jeu trouble donnant l'impression de n'exister que pour démontrer la qualité du casting et des moyens employés. Cependant, je tiens à modaliser grandement mes propos, ne voulant en aucun cas noircir ma première critique qui est bien la plus représentative de l'idée que je me fais du film !
Béatrice B.
15 mars 2006 à 20:55
L'hystérie d'Huppert dans sa quête de tous "les prendre par les couilles". Berléand en petit animal pris au piège. Ce qui ne m'a pas plu : Effectivement, la moue d'Huppert, insupportable au bout d'un moment. Le jeu mou des acteurs, insipides et non fouillés. L'histoire compliquée, certes, mais pas assez explicite = les quand, comment, pourquoi, pour qui, par qui? C'est du sous-Chabrol, excusez-moi Claude.
Madeleine Zonza
7 mars 2006 à 08:42
J'aime retrouver de temps en temps la famille Chabrol, de la même manière que l'on se rend à des noces, communions solennelles et autre que l'on se retouve entre cousins et cousines : Claude, Isabelle et les autres. Nous avons ainsi pris l'habitude de nous retrouver au fil des années. Et tant pis si le menu n'a pas vraiment la qualité du"boucher" ou d'"affaires de femmes". Le sujet est certes un peu éculé: Les ripoux d'affaires bien célèbres s'y sont donnés rendez vous et ont même-si je puis dire-la tête de l'emploi : Dumas, Pasqua etc.. Mais certaines séquences rappellent le grand cinéaste : Isabelle Huppert à la fois dure et fragile qui exprime la difficulté d'être: réussir à la fois sa vie de femme et ses activités professionnelles. Sa férocité désepérée traduit à la fois la difficulté de s'imposer dans un monde essentiellement masculin et son goût de l'absolu.Cela peut-être renforcé par un désenchantement conjugal.Emboîté dans le film, une hitoire qui à elle seule aurait pu être le véritable sujet, intimiste celui-là: les rapports tendres, amoureux, maternels et complices qu'Isabelle entretien avec son neveu merveilleusement joué par le fils de Chabrol...Peut-être jeu magique et malicieux entre l'actrice et son metteur en scène.. Ce qui ne m'a pas plu : Il y a des longueurs... Oui mais c'est Chabrol !
Pascale Ringuet
6 mars 2006 à 17:57
La performance survoltée, hystéri-comique d'Isabelle Huppert à des années lumières de "Gabrielle" ! ça fait un bien fou de la voir si dynamique, énergique, autoritaire et vivante ! Quant à l'affaire... Elf ou pas, on sait que le pouvoir n'est pas dans les mains d'une juge obstinée qui semble parfois vouloir se "venger" de ne pas être née du côté des nantis, qui essaie de faire éclater avec entêtement la justice et la vérité. Le pouvoir c'est ceux qui ont l'argent qui le détiennent. Rien ne neuf sous le soleil donc. En tout cas, c'est du bon Chabrol qui ne ressemble pas à du Chabrol. (Et puis, il y a la voix de Jean-François Balmer !!! mais trop peu...) Ce qui ne m'a pas plu : 1) L'eczéma de J.F. Berléand (on a mal pour lui). 2) Il est de toute première urgence qu'Isabelle Huppert se débarasse de ce tic : une moue nerveuse ponctue chacune de ses phrases,c'est très laid et très agaçant. 3) Le choix de Patrick Bruel en "Président" m'est apparu comme une erreur de casting : est-il crédible ou ridicule ? Je n'ai pas réussi à trancher. 4) Ce film est trop léger et humoristique pour faire trembler qui que ce soit.
Isabelle Huppert. Ce qui ne m'a pas plu : Trop de longueurs, n'apporte rien à la compréhension de l'histoire qui assez complexe en réalité ce film ne sert à rien et n'apporte rien et ne mérite pas que l'on aille au ciné pour ça.
Roland Chevodonnat
6 mars 2006 à 12:15
L'affaire ELF est assez bien traitée. Huppert et Bérléand sont excellents. Ce qui ne m'a pas plu : Quelques longueurs mais on ne s'ennuie pas.
Gilles Walger
26 févr. 2006 à 10:46
La pléiade d'acteurs mal exploitée. Ce qui ne m'a pas plu : Le film n'apporte rien au propos. Pourquoi ? Qui ? Méchants ? Gentils ? Fatalité ! Le choix de traitement ne nous permet de nous attacher à aucun personnage. À quoi correspond la relation entre Jeanne et son neveu ? Je suis un grand amateur d’Isabelle Huppert, mais n'est-ce pas un rôle qui lui ressemble trop ? À quoi sert Patrick Bruel dans ce film ? Et le titre du film à quelle ivresse fait-il référence ? Bref c'est un film qui manque malheureusement d'intérêt et qui part d'une mauvaise bonne idée.
J'ai beaucoup aimé le jeu d'Isabelle Huppert qui (comme dirait mon paternel) est la seule femme qui peut s'enlever les crôûtes des yeux au beau milieu d'un film. J'ai bien aimé aussi la fin... les points de suspenssion ça me plait bien... Ce qui ne m'a pas plu : Le scénario. C'est bête mais l'histoire ne me plait pas, j'ai l'impression que l'affaire Elf n'est pas assez exploitée ou qu'on ne s'en éloigne pas assez. Et puis tous ces truands qui vivent sur le dos des pauvres gens, c'est triste c'est malheureux mais c'est surtout surjoué. Bref heureusement qu'on a Isabelle Huppert...
Dominique Lesage
23 févr. 2006 à 18:02
Rien de spécial. Ce qui ne m'a pas plu : Lenteur et longueur, on attend plus, relations ambigues, on oublie vite le film.
David Burgiard
23 févr. 2006 à 14:52
Claude Chabrol n'a pas eu besoin de trouver une idée de base (L'affaire Elf et Eva Joly l'on fait pour lui). Même s'il rappelle au début du film que toute ressemblance est due au hasard, on reconnaîtra facilement Loïk Le Floch Prigent (ancien PDG d'ELF) et Charles Pasqua. Quant à Isabelle Huppert, elle y incarne parfaitement une juge d'instruction (Rien a voir avec "Le juge est une femme")qui met en péril sa vie privée au profit de la gloire. Ce film montre vraiment que le juge d'instruction "est l'être le plus puissant du monde".
Je me pose encore la question. Ce qui ne m'a pas plu : Des longueurs, Isabelle Huppert et les autres caricaturent les vrais personnages de l'affaire ELf qui flotte sur le film sans trop s'en éloigner ni y entrer totalement donc nous non plus.
Daniel Lechat
23 févr. 2006 à 09:18
le jeu d'acteur de I. Huppert. Ce qui ne m'a pas plu : La lenteur et des longueurs.
Ginette Royer
23 févr. 2006 à 09:08
Ce qui ne m'a pas plu : Pas d'histoire profonde - on dirait qu'il n'y a ni début ni fin -