La fin du film "Il était une fois en Amérique"
Résolu
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33 réponses
Bonjour à toutes et à tous.
Il était une fois en Amérique est mon film culte comme pour beaucoup d'entre vous.
J'ai fait des études de cinéma et y ai apris à analyser des films...
Même si vous avez tous vus ce film 36000 fois, je pense que vous passez à côté de détails très importants.... En effet, la dernière scène du film quand De Niro fume de l'opium est très significative...2 détails y sont très importants:
- Le 1er est que son personnage n'est pas vieux à ce moment là ( ça correspond à peu près à son allure-vêtements/coupe de cheveux...etc...-de l'époque où on le voit sortir dans un restaurant puis violer Déborah dans une voiture...)
- Le 2ème est certainement encore plus important et à l'air d'avoir échappé à tous ceux d'entre vous....regardez bien sa main gauche quand il fume de l'opium...il porte une alliance, hors dans le film il n'est jamais question qu'il se marie ou qu'il a été marié...hehehe...
Ma théorie: peut être que je me trompe..., je pense que Sergio Leone a basé tout son film sur un leurre... Le personnage de Noodle a si trouver la force de dire non au personnage de James Woods et au milieu et s'est marié avec Déborah juste après la scène au restaurant-plage...etc... Tout ce qui suit chronologiquement dans le film ne serait que le pur produit de l'imagination du perso de De Niro qui voit une dramatisation ( ce qui aurait pu/ pourrait lui arriver de pire) s'il avait suivi Max et le milieu mafieu....J'avoue que pour imaginer autant de choses il faut bien avoir fumé une sacrée dose d'opium...
Donc, selon cette théorie, le sourire final ne serait qu'une sorte de soulagement du perso de De Niro qui reconnaît avoir pris la bonne décision en laissant tomber ses amis et le milieu pour avoir une vie bien rangée, marié avec la femme de sa vie. ( tout comme ça peut être une sorte de réconfort personnel: en imaginant le pire de ce qui aurait pu lui arriver en suivant ses amis, il se dégage de la culpabilité de les avoir laissé tomber....)
Bon, je ne sais pas si j'ai été très clair et je ne sais pas non plus si ma théorie tient vraiment la route... Donnez moi votre avis...
En tout cas, la seule chose que je sais est que ce film est un chef d'oeuvre (artistique comme psychologique...)
>kEisEn
Il était une fois en Amérique est mon film culte comme pour beaucoup d'entre vous.
J'ai fait des études de cinéma et y ai apris à analyser des films...
Même si vous avez tous vus ce film 36000 fois, je pense que vous passez à côté de détails très importants.... En effet, la dernière scène du film quand De Niro fume de l'opium est très significative...2 détails y sont très importants:
- Le 1er est que son personnage n'est pas vieux à ce moment là ( ça correspond à peu près à son allure-vêtements/coupe de cheveux...etc...-de l'époque où on le voit sortir dans un restaurant puis violer Déborah dans une voiture...)
- Le 2ème est certainement encore plus important et à l'air d'avoir échappé à tous ceux d'entre vous....regardez bien sa main gauche quand il fume de l'opium...il porte une alliance, hors dans le film il n'est jamais question qu'il se marie ou qu'il a été marié...hehehe...
Ma théorie: peut être que je me trompe..., je pense que Sergio Leone a basé tout son film sur un leurre... Le personnage de Noodle a si trouver la force de dire non au personnage de James Woods et au milieu et s'est marié avec Déborah juste après la scène au restaurant-plage...etc... Tout ce qui suit chronologiquement dans le film ne serait que le pur produit de l'imagination du perso de De Niro qui voit une dramatisation ( ce qui aurait pu/ pourrait lui arriver de pire) s'il avait suivi Max et le milieu mafieu....J'avoue que pour imaginer autant de choses il faut bien avoir fumé une sacrée dose d'opium...
Donc, selon cette théorie, le sourire final ne serait qu'une sorte de soulagement du perso de De Niro qui reconnaît avoir pris la bonne décision en laissant tomber ses amis et le milieu pour avoir une vie bien rangée, marié avec la femme de sa vie. ( tout comme ça peut être une sorte de réconfort personnel: en imaginant le pire de ce qui aurait pu lui arriver en suivant ses amis, il se dégage de la culpabilité de les avoir laissé tomber....)
Bon, je ne sais pas si j'ai été très clair et je ne sais pas non plus si ma théorie tient vraiment la route... Donnez moi votre avis...
En tout cas, la seule chose que je sais est que ce film est un chef d'oeuvre (artistique comme psychologique...)
>kEisEn
Modifié par lyrics31 le 15/01/2012 à 16:37
Pour moi, c'est un choix delibéré du réalisateur de semer le trouble dans la compréhension du recit par le spectateur ...
Au delà des farces que leone fait aux esprits logiques et cartésiens qui cherchent à reconstituer l'histoire et à la comprendre de manière linéaire (Ce qu'ont d'ailleurs essayé de faire les studios lors des premières sorties du film, au grand desespoir de leone lui meme, en remaniant le montage de manière chronologique avec les 3 epoques dans l'ordre. On ne comprenait d'ailleurs plus rien au film...). En tout cas ces enigmes ont pour effet de toujours alimlenter le buzz, même 27 ans après. Et j'avoue espérer encore un jour trouver la logique de l'histoire, s'il y en a une ...
Mais je pense que Leone est encore plus malin que cela et cherche surtout à creer un climat propice à la divagation de l'esprit du spectateur. Leone laisse ainsi plus libre au spectateur la possibilité de s'identifier à l'un ou l'autre des différents destins. Il permet ainsi de nous faire poser les questions essentielles : Qui sommes nous vraiment ? Des bons (le noodles vielli qui croit jusqu'au bout en ses valeurs ? ), des truands (max ou deborah qui se compromettent pour atteindre les sommets au mepris même des gens qu'ils aiment) ou le melange des 2 : le noodles qui tue le mal qui est en lui symbolisé par Max qui représente la pègre qu'il trahit en le vendant à la police pour s'offrir la vie rangée que déborah souhaitait depuis le début en lui posant l'ultimatum : si tu restes un petit voyou, tu ne seras jamais mon bien aimé.
Quoi qu'il en soit ...Je crains qu'au fond la vision de leone soit assez pessimiste sur l'homme, en témoigne le plaisir à évoquer la violence des brutes enfermés dans chaque homme.
Leone est lucide sur comment marche le monde incarné par l'Amerique qui permet à l'enfant de la rue de se hisser au plus haut dans la hierarchie sociale. Ce theme de l'ascension sociale le fascine. Ses westerns spaghettis en sont la preuve: il ne pouvait pas tourner ses films dans le contexte historique de l'italie. Mais plus dans une amerique fantasmée ou tous les rêves sont possibles. Une amerique qui n'existe d'ailleurs que dans son imagination.
Une formidable leçon sur l'homme moderne sur l'amitié, sur l'amour et sur le pouvoir. A nous de choisir qui nous decidons de devenir ... Moi ce film m'obsède depuis des années, et c'est à chaque fois un plaisir renouvellé. Et Deborah est vraiment trop belle ...
13 juil. 2012 à 19:08
super acteur !