La fin du film "Il était une fois en Amérique"
Résolu- Il était une fois en amérique explication fin
- Il était une fois en amérique explication - Meilleures réponses
- Il était une fois en amérique mort de max - Meilleures réponses
- Tenet explication - Guide
- La fin du film "Il était une fois en Amérique" - Forum Films anglo-saxons
- Il était une fois la révolution - Guide
- Film "c'est la fin" ou "this is the end" - Forum Films anglo-saxons
- Premier contact explication - Guide
33 réponses
Cause de ce sourire.
J'aime à penser que Noodle sourit par désespoir
À la fin. Qu'il cherche a tout oublier avec l'opium.
Qu'il accède a ce que beaucoup d'entre nous rêvent parfois
: la réécriture de sa vie.
Comme je l'ai lu ailleurs, Leone permet ainsi au spectateur
De projeter ce qu'il a envie de projetter, qui n'appartient qu'â lui.
Ce film est un chef d'oeuvre.
La dernière scène de ce long-métrage pourrait bien se situer juste après le départ de Deborah pour Hollywood. Noodles est passé à côté de sa vie, déjà, en perdant la femme qu'il aime. Il se réfugie dans cette fumerie d'opium, et réinvente son existence, c'est le sourire affiché sur son visage.
Une autre idée serait que la scène initiale du film se déroule un peu plus tard encore : juste après la mort de ses camarades. Le but serait le même, oublier sa vie démolie par la perte de sa bien-aimée et de ses acolytes. Ceci renforcé par la sonnerie de téléphone lancinante (muhlholland drive s'en inspire), le moment où Noodles est recherché par ses nouveaux ennemis suite à la dernière livraison d'alcool qui a mal tourné.
A un autre moment, lorsque Noodles fait des remarques à Max sur l'acquisition de son trône, on lui reproche d'avoir été absent pendant trop longtemps, et de n'avoir pas été présent pour participer aux actions de ses camarades. Il est précisé que Noodles avit été retrouvé dans cette fameuse fumerie d'opium, en prononçant indéfiniment le prénom de déborah. Cela correspond à la dernière scène.
On peut toujours imaginer que les événements sont le fruit de l'imagination de Noodles, mais j'aime à penser le contraire. Noodles était un habitué de cette fumerie, il semble d'ailleurs bien connu par le personnel, l'appelant par son prénom, et au courant des gens qui le recherchent.
Le montage de ce film participe heureusement à ce que les avis divergent à ce sujet...
La fin que j'ai choisi pour ma part est que Noodles, après avoir appris que ses camarades étaient mort, et que l'argent lui appartenait entièrement, serait aller dans la fumerie d'opium, et son sourire serait la satisfaction d'avoir tout cet argent pour lui tout seul, et de pouvoir mener sa vie paisiblement avec Deborah. Cette scène se déroulerait donc avant qu'il se rende compte que l'argent a disparu.
Qu'en pensez vous?
Et surtout, une erreur dans la temporalité du film.
La scène finale est un flash back, il semblerait que ce soit la fumerie chinoise APRES la dénonciation de ses amis. Il est pourchassé, sa tête est mise à prix. Il a un trentaine d'année : il n'imagine donc pas le passé... puisqu'il s'est réellement passé, et surement pas non plus , le futur. Je suis d'accord avec Moiks, excepté que le sourire de Noodles ne serait pas un sourire de satifaction : il n'est pas spécialement avide d'argent (plusieurs exemples dans le film), et il n'a jamais souhaité la mort de ses amis.(Ca peut aussi se passer après l'épisode avec Deborah... mais il a toujours sensiblement le même age)
De plus, comment Deborah aurai elle pu épouser l'homme qui l'a violé ? Deborah est le seul personnage "sain" du film, elle représente la morale, l'ordre. En revanche, cette souillure va la faire légèrement basculer : elle va devenir la maitresse de l'homme qui représente tout ce qu'elle déteste. Elle sait que Max n'est pas mort, qu'il est coupable de trahison vis à vis de Noodle, mais elle accepte d'etre sa maitresse. Par vengeance ? Par interet ? Pour l'argent ?
Je n'ai jamais regardé si Noodles portait une alliance, mais en tout il me semble franchement impossible que Deborah eut accepté de l'épouser après qu'il l'ait violée.
En revanche, pourquoi ne pas imaginer qu'il ait épousé sa compagne, qui se fait tuer au début ? Après tout Il y a beaucoup d'ellipses dans ce film (notamment "qu'à t'il fait pendant ces 35 ans ? A t' il une famille ? Alors qu'on nous dit que Deborah est une vedette, comment se fait il qu'il l'ignore ?Ces ellipses sont d'ailleurs, selon moi, un des grands atouts du film : ne pas tout dire et les spectateurs imaginer ce qu'ils souhaitent ?
Moi aussi , j'ai fais un rapprochement avec "001" de Kubrick, mais il y aussi beaucoup de références au cinéma Italien, Rossellini, Visconti et meme Fellini.
Et bien sur Scorcese : choisir De Niro pour faire un film sur New York, c'est une évidence, mais aussi parfois par l'apreté du film. Et je me demande si pour faire Gang of New York, Scorsese n'a pas lui meme cité Léone dans certaines scène des son film ?
Personellemet, je pense que Max "Bailey" meure, et c'est là qu'on se rend compte que Noodles avait raison de le traiter de "cinglé", ce qui est d'ailleurs probablement le cas, vu ses antécédents familiaux. Franchement se suicider comme ça : c'est le pire suicide , et pourtant que suggéré, que j'ai vu au cinéma
Je pense que ce film est un des 10 meilleurs films du monde. Malheureusement, ça ne sera jamais reconnu. Leone est un tres grand cinéaste mais il a fait beauoup de westerns dits péjorativement"spaghetti". En fait , je crois que les americains, qui font les classements mondiaux, ne lui pardonneront jamais d'avoir su dépeindre l'Amerique et son histoire avec souvent plus de talent que certains cinéastes américains. C'est un cinéaste mésestimé. Dommage.
J'ai bien lu tous vos avis et ca me donne de nouvelles pistes de lectures pour la prochaine fois que je le verrais
Merci
Plus je vois ce film et plus je me pose de questions...mais il me touche toujours autant !
je pense cependant que mes interprétations évoluent aussi avec mon âge !
A 48 ans on n'a pas la même expérience de la vie qu'à 18, et les lectures plus ou moins guidées par notre vécu rendent certaines scènes plus denses et plus cruelles...Le temps passe,les amours,les amitiés aussi ;les illusions, les regrets, les remords se sont multipliés...Parfois on a réussi ses choix, parfois non... on imagine tous parfois ce qu'aurait été notre parcours "SI"...
C'est ainsi que j'interprète le regard et le sourire de Noodles dans cette fumerie d'"hopium".
C'est une scène philosophique à mon humble avis et qui nous pose certaines questions ?
Quelles sont les effets réels "des autres "sur nous-mêmes",quelle est la part du conditionnement ? du déterminisme ? du libre arbitre ?...Nous sommes tous couchés à un moment ou à un autre sur cette banquette...nous sommes tous "noodlesien";...Raison ou passion , that is the question...en tous cas EMOTIONS !
Je me souviens, comme il est ecrit, que le film avait été moyennement accueilli à sa sortie par les critiques de cinéma. La patine du temps a du joué car, lors de sa projection sur arte cette semaine, toutes les critiques etaient excellentes
Annoncé depuis de nombreux mois avec des durées variables, le montage inédit de Il était une fois en Amérique a été projeté en grandes pompes dans le cadre de Cannes classics avec notamment la présence de Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern et Jennifer Connelly (qui a fait ses débuts au cinéma à 13 ans pour ce film).
Le film de Sergio Leone, restauré par la Cinémathèque de Bologne, a ainsi pu être découvert pour la première fois dans une version de 4h13. C'est donc 24 minutes inédites qui ont été dévoilées avec une intégration soignée même si l'impossibilité de travailler sur du matériau de première génération rend parfaitement décelable les nouvelles séquences. La faute à un grain, un étalonnage et une définition forcement différents du montage cinéma que l'on connait.
Très actif dans cette restauration puisque c'est sa fondation, The Film Foundation, qui a financé l'opération grâce à la généreuse donation de 2 millions de dollars de la maison de haute couture Gucci, Martin Scorsese a déclaré à nos confrères du Monde : « Dans le cas d'Il était une fois en Amérique, je sais que Leone voulait que ces vingt minutes soient rétablies. »
On est donc en présence de la version la plus proche à l'heure actuelle - Scorsese évoquant la possibilité dans un futur proche de rajouter vingt autres minutes - de ce que l'on nomme désormais la director's cut de Il était une fois en Amérique. Si, une fois encore, le changement visuel entre les séquences reste préjudiciable à l'harmonie esthétique de l'oeuvre, il est indéniable que certaines des nouvelles scènes apportent un éclairage essentiel à l'histoire.
Si l'apparition de Louise Fletcher, jusqu'ici uniquement créditée au générique, en directrice du cimetière, était jusqu'ici l'omission la plus médiatique, elle est loin d'être celle qui manquait le plus au récit. Au contraire du personnage d'Eve, la prostituée que Noodles (De Niro) rencontre dans un bar, après avoir violé Deborah (Elizabeth McGovern) dans la voiture. Une longue séquence vitale pour découvrir le désarroi de Noodles, regrettant son acte dans une nuit d'amour presque pathétique où il tente d'imaginer Deborah à la place d'Eve - il lui donne même son nom. Juste après, on découvre également Deborah prendre un café avant d'attraper son train, avec le visage toujours aussi choqué par l'événement tragique passé. Une tragédie vécue par les deux personnages qui souffrent à leur façon du drame et qui donne un sens bien plus lourd au bref regard échangé sur le quai de la gare.
Dans les derniers instants du film, on découvre désormais une scène essentielle pour mieux comprendre la situation inextricable dans laquelle se trouve le secrétaire d'Etat Bailey (donc en vérité Max joué par James Woods). La séquence montre James Conway (Treat Williams) obligeant Bailey à signer des papiers lui faisant presque tout perdre et lui suggérant en partant de mettre fin à ses jours pour éviter le scandale qui va naître de sa comparution attendue devant la justice. Le désir d'en finir de Max et par la main de son vieil ami, est alors nettement plus compréhensible. Et la scène de montrer que le grand vainqueur de l'Histoire est bien le personnage de Conway, métaphore évidente d'une Amérique où quiconque contrôle les travailleurs, détient le vrai pouvoir.
Parmi les autres ajouts, moins vitaux à l'enrichissement du récit, on reste dubitatif sur l'allongement de la séquence où Noodles plonge la voiture dans la mer montrant ses amis inquiets de ne pas le voir remonter à la surface. On ne sait pas si la séquence était originalement voulue pour entendre ce que les comédiens disaient mais là, montée en l'état, seule la musique de Morricone est présente et le rendu n'est pas des plus réussis.
La séquence de discussion entre Noodles et son chauffeur (joué par le producteur, Arnon Milchan) avant qu'ils aillent au restaurant avec Deborah, permet de montrer une grosse différence de point de vue sur la vie entre les deux hommes et une tension naissante qui trouvera écho dans la réaction du chauffeur lorsque celui-ci condamne le viol commis par son boss.
Enfin, les retrouvailles entre Noodles et Deborah sont désormais précédées d'une scène où l'on voit Noodles découvrir l'actrice sur scène en train d'interpréter le rôle de Cléopâtre.
La découverte de cette nouvelle version de Il était une fois en Amérique, fut quoiqu'il en soit, un moment fort du festival. Et surtout l'occasion de se rendre compte, s'il en était besoin, à quel point le dernier film de Sergio Leone est une oeuvre monumentale et peut être le meilleur film qui sera projeté au festival cette année. Quand on pense que l'accueil fut mitigé lors de sa première présentation en mai 1984.
Noodles rongé par le remord et la culpabilité se réfugie, et se détruit, dans la drogue qui le ramène à la belle période où il était heureux avec ses potes.
L'alliance est cohérente avec le fait qu'il ait eu envie de se stabiliser avec sa fidèle copine blonde après avoir plus que raté sa relation avec son amour d'enfance.
Ce bonheur NOSTALGIQUE béat est le climax échoique et le clap de fin génial d'une vie de magnat icaresque effondrée 35 ans auparavant.
La décapotable des fêtards seventies qui passe incongruement après la benne à ordures funéraire est un autre clin d'oeil symbolique, cruel et résonant de ce passé générationnel à la Tony Montana et autres séquelles plus ou moins inspirées.
Le souvenir vivace figé contrebalance la déchéance du temps qui passe et détruit inexorablement.
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question9 juin 2013 à 01:32
2 févr. 2014 à 16:41
Cet article apporte quelques réponses à certaines questions posées plus haut.
2 mars 2014 à 04:35
je viens de revoir le film (pour la première fois dans sa version de plus de 4h) après l'avoir vu à une ou deux reprises il y a une vingtaine d'années, et à l'époque je ne m'étais jamais posé la question si une partie de l'histoire était peut-être seulement rêvée ou imaginée par Noodles.
Avec le recul, et après avoir lu les différents commentaires et interprétations très intéressants, je suis absolument d'accord que plusieurs interprétations sont possibles et que c'était sans doute voulu ainsi par Leone. Cependant, je penche plutôt vers la version que toute la partie de la vieillesse était seulement rêvée par Noodles, car plusieurs éléments qui devraient soutenir la réalité de cette version du récit ne me semblent pas très plausibles (et ne le me semblaient déjà pas quand j'avais vu le film pour la première fois il y a vingt ans, ce que j'avais considéré à l'époque tout simplement comme une faiblesse d'un scénario que Leone forçait quelque peu pour le faire aboutir vers le sens qu'il voulait donner à cette histoire):
- Si Max avait déjà prémédité son coup avec la dernière sortie de transport d'alcool et tout arrangé avec la police pour feindre sa mort et commencer une nouvelle vie, pourquoi alors réagit-il de manière si cholérique et incontrôlée le soir même lorsque Noodles le traite à nouveau de fou? Le comportement de Max vis-à-vis de Noodles ce soir-là ne semble pas correspondre à celui d'une personne très calculatrice qui s'est minutieusement préparée et s'apprête à opérer un changement radical dans sa vie.
- La relation entre Max et Deborah ne semble pas très probable. A aucun moment de l'histoire, lors de leur jeunesse ou après la sortie de prison de Noodles, il n'y a un quelconque indice que les deux pourraient un jour entretenir une liaison, au contraire, ils semblent d'abord se détester puis tout simplement s'ignorer. Leone aurait facilement pu glisser quelque part dans le film une scène, un dialogue, un regard qui aurait peu révéler/annoncer une attirance entre les deux, mais il ne l'a pas fait. Au contraire, le fait que Deborah souhaite depuis toujours fuir son milieu d'origine et la vulgarité qui l'accompagne, semble la mettre aux antipodes de Max dont le comportement et la manière de s'exprimer ressemblent (malgré son ambition) beaucoup à ceux de Noodles et à la rue où il a grandi, et c'est un bagage dont on ne se débarrasse pas juste en changeant de vie ou d'identité. Je ne dis pas que leur relation semble impossible, mais seulement qu'elle semble peu probable.
- Enfin, les raisons pour lesquelles Max/le sénateur Hailey ferait appel à Noodles, après un silence et une interruption de contact de 35 ans, pour se faire tuer par lui ne semblent pas évidentes non plus, car il avait pleins d'autres moyens a priori plus faciles à disposition (dont même un camion à bennes qu'il avait de toute façon déjà organisé), et il ne semblait certainement pas agir par remords vis-à-vis de Noodles. Pourquoi toute cette mise en scène compliquée et improbable?
Comme tout le dénouement de l'histoire me semble peu logique et probable, l'idée que tout cela ne soit en fait qu'un rêve de Noodles, notamment pour permettre de déculpabiliser, me semble une explication plus satisfaisante.
De même, la thèse selon laquelle Noodles aurait compris déjà au moment de sa trahison et de son identification des cadavres de ses amis qu'il a été roulé par Max, me semble peu plausible. En effet, au moment où Noodles prend la clé et ensuite la mallette censée contenir l'argent à la gare, il semble vraiment étonné qu'elle ne contienne pas l'argent. S'il avait déjà compris que Max l'avait trompé, il aurait dû être moins surpris et aurait peut-être réagi différemment que de prendre la fuite et se cacher pendant 35 ans.
Ceci dit, je n'ai vu le film que peu de fois et ne suis pas expert de Leone, donc il y a sans doute des aspects et détails importants qui m'ont échappé. :-)
Certainement un des plus beaux films du cinéma...
Et si comme l'aurait dit Sergio Leone lui même « A quoi ça servirait de faire du cinéma si c’est pour tout expliquer ?…», ce génie du 7ème art, chacun est libre d'y voir l'histoire qu'il veut... (n'a-t-il pas mis plus de 12 ans à peaufiner le scénario ?).
On peut le voir comme le suggère la première vue avec une narration qui se passe en 1968...
Ou alors la narration se passe en 1933 à la fumerie d'opium lorsqu'on le voit sourire à la fin...
Et la maestria de Leone de faire du cinéma qui permet au spectateur de se faire le sien...
La théorie de la vie possible immaginée à cause de la drogue ne tient pas : ils jouent Yesterday des Beatles dans la scène de fin ce qui voudrait dire que noodles a rêvé que 30 ans après il y aurait ce titre des Beatles ? Soyons sérieux Leone, s'il avait voulu faire cela l'aurait fait de manière cohérente. Je pense que tout simplement c'est pour montrer la dernière fois qu'il a sourit car il tire la tronche pendant toute la période"moderne"
Et moi ya un truc que je veux faire remarquer,c'est qu'à la toute fin quand max se "jette" dans le camion pour se suicider,on voit en fait ses pieds à côté du camion pour s'y accrocher.
Mais j'imagine que c'est un soucis de réalisation,de faux raccord et que dans l'histoire il se suicide bien en ayant anticipé que si noodles refusait de le tuer,il aurait le camion pour en finir lui même.
C'est dommage ce tout petit faux raccord je trouve.
Ou alors c'est volontaire,et finalement il s'enfuit...
Mais alors bonjour le mal de crâne pour la compréhension...
La dernière sequence dans la fumerie intervient après que Noodles découvre, incrédule, la disparition de Max derrière la benne du camion.
Cette séquence peut se concevoir comme le souvenir de sa réaction, 35 ans plus tôt, à la découverte par le journal la mort de ses amis. Elle renvoie aussi au début du film quand les tueurs sont à sa recherche. Bouclant le film.