Ne trouvez t il pas qu'il faudrait que le film entre les murs soit vu dans tous

Utilisateur anonyme - 20 oct. 2008 à 22:29
 Utilisateur anonyme - 3 nov. 2008 à 19:29
Ne trouvez t il pas qu'il faudrait que le film entre les murs soit vu dans tous les collèges ?

93 réponses

Utilisateur anonyme
30 oct. 2008 à 15:37
Ce serait plus logique de montrer ce film au collégiens des milieux aisés pour qu'ils comprennent le quotidient des élèves de ceux qui sont en zep ou dans d'autres établissements moins privilégiers!
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Utilisateur anonyme
30 oct. 2008 à 16:20
Ce film comme disait Mr Sean Penn, is " amazing"..OUi, je pense qu'il serait bon de le faire voir aux collégiens, aux lycéens, par ex, en cours de philo..
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Utilisateur anonyme
30 oct. 2008 à 20:38
Franchement non. Mon fils a été au ciné le voir avec un groupe de jeune, ils se sont presque tous ennuyés et ne se sont pas du tout reconnu comme collégiens.
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Utilisateur anonyme
31 oct. 2008 à 20:42
Ce film est à voir un peu par les élèves et beaucoup par les parents. Il reflète une réalité pour certains collèges en ZEP et montre la violence et la vulgarité des propos des ados. Quand on voit que ces classes difficiles sont confiées aux jeunes Profs récemment nommés dans leur poste (l'IUFM ne forme pas du tout à ce travail) . Il faut avoir une réelle vocation pour accomplir cette difficile tâche.
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Utilisateur anonyme
31 oct. 2008 à 22:14
Je n'ai pas encore vu le film, j'ai lu le livre de Bégaudeau, j'irai prochainement le voir. Le bouquin relate avec sincérité le travail d'un enseignant QUI MANQUE D'EXPERIENCE, et il n'a d'ailleurs pas fait assez long feu dans la profession pour l'acquérir. C'est manifestement quelqu'un qui n'a pas su être suffisamment distancié pour maîtiser ses pulsions face à un public auquel nous, enseignant, nous faisons ce reproche. Il accumule les bourdes, perd de vue ses objectifs pédagogiques et quant aux moyens de les mettre en oeuvre..... passons....J'enseigne en lycée professionnel où je récupère des gamins qui ont été cassés par ces profs faussement gentils et prétendûment ambitieux. On peut conserver des objectifs pédagogiques sérieux mais en les rendant compréhensibles aux élèves, en donnant du sens au travail scolaire. Tous mes collègues le font! Et beaucoup d'enseignants de collège aussi. Le livre, en tous cas, ne me paraît pas refléter cette réalité. Et quelle image le film donne t-il des profs? Parce qu'à lire Bégaudeau, tous ses collègues sont ternes, névrosés, inintéressants au possible. Alors, oui, c'est vrai, une salle des profs n'est sans doute pas toujours reluisante, mais il y a des raisons que notre ex-collègues n'évoque pas: le manque de temps, récréations phagocytées par le passage à la photocopieuse- qui ne marche pas toujours...- , les problèmes à régler avec la vie scolaire, les tâches administratives de plus en plus nombreuses, les sollicitations des élèves.... Difficile alors de fournir à des Bégaudeaux la conversation passionnante à laquelle il aspire! En même temps, je refuse de souscrire à une vision aussi sombre de notre milieu: il ya dans l'Education Nationale comme partout des des pourris, des ambitieux, des névrosés, mais aussi gens très biens, qui se passionnent pour leur métier, leurs élèves et pour d'autres choses dans la vie... et rares sont ceux qui attendent la sonnerie pour entrer dans l'établissement... Certes, le niveau et le comportement des élèves ne correspond plus aux attentes des enseignants, et globalement de la société. On peut se morfondre, déplorer, chercher à rétablir par la force les méthodes de l'Ecole de la 3e République ( que je vénère aussi,sans ironie, et qui n'a toutefois pas toujours le charme austère que l'on veut bien lui prêter.....): MAIS A QUOI BON SE FAIRE DU MAL? A l'impossible nul n'est tenu, et nous ferions du dégât. Est-ce vraiment l'école qui est responsable ( de la ghettoïsation, de l'appauvrissement généralisé, ....de la déresponsabilisation des gamins? ). Je ne dis pas par là qu'il faut les excuser. Il faut continuer à être exigeants: mais nous ne ferons pas de ces gosses des modèles de réussite scolaire et d'intégration républicaine: nous ne sommes là modestement que pour replâtrer, maintenir une façade de respectabilité républicaine, bref, on les occupe, on fait semblant ( à quoi riment notes, conseils de classe, évaluations quant il n'y a plus grand chose à évaluer, si ce n'est des comportements- bienvenu à l'arbitraire, encore que... - ). Nous sommes une bonne conscience qui masque aux yeux du monde la réalité sociale du pays dans lequel nous vivons et qui est désolante. Et pour les aider, ces mômes, que pouvons nous faire? modestement, et c'est ce que n'a manifestement pas compris Bégaudeau avec son arrogance et son mépris, leur donner quelques repères, orthographiques, politiques, historiques, spatiaux, quelques clefs, un peu de civilité "bourgeoise" pour qu'on arrête de les regarder de travers et pour qu'ils arrêtent de regarder les autres de travers... (encore qu''à bien y regarder, le modèle des jeunes d'aujourd'hui, c'est la banlieue....) Bref, si on y arrive, c'est déjà la réalisation d'un objectif bien ambitieux. Cela ne signifie pas qu'il faut en écarter le subjonctif imparfait. Mais il y a la manière... J'irai voir ce film. Mais peut-être pas avec mes élèves, qui ont déjà peut-être mieux à faire qu'à se regarder sur un écran et à voir incarner les profs en général par un mec qui me paraît méchamment incompétent. Puis quels éléments de comparaison ont-ils, eux? Enfin, vos témoignages m'intéressent: si certains d'entre vous ont emmené leurs élèves, qul bilan en retirent-ils? J'ai vu quelques réponses d'élèves dans le groupe, c'est assez mitigé, non?
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Utilisateur anonyme
31 oct. 2008 à 22:24
Je n'ai pas encore vu le film, j'ai lu le livre de Bégaudeau, j'irai prochainement le voir. Le bouquin relate avec sincérité le travail d'un enseignant QUI MANQUE D'EXPERIENCE, et il n'a d'ailleurs pas fait assez long feu dans la profession pour l'acquérir. C'est manifestement quelqu'un qui n'a pas su être suffisamment distancié pour maîtriser ses pulsions face à un public auquel nous, enseignants, nous faisons ce reproche. Il accumule les bourdes, perd de vue ses objectifs pédagogiques et quant aux moyens de les mettre en oeuvre..... passons....J'enseigne en lycée professionnel où je récupère des gamins qui ont été cassés par ces profs faussement gentils et prétendûment ambitieux. On peut conserver des objectifs pédagogiques sérieux mais en les rendant compréhensibles aux élèves, en donnant du sens au travail scolaire. Tous mes collègues le font! Et beaucoup d'enseignants de collège aussi. Le livre, en tous cas, ne me paraît pas refléter cette réalité. Et quelle image le film donne t-il des profs? Parce qu'à lire Bégaudeau, tous ses collègues sont ternes, névrosés, inintéressants au possible. Alors, oui, c'est vrai, une salle des profs n'est sans doute pas toujours reluisante, mais il y a des raisons que notre ex-collègues n'évoque pas: le manque de temps, récréations phagocytées par le passage à la photocopieuse- qui ne marche pas toujours...- , les problèmes à régler avec la vie scolaire, les tâches administratives de plus en plus nombreuses, les sollicitations des élèves.... Difficile alors de fournir à un Bégaudeau la conversation passionnante à laquelle il aspire! En même temps, je refuse de souscrire à une vision aussi sombre de notre milieu: il ya dans l'Education Nationale comme partout des des pourris, des ambitieux, des névrosés, mais aussi gens très biens, qui se passionnent pour leur métier, leurs élèves et pour d'autres choses dans la vie... et rares sont ceux qui attendent la sonnerie pour entrer dans l'établissement... Certes, le niveau et le comportement des élèves ne correspond plus aux attentes des enseignants et globalement de la société. On peut se morfondre, déplorer, chercher à rétablir par la force les méthodes de l'Ecole de la 3e République ( que je vénère aussi,sans ironie, bien qu'elle n'aie toutefois pas toujours le charme austère que l'on veut bien lui prêter.....): MAIS A QUOI BON SE FAIRE DU MAL? A l'impossible nul n'est tenu, et nous ferions du dégât. Est-ce vraiment l'école qui est responsable de la ghettoïsation, de l'appauvrissement généralisé, ....de la déresponsabilisation des gamins? Je ne dis pas par là qu'il faut les excuser. Il faut continuer à être exigeants: mais nous ne ferons pas de ces gosses des modèles de réussite scolaire et d'intégration républicaine ( car à quoi pense t_on les "intégrer", maintenant? ): nous ne sommes là modestement que pour replâtrer, maintenir une façade, bref, on les occupe, on fait semblant ( à quoi riment notes, conseils de classe, évaluations quant il n'y a plus grand chose à évaluer, si ce n'est des comportements- bienvenue à l'arbitraire, encore que... - ). Nous sommes une bonne conscience qui masque aux yeux du monde la réalité sociale du pays dans lequel nous vivons et qui est désolante. Et pour les aider, ces mômes, que pouvons nous faire? Modestement et c'est ce que n'a manifestement pas compris Bégaudeau avec son arrogance et son mépris, leur donner quelques repères, orthographiques, culturels, politiques, historiques, spatiaux, quelques clefs, un peu de civilité "bourgeoise" pour qu'on arrête de les regarder de travers et pour qu'ils arrêtent de regarder les autres de travers... (encore qu''à bien y regarder, le modèle des jeunes d'aujourd'hui, c'est la banlieue....) Bref, si on y arrive, c'est déjà la réalisation d'un objectif bien ambitieux. Cela ne signifie pas qu'il faut en écarter le subjonctif imparfait. Mais il y a la manière... J'irai voir ce film. Mais peut-être pas avec mes élèves, qui ont déjà peut-être mieux à faire qu'à se regarder sur un écran et à voir incarner les profs en général par un mec qui me paraît méchamment incompétent. Puis quels éléments de comparaison ont-ils, eux? Enfin, vos témoignages m'intéressent: si certains d'entre vous ont emmené leurs élèves, quel bilan en retirent-ils? J'ai vu quelques réponses d'élèves dans le groupe, c'est assez mitigé, non?
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Utilisateur anonyme
31 oct. 2008 à 22:26
Je n'ai pas encore vu le film, j'ai lu le livre de Bégaudeau, j'irai prochainement le voir. Le bouquin relate avec sincérité le travail d'un enseignant QUI MANQUE D'EXPERIENCE, et il n'a d'ailleurs pas fait assez long feu dans la profession pour l'acquérir. C'est manifestement quelqu'un qui n'a pas su être suffisamment distancié pour maîtriser ses pulsions face à un public auquel nous, enseignants, nous faisons ce reproche. Il accumule les bourdes, perd de vue ses objectifs pédagogiques et quant aux moyens de les mettre en oeuvre..... passons....J'enseigne en lycée professionnel où je récupère des gamins qui ont été cassés par ces profs faussement gentils et prétendûment ambitieux. On peut conserver des objectifs pédagogiques sérieux mais en les rendant compréhensibles aux élèves, en donnant du sens au travail scolaire. Tous mes collègues le font! Et beaucoup d'enseignants de collège aussi. Le livre, en tous cas, ne me paraît pas refléter cette réalité. Et quelle image le film donne t-il des profs? Parce qu'à lire Bégaudeau, tous ses collègues sont ternes, névrosés, inintéressants au possible. Alors, oui, c'est vrai, une salle des profs n'est sans doute pas toujours reluisante, mais il y a des raisons que notre ex-collègues n'évoque pas: le manque de temps, récréations phagocytées par le passage à la photocopieuse- qui ne marche pas toujours...- , les problèmes à régler avec la vie scolaire, les tâches administratives de plus en plus nombreuses, les sollicitations des élèves.... Difficile alors de fournir à un Bégaudeau la conversation passionnante à laquelle il aspire! En même temps, je refuse de souscrire à une vision aussi sombre de notre milieu: il ya dans l'Education Nationale comme partout des des pourris, des ambitieux, des névrosés, mais aussi gens très biens, qui se passionnent pour leur métier, leurs élèves et pour d'autres choses dans la vie... et rares sont ceux qui attendent la sonnerie pour entrer dans l'établissement... Certes, le niveau et le comportement des élèves ne correspond plus aux attentes des enseignants et globalement de la société. On peut se morfondre, déplorer, chercher à rétablir par la force les méthodes de l'Ecole de la 3e République ( que je vénère aussi,sans ironie, bien qu'elle n'aie toutefois pas toujours le charme austère que l'on veut bien lui prêter.....): MAIS A QUOI BON SE FAIRE DU MAL? A l'impossible nul n'est tenu, et nous ferions du dégât. Est-ce vraiment l'école qui est responsable de la ghettoïsation, de l'appauvrissement généralisé, ....de la déresponsabilisation des gamins? Je ne dis pas par là qu'il faut les excuser. Il faut continuer à être exigeants: mais nous ne ferons pas de ces gosses des modèles de réussite scolaire et d'intégration républicaine ( car à quoi pense t_on les "intégrer", maintenant? ): nous ne sommes là modestement que pour replâtrer, maintenir une façade, bref, on les occupe, on fait semblant ( à quoi riment notes, conseils de classe, évaluations quant il n'y a plus grand chose à évaluer, si ce n'est des comportements- bienvenue à l'arbitraire, encore que... - ). Nous sommes une bonne conscience qui masque aux yeux du monde la réalité sociale du pays dans lequel nous vivons et qui est désolante. Et pour les aider, ces mômes, que pouvons nous faire? Modestement et c'est ce que n'a manifestement pas compris Bégaudeau avec son arrogance et son mépris, leur donner quelques repères, orthographiques, culturels, politiques, historiques, spatiaux, quelques clefs, un peu de civilité "bourgeoise" pour qu'on arrête de les regarder de travers et pour qu'ils arrêtent de regarder les autres de travers... (encore qu''à bien y regarder, le modèle des jeunes d'aujourd'hui, c'est la banlieue....) Bref, si on y arrive, c'est déjà la réalisation d'un objectif bien ambitieux. Cela ne signifie pas qu'il faut en écarter le subjonctif imparfait. Mais il y a la manière... J'irai voir ce film. Mais peut-être pas avec mes élèves, qui ont déjà peut-être mieux à faire qu'à se regarder sur un écran et à voir incarner les profs en général par un mec qui me paraît méchamment incompétent. Puis quels éléments de comparaison ont-ils, eux? Enfin, vos témoignages m'intéressent: si certains d'entre vous ont emmené leurs élèves, quel bilan en retirent-ils? J'ai vu quelques réponses d'élèves dans le groupe, c'est assez mitigé, non?
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Utilisateur anonyme
1 nov. 2008 à 21:00
tous depend de quel coté on se trouve car je touve que l'image des profs ne les mets pas a leurs avantage...mais oui pourquoi pas et ça ferai prendreconsience des conditions de travail des profs!!!!!!qui ont la réputation d'avoir un metier facile!!!
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Utilisateur anonyme
2 nov. 2008 à 01:02
je n'ai pas saisi le sens de votre question!!!!!
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Utilisateur anonyme
2 nov. 2008 à 01:08
Pourriez-vous reformuler votre question de façon correcte, svp ?
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Utilisateur anonyme
2 nov. 2008 à 13:29
Non...J'ai vut le film et dans ce film il y a une certaine propagande : -La vulgarité et la violence -Pour montrer que les professeurs font tout pour les éléves et qu'ils font bien leur travail... Vous voulez endormir les parents ?? Bien sûr qu'il y a parfois de la violence dans les colléges mais vous croyez vraiment que chaque matin c'est on se tape , on est vulgaire et on emmerde le monde ? Nous avons quand même des bases du respect et nous savons avoir des limites : J'ai déja répondu a un prof mais ce prof ne m'a jamais reproché d'avoir été vulgaire ou irrespectueux avec lui, il m'a tout simplment dit que j'avais du repondant mais que mon répondant était justifié... Et puis à en voir le film le professeur fait tout pour les éléves mais c'est la faute aux collégues qui lui reprochent d'être trop présent pour les éléves... Tout ce que je vous raconte est mon avis personnel auquel j'ai rajouté certains avis des professeurs du collége... Même les profs eux-même trouvent qu'il y a beaucoup de propagande dans ce film... Voila mon humble avis =)
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Utilisateur anonyme
2 nov. 2008 à 16:43
Non absolument pas, les élèves sont là pour apprendre, et non pas à être montrés comme des caricatures. Tout d'abord ,vous , commencez à savoir vous exprimer. Chantal Bordeaux.
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Utilisateur anonyme
3 nov. 2008 à 19:29
Je suis tout à fait d'accord j'ai trouvé ce film excellent et reflétant bien la réalité de l'école et du travail du prof. Je trouve donc normal qu'il puisse être vu en collège.
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